«C’est une victoire historique», s'est réjouit Yves Mugny, membre du secrétariat d'Avenir syndical. Avec le soutien du syndicat Syna, il a obtenu que 170 salariés du Service propreté-hygiène des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) ne soient plus cantonnés à un taux horaire de 50% maximum. Comme le rapporte la «Tribune de Genève» ce mercredi 30 avril, ils pourront, dès l'année prochaine, travailler à temps plein s’ils le souhaitent.
A l'heure actuelle, les collaborateurs de ce service sont bloqués à un taux d’activité de 50% au maximum. D'après Yves Mugny, ceux qui souhaitent augmenter leur temps de travail doivent patienter sur une liste d’attente, parfois durant plusieurs années. «Ce système est une fabrique à précarité», déclare le syndicaliste. La solution? Les mandats de nettoyage sur le site central des HUG, actuellement confiés à des sociétés privées, seront à nouveau internalisés.
Yves Mugny relève par ailleurs que le personnel est composé d’une population majoritairement féminine, issue bien souvent de familles monoparentales qui doivent joindre les deux bouts avec un salaire oscillant entre 2250 et 3000 francs par mois. Dans ces conditions, il est parfois indispensable de cumuler d'autres emplois pour garder la tête hors de l'eau.