Coupes budgétaires dans la santé vaudoise
De retour d'arrêt maladie, Rebecca Ruiz fait son mea-culpa sur sa communication

De retour au Conseil d'Etat vaudois, Rebecca Ruiz s'explique dans plusieurs médias romands sur son arrêt maladie et sur les récentes controverses de son Département de la santé. Elle admet une erreur de communication sur les coupes budgétaires dans les hôpitaux.
Publié: 13:08 heures
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Rebecca Ruiz s'est absentée durant un mois et n'a pas pu participer à certaines questions budgétaires.
Photo: keystone-sda.ch
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Olalla Piñeiro TrigoJournaliste Blick

La conseillère d'Etat vaudoise Rebecca Ruiz (Parti socialiste) est de retour aux affaires depuis ce mardi 23 septembre. Fin août, l'élue socialiste avait été placée en arrêt maladie pour un mois, après plusieurs épisodes d'évanouissement et une courte hospitalisation durant l'été. Les analyses médicales ont révélé qu'elle souffrait de dysautonomie, un dérèglement du système nerveux qui affecte notamment la tension artérielle et le rythme cardiaque. 

Au micro de la RTS au «19h30» jeudi, la Vaudoise en charge de la santé explique avoir repris du poil de la bête: son état de santé, désormais «stabilisé» grâce à un traitement, lui permet de reprendre pleinement ses fonctions. Malgré ce retour à 100%, elle précise ajuster son emploi du temps, en renonçant à des apparitions publiques jugées non prioritaires. Et admet que cela reste difficile: «On n'est pas Conseillère d’Etat à mi-temps.»

Absente dans un moment crucial

Rebecca Ruiz révèle aussi qu'elle a eu du mal à s'absenter et à «lâcher prise», son arrêt maladie arrivant dans un moment crucial pour le Conseil d'Etat vaudois: les discussions budgétaires. L'élue était sous le feu des critiques après avoir envoyé cet été une lettre jugée brutale aux établissements de la Fédération des hôpitaux vaudois (FHV) pour annoncer des coupes de 20 millions de francs dans les établissements de soins régionaux.

Celles-ci ont finalement été réduites à 5 millions après des discussions entre le Conseil d'Etat et les partenaires sanitaires, ainsi que des mobilisations de la population. Les coupes seront échelonnées sur plusieurs années pour certains établissements.

Elle reconnaît une «maladresse»

Elle reconnaît auprès du «Temps» et de «24 heures» une «maladresse» de communication». Elle justifie que dans un souci de «transparence», son intention était de clarifier «au plus tôt» la situation budgétaire pour 2026, comme demandé par la FHV. Reconnaissant que la «forme» aurait pu être différente pour ne pas paraître «irrespectueuse», elle présente son «mea culpa».

La conseillère d'Etat rappelle que sa priorité était surtout de préserver l'aspect social, en préservant les subsides pour l'assurance maladie – un point crucial selon elle, surtout après la hausse moyenne de 4,4% annoncée cette semaine. Et précise aussi auprès de «24 heures» n'avoir jamais eu l'intention de fermer les pôles santé régionaux. 

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