Nous sommes le mardi 23 septembre. Et bien commencer la journée, Blick, avec l'aide de l'ATS, vous propose un petit florilège des actualités suisses à ne pas manquer aujourd'hui. En voiture.
Les toilettes de la discorde
A Monthey (VS), la construction de l’école primaire Mabillon V, qui prévoit uniquement des toilettes non genrées, suscite une vive controverse. Une pétition réunissant 1132 signatures demande le maintien de sanitaires différenciés filles/garçons, invoquant intimité, pudeur, confort et sécurité, rapporte «Le Nouvelliste». La commune rappelle que la décision découle des recommandations cantonales contre la discrimination et précise que les cabines, fermées jusqu’au sol, garantissent la confidentialité. Pour l’Office cantonal de l’égalité, il s’agit de parler de «toilettes universelles», favorisant l’inclusion. Déjà présentes dans plusieurs communes valaisannes (Saint-Maurice, Fully) et ailleurs en Suisse (Zurich, Lucerne), ces installations fonctionnent sans problème signalé.
Un détenu lutte pour obtenir une castration chimique
Incarcéré depuis 36 ans, un délinquant sexuel de 57 ans jugé dangereux souhaite une castration chimique pour espérer quitter la prison de Gorgier (NE) et intégrer un foyer sécurisé, rapporte «Le Temps». Un expert estime ce traitement hormonal «réalisable» et utile pour réduire le risque de récidive, s’il est couplé à un suivi thérapeutique. Mais le médecin cantonal de Neuchâtel a refusé, considérant que la demande n’était pas librement consentie, motivée avant tout par l’espoir d’obtenir un allègement de détention, et qu’elle ne garantissait pas la sécurité publique. La défense dénonce un refus «cynique» entravant la dernière liberté du détenu: décider de son traitement. Cette affaire illustre les divergences cantonales: à Genève, par exemple, une telle autorisation médicale n’est pas requise. Le délinquant sexuel auprès des autorités compétentes. En cas de refus, le détenu pourra encore porter l’affaire devant des juges.
Un ex-joueur du FC Sion échappe in extremis à la prison
Un ex-joueur du FC Sion âgé de 25 ans a été condamné par ordonnance pénale en juillet 2025 pour blanchiment d’argent lié à une escroquerie internationale, ainsi que pour de graves infractions routières, rapporte «Le Nouvelliste». Il a écopé de 120 jours-amende à 100 francs (soit 12'000 francs), plus 755 francs de frais de justice. L’affaire débute en 2020 lorsqu’une société allemande, victime d’un faux ordre de virement, transfère 27'000 euros sur son compte. L’argent est retiré puis reversé à un ami lyonnais. La justice estime que le joueur «savait ou devait savoir» l’origine frauduleuse des fonds. L'homme a été condamné à plusieurs reprises depuis 2020 (abus de confiance, appropriation illégitime, infractions routières et à la loi sur les armes) et cumule désormais cinq condamnations en six ans. La justice a toutefois privilégié une sanction pécuniaire, invoquant l’impact disproportionné qu’une peine ferme aurait sur sa vie de jeune père de famille.
Trump fait (encore) du mal aux entreprises suisses
Les nouvelles règles de visas de l'administation Trump pourraient coûter des millions aux entreprises suisses, rapportent les titres alémaniques de Tamedia. Donald Trump a annoncé que les programmeurs et spécialistes étrangers devront désormais payer 100'000 dollars pour obtenir un visa de travail aux États-Unis. Les détenteurs d’un visa H1B actuellement à l’étranger, qui ne s’acquitteraient pas de cette somme, se verraient refuser toute nouvelle autorisation de travail pendant douze mois. Selon les journaux de Tamedia, ces nouvelles dispositions concernent aussi les employés et entreprises suisses. Rien qu’en 2025, UBS a déjà envoyé plus de 50 collaborateurs aux États-Unis avec ce visa, Novartis près de 30 et Nestlé environ 20.
Soleure, ville la moins sûre de Suisse
La ville de Soleure est statistiquement l’endroit au plus haut taux de criminalité en Suisse. Dans les ruelles de cette ville baroque aux airs paisibles, la criminalité et les problèmes liés à la drogue se propagent, rapporte Blick. D’après les statistiques criminelles de 2024, Soleure est la ville la plus criminelle de Suisse avec environ 270 infractions pour 1000 habitants. Selon le reportage du quotidien suisse, un climat de peur règne à Soleure. Une scène ouverte de consommation de drogue, notamment de crack, s'est installée dans la ville.