Restructuration et licenciements
«20 minutes» et matin.ch lancent une pétition pour sauver le journal papier

Le personnel de «20 minutes» et du matin.ch proteste contre le plan de restructuration de TX Group à Genève et Lausanne. Une pétition distribuée dénonce la suppression du journal papier et de dizaines d'emplois.
Publié: 10.07.2025 à 10:19 heures
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Dernière mise à jour: 10.07.2025 à 10:24 heures
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TX Group avait annoncé le 17 juin supprimer la version papier pour le «20 minutes» et son pendant alémanique.
Photo: KEYSTONE
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ATS Agence télégraphique suisse

Le personnel de «20 minutes» et du matin.ch s'est mobilisé jeudi matin en gare de Genève et Lausanne. Une pétition a été distribuée aux passants pour protester contre le plan de restructuration de l'éditeur TX Group, lequel prévoit l'abandon du journal papier et la suppression de dizaines de postes.

Titrée «Prenez 20 secondes pour sauver 20 minutes», la pétition rappelle que la version papier du quotidien est menacée de disparition dès le 1er janvier 2026. Quant à la version numérique, qui sera jumelée avec celle du matin.ch, elle ne comptera plus qu'environ 20 personnes, contre 60 actuellement. Cette restructuration va priver «une large part de la population d'un accès simple, rapide et gratuit à l'information», affirme la pétition.

Disparition du papier

Selon les syndicats qui ont participé à cette opération, les collaborateurs entendent par cette action «dénoncer le démantèlement incessant de la presse, défendre leurs emplois, leur journal, leur métier, et affirmer leur engagement envers leur lectorat.»

TX Group a annoncé cette réorganisation le 17 juin. Outre la disparition du format papier pour «20 minutes» et son pendant alémanique «20 Minuten», les rédactions seront regroupées dans une rédaction nationale répartie entre Lausanne, Berne et Zurich, entraînant la fermeture de plusieurs bureaux régionaux. Ces mesures pourraient entraîner la suppression d'un maximum de 80 postes à plein temps.

Pour TX Group, ces mesures sont nécessaires pour répondre à «l'évolution rapide des usages médiatiques et la baisse continue des revenus issus de l'impression».

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