Il roulait en direction du Valais… mais pas du bon côté de la route. En pleine nuit, ce mercredi 25 juin vers 2h10, la police vaudoise a reçu plusieurs appels signalant une voiture à contresens sur l'A9, entre le tunnel de Glion et Villeneuve.
«Ce véhicule circulait sur la chaussée côté montagne, en direction du Valais, dont deux portions – notamment une dans le tunnel – étaient réduites à une seule voie en raison de travaux», précise ce matin le communiqué policier. A hauteur de Rennaz, les gendarmes ont placé une herse pour le stopper. Mais cela n'a pas suffi à l'arrêter dans sa dangereuse course.
«Quelques kilomètres plus loin», le conducteur s'est arrêté «pour effectuer un demi-tour». A-t-il réalisé que tout ne tournait pas rond? En tout cas, c'est là qu'une patrouille de police a pu l'interpeller. «Aucune personne n’a été blessée lors de ces événements», rassurent les forces de l'ordre.
Bien au-delà de la limite
L’automobiliste, un ressortissant italien de 59 ans, a été emmené au Centre de gendarmerie mobile de Rennaz pour la suite de la procédure. Et le test d'alcoolémie n'a pas joué en sa faveur: la police a mesuré son taux d'alcool dans le sang à 1,16 mg/l, soit 2.32‰. C'est évidemment bien plus que les 0,5‰ autorisés.
Résultat? Une dénonciation au Ministère public et la saisie de son permis de conduire sur-le-champ. La police rappelle que «l'alcool, même à petite dose, fait baisser considérablement la réaction et inhibe plusieurs facultés telles que la vision, la concentration ou la coordination». Si vous observez un contresens ou qu'il est annoncé sur votre tronçon, la police demande de se rabattre impérativement sur la voie de droite, de ne dépasser sous aucun prétexte, de quitter l’autoroute à la prochaine sortie et de se plier à ses injonctions éventuelles.