Les préaux genevois sont de véritables fournaises. Couverts de bitume avec quelques pauvres arbres et peu de mobilier, ils ne protègent pas les élèves et les enseignants des fortes chaleurs, révèle la «Tribune de Genève» ce lundi 18 août. Une étude menée par le Département du territoire auprès de 40 établissements scolaires indique que dans 60% d'entre eux, l'ombre des arbres dans les préaux est «déplorable».
A cause du bitume, le sol est complètement imperméable et l'eau de pluie n'est pas exploitée. De plus, dans certains quartiers modestes avec peu d'infrastructures, les préaux d'école deviennent le seul espace public pour se retrouver.
Des pistes de solution
Même les établissements construits il y a une dizaine d'années, comme le CO de Drize et l'Ecole Aimée-Stitelmann, ne seraient pas adaptés à notre climat actuel. Cependant, la plupart des écoles ont un grand potentiel de transformation, notamment les CO Grandes Communes, du Renard, de Cayla, de l'Aubépine et des Coudriers.
Certains établissements n'ont besoin que de légères modifications pour améliorer le quotidien des élèves, comme les CO de Vuillonnex et de Bois-Cara, les Collèges Rousseau et Sismond et l'Ecole de commerce Raymond-Uldry. Le projet pilote de végétalisation au Cycle du Sécheron pourrait aussi être une piste à suivre.