A Genève, le peuple est appelé aux urnes dimanche pour remplacer Antonio Hodgers, qui a démissionné du Conseil d'Etat au milieu de la législature. Dix candidats sont en lice lors de ce premier tour qui s'annonce très ouvert avec une gauche presque unie, une droite dispersée et cinq indépendants en embuscade.
Les Vert-e-s jouent gros. Ils doivent conserver leur seul siège à l'exécutif cantonal où ils sont présents depuis 1997. Nicolas Walder, conseiller national et ex-maire de la Ville de Carouge, défend le camp rose-vert. Favori de ce premier tour, il est en concurrence avec le vétéran Rémy Pagani, représentant de l'extrême-gauche.
Eventuel 2e tour le 19 octobre
La droite veut absolument prendre le siège laissé vacant par Antonio Hodgers afin d'ancrer davantage l'exécutif dans le camp bourgeois. Mais elle part en ordre complètement dispersé. Le député UDC Lionel Dugerdil, qui a le soutien du PLR, est en lice, de même que le centriste Xavier Magnin, qui fait liste commune avec les Vert'libéraux.
Le MCG fait cavalier seul avec la candidature de Maikl Gerzner, un avocat qui n'avait aucune expérience en politique au début de la campagne. Le parti espère retrouver un siège à l'exécutif cantonal où il n'est plus représenté depuis le départ de Mauro Poggia en 2023.
Cinq candidats hors partis traditionnels se sont aussi lancés dans la course: Anastasia-Natalia Ventouri (Ensemble pour l'Evolution), Olivier Pahud (Evolution Suisse), Philippe Oberson (Le Peuple d'Abord), Rémi Baudoui (Genève. Peut mieux faire) et Béatrice Berthet A Porta (LOCAL, bien sûr! What else!).
Un deuxième tour est prévu dimanche 19 octobre.