Collectif raciste identitaire
Un sticker de Némésis sur l'ordi d'un UDC crée la polémique à Morges

Un autocollant controversé du collectif Némésis Suisse sur l'ordinateur d'un élu UDC provoque des remous au Conseil communal de Morges. Aucune sanction n'est prise contre le conseiller concerné, alors que la gauche voit rouge, note «24 heures» ce mardi.
Publié: 27.05.2025 à 14:28 heures
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Un sticker sur l'ordi d'un élu UDC du collectif Némesis Suisse passe mal à Morges.
Photo: Instagram / Némésis Suisse
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Mathilde JaccardJournaliste Blick

Un autocollant controversé provoque des remous au Conseil communal de Morges. Scotché sur l'ordinateur de Jonathan Schopfer, conseiller communal de l'Union démocratique du centre (UDC), le sticker arbore le logo du collectif «féministe identitaire» Némésis Suisse, connu pour ses positions xénophobes et racistes, relate «24 heures» ce mardi 27 mai.

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Les réactions d'élus de gauche ne se sont pas faites attendre. Le Vert Lucas Brühwiler a pointé du doigt son collègue de Conseil communal, jugeant son geste immoral et rappelant le devoir d'exemplarité des élus.

Aucune sanction

Le collectif Némésis Suisse, qui a émergé en 2019 en France et a fondé sa branche suisse en 2021, est critiqué pour ses actions radicales. Dans les colonnes du quotidien vaudois, Charlène Calderaro, docteure en sciences sociales à l’Université de Lausanne, précise que le groupe promeut une idéologie d'extrême droite et utilise des rhétoriques féministes à des fins racistes et nationalistes.

Jonathan Schopfer n'a pourtant «aucune honte» à soutenir le collectif. Quant aux accusations de racisme, il assure que le collectif suisse n’est pas comparable à la branche française – des dires contestés par l'experte, selon laquelle il n'y a «pas de différence idéologique».

Malgré l'indignation suscitée, aucune sanction n'a été prise contre l'élu UDC pour discrimination. Floriane Wyss, présidente du Conseil communal, précise que ce n’est pas le rôle de l'Exécutif de dire si cet autocollant est acceptable ou non.

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