PostFinance refuse de supprimer l’ensemble des empreintes vocales de ses clients d’ici au 1er octobre. L’établissement a déposé un recours auprès du Tribunal administratif fédéral contre une décision du Préposé fédéral à la protection des données et à la transparence.
Le Préposé fédéral à la protection des données et à la transparence. (PFPDT) estime que la reconnaissance vocale effectuée par Postfinance est contraire au droit de la protection des données. Pour lui, le consentement explicite des clients doit en outre être introduit par un «oui» prononcé oralement. La décision du Tribunal administratif fédéral est encore attendue, a fait savoir Postfinance jeudi.
Postfinance juge ces mesures «juridiquement infondées et disproportionnées», d'autant que le PFPDT avait été informé, avant sa décision, qu’un nouveau processus comprenant un «oui» oral serait introduit début 2026. Cette procédure est donc incompréhensible pour la banque, qui regrette l'absence de dialogue. L'enquête du PFPDT a été close le 16 mai.