Les poissons des lacs de Bienne, de Thoune et de Brienz peuvent être consommés en toute sécurité malgré la présence de PFAS, ces polluants industriels dits éternels. Seul un échantillon sur 111 poissons prélevés dans les lacs bernois présentait une teneur supérieure à la limitée fixée dans la législation sur les denrées alimentaires.
Des PFAS étaient présents dans tous les échantillons. Les teneurs dans les gardons, les féras et les perches étaient nettement sous la limite des 35 microgrammes par kilo fixée dans la législation. Un échantillon de brochet du lac de Bienne faisait exception avec une teneur de 10,9 microgrammes alors que la valeur limite est de 7 microgrammes par kilo.
Pas besoin de mesures supplémentaires
Avec le concours de l’Inspection de la pêche et des professionnels de la pêche, le laboratoire cantonal a analysé des poissons prélevés dans les grands lacs bernois de janvier à avril. Les analyses ont été faites sur les quatre espèces les plus pêchées: la féra, la perche, le brochet et le gardon.
Le chimiste cantonal estime qu'il n’est pas nécessaire de prendre des mesures supplémentaires concernant les PFAS présents dans les poissons, a souligné mardi le canton de Berne. Les PFAS sont des produits chimiques industriels qui ne se dégradent pas dans l'environnement. L’être humain les absorbe principalement par l’alimentation.