Que nous réserve l'actu suisse en ce mercredi 4 juin? Blick, avec le soutien de l’ATS, vous présente les cinq infos de la journée à ne surtout pas manquer. Allez hop:
Un hôpital romand accusé de circoncision illégale
Les circoncisions d'enfants en bonne santé sont des lésions corporelles, estime l'association Pro Kinderrechte Schweiz dans les colonnes du «Journal du Jura». Elle a déposé une plainte pénale contre le Centre hospitalier de Bienne (CHB). Selon elle, l'établissement propose des circoncisions même en l'absence de nécessité médicale. Pour l'organisation, il s'agit d'une violation manifeste de la loi: «Couper des parties saines du corps est interdit pour tout être humain, quel que soit son âge ou son sexe – y compris pour les petits garçons, sans défense et surtout sans consentement.» Pro Kinderrechte Schweiz a déposé une plainte pénale contre le CHB en février, mais le Ministère public du Jura bernois-Seeland a rendu une ordonnance de non-lieu. L'organisation a décidé de porter l'affaire devant la Cour suprême du Canton de Berne.
Fraude électorale confirmée à Vernier
Il y a bel et bien eu fraude électorale le 23 mars lors de l'élection du délibératif à Vernier. Neuf écritures identiques ont rempli quelque 280 bulletins sur les 290 qui ont été analysés parmi les 7095 bulletins valables, révèle «Le Temps». L'expertise ordonnée par le parquet genevois est implacable. Tout indique que l'on se dirige désormais vers une annulation probable de l'élection au Conseil municipal. Le 23 mars, le parti Libertés et justice sociale (LJS) avait obtenu six des 37 sièges et plus de 16% des voix, avec un nombre rarement observé de bulletins panachés. Trois candidates d'autres partis (PLR, MCG et PS) avaient, elles aussi, crevé le plafond et battu leur propre tête de liste, à la faveur de bulletins panachés. Mercredi dernier, le Ministère public genevois avait transmis au Conseil d'Etat la copie d'un rapport, s'appuyant notamment sur une analyse graphologique, qui confirmait les soupçons d'irrégularités.
Le TF gifle le canton de Genève
La loi genevoise sur la mendicité est inapplicable, selon le Tribunal fédéral. La haute cour a publié ces derniers temps plusieurs arrêts annulant des condamnations prononcées dans le canton, annoncent «Le Courrier», «Le Temps» et la «Tribune de Genève» en se basant sur un communiqué de l'association de défense des personnes roms, Mesemrom. Les juges de Mon Repos estiment en particulier que la loi genevoise est rédigée de manière trop floue. Genève avait déjà dû revoir sa législation après sa condamnation en 2021 par la Cour européenne des droits de l'homme.
Un courtier fait perdre des millions aux assurés
Les procédures de poursuite s'accumulent contre le courtier en assurance Hestia Conseils, basé à Vétroz (VS). Pour le moment, les mises en faillite, initiées notamment par les caisses maladie Helsana et CSS atteignent au total 300'000 francs, révèle le «Nouvelliste», qui a mené l'enquête avec le magazine «Bon à savoir». Et le Groupe Mutuel va lancer à son tour des procédures, après avoir perdu au moins 500'000 francs, voire «quelques millions», dans l'affaire. La probable faillite de l'entreprise va faire perdre des millions aux assurés, ajoutent les deux journaux, qui détaillent les pratiques abusives d'Hestia dans une course lucrative aux commissions d'assurance. Le patron de l'entreprise n'a pas répondu aux questions des journaux.
Les élus veulent une AVS et une AI plus justes
Après le National, le Conseil des Etats devrait accepter mercredi d'introduire de nouvelles prestations dans les prestations complémentaires à l'AVS et à l'AI, afin que les personnes âgées et celles en situation de handicap puissent rester à domicile plus longtemps. Les députés ont ajouté que les nouvelles prestations devaient aussi prendre en compte le facteur psychosocial de la prise en charge. Les sénateurs devraient approuver cette idée, mais en reformulant la disposition