Quelque 2,5 millions de réfugiés devront être réinstallés l'année prochaine dans des Etats tiers, selon les estimations. Le nombre est en baisse de 400'000 par rapport à cette année, grâce à l'amélioration de la situation en Syrie, alors même que celui de réfugiés dans le monde augmente, a affirmé mardi le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) à Genève.
Les Afghans, les Syriens et les Soudanais du Sud sont toujours ceux qui ont le plus besoin de ces places de réinstallation. L'Iran, la Turquie et le Pakistan sont eux les pays d'où le plus grand nombre de personnes devront être acheminées vers des Etats tiers.
Les Etats-Unis ont annoncé qu'ils reviendraient sur le large accueil qui avait été attribué par le président Joe Biden. «Il y a une réelle inquiétude» parce que plusieurs pays ont décidé de revoir vers le bas le nombre de places qu'ils offrent, a affirmé à la presse une porte-parole.
Celui-ci devrait être le moins important depuis des décennies, inférieur même aux niveaux pendant la pandémie quand de nombreux pays avaient arrêté leurs dispositifs. Cette situation expose les réfugiés à davantage de dangers, ajoute l'agence onusienne. La communauté internationale s'est engagée à la réinstallation de 120'000 réfugiés pour l'année prochaine. Le nombre l'année dernière a atteint 116'000, dit encore le Haut-Commissariat.