Récemment, la vie de Martin Z.* et sa famille s'est davantage apparentée aux montagnes russes qu'à un long fleuve tranquille. Depuis des années, Martin et sa famille luttaient contre des dettes héritées et vivaient au minimum vital. Et ce, après avoir accepté – par erreur – l'héritage de son père avec une montagne de dettes de 800'000 francs.
Mardi, Blick a publié un entretien avec le quarantenaire. Et depuis, une gigantesque vague de solidarité déferle. «Je tremble depuis que je me suis levée ce matin», déclare son épouse, Mélanie.
La raison de cette joie: plus de 43'000 francs de dons ont été récoltés pour la famille, en une seule journée! «Certaines personnes ont donné des montants à quatre chiffres. Des gens que nous ne connaissions pas du tout», raconte Martin avec reconnaissance. Un donateur anonyme a même fait mieux que cela. Anonymement, il a versé la coquette somme de 14'000 francs. «Je suis abasourdi», déclare Martin.
La famille pourrait être libérée de ses dettes cet été
La famille n'est donc pas encore tout à fait sortie d'affaire financièrement. Mais elle est au moins sur la bonne voie. «Nous pourrions effectivement être libérés de nos dettes en août!», déclare Martin au téléphone. L'objectif de donation de sa campagne Gofundme intitulée «Nous ne pouvons plus le faire seuls» est déjà dépassé.
Contexte de l'héritage des dettes: lorsque le père de Martin est décédé en 2010, il a laissé derrière lui une entreprise individuelle de plomberie. Fils unique, il paie alors les salaires de trois employés ainsi que plusieurs factures des fournisseurs. Mais il ne sait pas qu'en réglant ces impayés, Martin perd immédiatement son droit de refuser l'héritage... et les dettes qui vont avec.
«Nous aimerions remercier tout le monde»
Les conséquences sont fâcheuses. Car s'il a également hérité d'une petite maison, Martin a surtout reçu une montagne de dettes. Malgré la vente de la maison, il restait suffisamment d'impayés pour contraindre la famille au minimum vital depuis lors. «Nous ne pouvons pas faire d'excursions, comme aller au zoo ou prendre le train avec notre fils. Pourtant, il adore ça!», souffle Melanie. Une facture imprévue de 9000 francs de l'Office des poursuites de l'Emmental-Haute-Argovie a fini de mettre à genoux la famille à Noël dernier.
Grâce à la solidarité des lecteurs de Blick, la famille peut enfin aller de l'avant. «Nous tenons à remercier tout le monde, je n'aurais jamais cru que c'était possible», déclare Martin. «Nous sommes très contents de ce qui nous arrive.»