Le conseiller fédéral Albert Rösti veut un paysage médiatique fort en Suisse. Invité samedi au 100e anniversaire de la Société régionale «SRG Bern Freiburg Wallis», le ministre UDC a jugé la radio «indispensable» et l'a décrite comme un média majeur.
Pour lui, la radio a conservé une grande importance. Le son original, la rapidité et la sélection des informations présentent des qualités sur les gros titres. C'est aussi un média didactique, a déclaré Albert Rösti à l'occasion du jubilé de la société régionale de la SSR au Kursaal de Berne.
Il a rappelé la panne d'électricité généralisée en Espagne et au Portugal, pendant laquelle les gens ont cherché désespérément des informations et ne les ont trouvées que grâce à des radios à piles. «La radio n'est pas seulement précieuse, elle est toujours indispensable», a déclaré le chef du Département fédéral de la Communication (DETEC).
Opinion révisée
Lorsqu'il était conseiller national, M. Rösti a soutenu l'initiative de l'UDC demandant une baisse de la redevance radio/TV à 200 francs pour les ménages, ce qui obligerait la SSR à faire de lourdes économies. En tant que conseiller fédéral, il a quelque peu révisé son opinion. Albert Rösti rejette les contre-projets du Parlement qui iraient plus loin que le contre-projet du Conseil fédéral.
En juin dernier, le Conseil fédéral a décidé de réduire la redevance radio/TV de 335 francs actuellement à 300 francs par ménage à partir de 2029. Albert Rösti a confiance dans la pérennité de la SSR malgré les conséquences financières et les moins bonnes conditions-cadres. Il s'engage «avec conviction* pour une SSR forte.
Le conseiller fédéral s'est plus généralement prononcé pour des médias forts, y compris privés: «Nous devons prendre soin de nos médias et les maintenir en forme face à la concurrence», a-t-il déclaré. Des médias indépendants et de qualité sont indispensables à la formation de l'opinion et de la volonté démocratique.