Une population croissante a besoin de plus de transports régionaux et locaux. L'Union des transports publics prévoit donc de les réévaluer avec un surcoût de 30% d'ici 2035. Malgré de gros efforts pour améliorer l'efficacité, les entreprises de transport ne peuvent en grande partie pas influencer leurs coûts, a expliqué mercredi à Berne l'Union des transports publics (UTP). Il s'agit notamment des coûts de personnel et d'énergie ainsi que des investissements dans la décarbonisation.
L'UTP rappelle que les plus de 1500 lignes de RER, de bus, de trams, de bateaux et de remontées mécaniques qui desservent toutes les régions du pays dépendent des contributions des pouvoirs publics. Le trafic régional voyageurs est financé à peu près pour une moitié par la clientèle et pour l’autre moitié par la Confédération et les cantons.
Une offre plus étendue liée à la croissance de la population
Ces prochaines années, les transports publics devront faire face à d'importants défis. La croissance de la population exige une offre plus étendue. Dans ce contexte, des mesures d'économie radicales ou une réduction de l'offre sont exclues, signale l'UTP. Elle rejette catégoriquement un report de la décarbonation des transports publics routiers.
Les autorités planifient à juste titre un développement de l'offre de transports publics. La Confédération, les cantons et les communes sont toutefois tenus d'y apporter leur contribution.