Qu'est-ce que nous réserve l'actualité suisse ce jeudi 11 septembre? Pour y répondre, Blick, avec l'appui de l'ATS, vous propose un florilège des actus qui vont compter aujourd'hui. C'est parti:
La police judiciaire fédérale manque d'enquêteurs
En raison du durcissement du contexte sécuritaire et de la complexité croissante des enquêtes, qui consomment davantage de ressources, des procédures importantes seraient retardées, voire pas ouvertes du tout. Selon l'audit, il est recommandé à l'Office fédéral de la police (Fedpol) d'évaluer, en collaboration avec le Ministère public de la Confédération (MPC), les besoins concrets en personnel d'enquête supplémentaire. Ce faisant, il convient également de réaliser des économies et des optimisations. Fin juin, la Commission de la politique de sécurité du Conseil national avait déjà adopté une motion demandant une augmentation progressive des effectifs de la PJF de 200 postes d'ici 2035.
Thomas Wiesel invité à coanimer un culte
La paroisse réformée de Gland (VD) a invité Thomas Wiesel pour codiriger le culte de la Fête des récoltes du 14 septembre dont la thématique sera la résurrection de Lazare, rapporte «La Côte». But de l'initiative: «offrir une parole différente, susciter la curiosité et attirer ceux qui ne franchissent plus le seuil du temple», explique la pasteure Chantal Rapin. Sa collègue, la diacre Christel Matthey, insiste: «il ne s’agit pas de plaquer de l’humour, mais de construire un dialogue avec profondeur.» Alors que l'initiative est saluée par l'exécutif de l'Eglise évangélique réformée vaudoise, l’humoriste promet de rester respectueux: «je veux faire rire avec le texte, pas me moquer des croyants.» Le cachet de l'humoriste, qui avoisine les 8000-9000 francs, sera payé grâce à un legs destiné à «promouvoir le protestantisme».
Le groupe valaisan Altis croule sous les dettes
La crise est totale chez Altis. Le groupe énergétique du Val de Bagnes (VS) affiche 55 millions de dettes et une trésorerie vide. Vingt-cinq emplois sur 130 seront supprimés, relate «le Nouvelliste». «Quand on est arrivés et qu’on a demandé l’état de la trésorerie, on nous a répondu qu’il n’y en avait pas», a dit Stéphane Luisier, nouveau président du CA, mercredi à un Conseil communal médusé. TVA impayée, salaires menacés, explosion des coûts administratifs et diversification hasardeuse: la situation est apocalyptique. Pour éviter la faillite, la commune actionnaire a débloqué 13 millions en urgence, mais il faudra encore 2 millions en octobre. Pendant que la dette s’accumule - 32 millions dus à la commune, 23 millions aux banques -, un audit est en cours pour déterminer les responsabilités et des assainissements ont été annoncés.
Près de 10 millions en jeu pour Blatten
Le Grand Conseil valaisan doit valider ce jeudi, en une ou deux lectures le décret en faveur de la commune de Blatten. Il devra également se prononcer sur l'octroi d'un crédit supplémentaire au budget 2025 de 10 millions de francs. Cette contribution de solidarité doit permettre de satisfaire rapidement et sans formalité aux besoins les plus urgents de la population et des entreprises du lieu, raison pour laquelle le principe de subsidiarité ne sera pas appliqué.
Crèches: le Parlement divisé sur l’ampleur du soutien fédéral
Alors que les Chambres fédérales ont déjà validé une nouvelle allocation de garde pour enfants jusqu'à huit ans, elles sont divisées sur la poursuite des conventions-programmes avec les cantons et sur une aide fédérale. Le Conseil des Etats devrait se rallier jeudi au National en approuvant le maintien de ces conventions. Il devrait cependant n'accepter que la moitié des 200 millions de francs sur quatre ans voulus par le National. Le Parlement est également en désaccord sur les modalités de ces conventions et de l'allocation de garde. Dans la foulée, le Conseil des Etats devrait refuser l'initiative populaire sur les crèches du PS, au profit de ce nouveau modèle, proposé comme contre-projet indirect.