Contre-projet des Etats
Le camp bourgeois divisé face à la neutralité dans la Constitution

L’inscription de la neutralité dans la Constitution ne fait pas l’unanimité à droite. UDC, PLR et centristes s’opposent sur le contre-projet des Etats, accusé de flou ou de neutralité affaiblie, révélant une fracture au sein du camp bourgeois.
L'initiative sur la neutralité tout comme le contre-projet direct du Conseil des Etats veulent inscrire la neutralité dans la Constitution fédérale (archives).
Photo: ANTHONY ANEX
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ATS Agence télégraphique suisse

L'ancrage dans la Constitution fédérale de la neutralité perpétuelle et armée de la Suisse est loin de faire l'unanimité même au sein du camp bourgeois. Les partis du centre-droit sont divisés sur le contre-projet du Conseil des Etats à l'initiative sur la neutralité.

Le texte «Sauvegarder la neutralité suisse» issu de Pro Suisse et de membres UDC veut inscrire dans la Constitution la neutralité perpétuelle et armée avec une interdiction quasi totale pour la Suisse de participer à des sanctions. En désaccord avec cette disposition, la Chambre des cantons lui a opposé un contre-projet direct, porté par le Centre.

Alliance Sécurité Suisse, qui réunit des élus UDC, PLR et centristes n'a pas participé à la procédure de consultation qui s'achève ce mardi. Un signe que les partis bourgeois sont divisés sur la question.

Le contre-projet propose une «neutralité light», critiquent les initiants tandis que l'UDC juge problématique un «flou intentionnel». Pour la gauche, un contre-projet est inutile, voire contre-productif.

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