Concerts de rap à Neuchâtel
Un spectateur vide son spray au poivre dans la foule

Environ 6000 personnes étaient réunies samedi soir aux patinoires du Littoral, lors de The Beat Festival. Si l'événement mettant à l'honneur le rap français s'est déroulé sans incident majeur, les samaritains ont tout de même dû prendre en charge près de 60 personnes.
Publié: 29.11.2021 à 08:56 heures
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Dernière mise à jour: 29.11.2021 à 09:15 heures
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Samedi soir, The Beat Festival (ici à l'Arena de Genève) faisait son show à Neuchâtel pour la première fois.
Photo: Keystone
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Antoine HürlimannResponsable de l'actualité de L'illustré

L’affiche avait de quoi faire rêver tous les aficionados de rap français. Maes, Koba LaD, Gazo (qui avait laissé un souvenir amer lors de son dernier passage en Suisse), Soso Maness, SDM… La crème du genre était réunie pour la première fois samedi soir aux patinoires du Littoral, à Neuchâtel, à l’occasion de The Beat Festival. Si l’événement tant attendu dans l’Arc jurassien s’est déroulé sans incidents majeurs, quelques débordements ont toutefois émaillé la fête.

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Durant les concerts, qui se sont enchaînés entre 19h et 2h du matin, l’ambiance était chaude et électrique. À cause des mouvements de foule, plusieurs personnes — majoritairement des femmes — ont dû être extraites des premiers rangs par des agents de sécurité, rapporte «ArcInfo». Toutes et tous ont cependant quitté la salle sur leurs deux pieds. Ouf.

Une centaine d’effectifs mobilisés

Toujours selon nos confrères, les organisateurs ont veillé au grain durant la soirée et s’étaient bien préparés à toute éventualité. Entre la production, la sécurité et les samaritains, une centaine d’effectifs était mobilisée. Et les secouristes n’ont pas chômé: environ une soixantaine de personnes a dû être prise en charge.

Fait plus surprenant et surtout plus dérangeant, un spectateur a fait usage de son spray au poivre pour des raisons indéterminées. Quelques personnes ont été brièvement incommodées. Les bars, quant à eux, étaient tenus par des employés sensibilisés à la problématique du GHB.

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«Le personnel a été informé des symptômes à surveiller et de la conduite à adopter envers le public», a expliqué au quotidien neuchâtelois Karim Shili, responsable de l’événement. Un effort probablement payant, puisque aucun cas n’a été signalé aux organisateurs à la fin de l’événement. La police, quant à elle, n’a pas eu à intervenir durant la soirée.

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