Améliorer la coopération
La Suisse va pouvoir participer au projet de défense de l'UE

L'UE approuve la participation suisse à un projet de cyberdéfense. Le Conseil de l'UE autorise l'Estonie à inviter la Suisse au projet Pesco «Cyber Ranges Federation». Cette collaboration vise à améliorer la coopération dans le domaine de la cyberdéfense.
Publié: 20.05.2025 à 12:43 heures
L'Union européenne a autorisé la suisse à participer à un projet de cyberdéfense. (image d'illustration)
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ATS Agence télégraphique suisse

Le Conseil de l'Union européenne a approuvé mardi la participation de la Suisse à un projet européen de défense dans le domaine cybernétique. La conclusion d'un arrangement administratif est encore nécessaire pour une participation formelle.

La participation de la Suisse au projet «Cyber Ranges Federation» (CRF) apporte une «valeur ajoutée considérable et un bénéfice mutuel» avec le développement du terrain d'entraînement cybernétique suisse et du campus de cyberdéfense, a fait savoir le Conseil de l'UE mardi. La décision autorise formellement l'Estonie, en tant que coordinateur du projet, à inviter la Suisse au projet Pesco.

Améliorer la coopération

Sous le terme Pesco (Permanent Structured Cooperation), l'UE organise la coopération des Etats membres dans le domaine de la politique de sécurité et de défense. Les Etats tiers de l'UE qui partagent les valeurs de l'UE et qui ne contreviennent pas aux intérêts de l'UE en matière de sécurité et de défense peuvent être associés à des projets sur demande.

L'année dernière, la Confédération avait demandé à l'UE une participation de la Suisse aux projets CPR et Military Mobility (MM). CPR a pour but d'améliorer la coopération dans le domaine de la cyberdéfense, comme il avait été dit à l'époque. Les environnements de simulation informatique de plusieurs pays doivent être reliés pour un environnement d'exercice plus réaliste.

En janvier 2025, les Etats de l'UE avaient déjà approuvé la participation de la Suisse à MM. Le projet vise à simplifier la mobilité militaire sur le territoire européen. Ainsi, les demandes de transports transfrontaliers pourront à l'avenir être traitées et approuvées en quelques jours.

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