Alarme à Genève
Une école retranchée par peur d’un tireur

Mardi après-midi, un important dispositif policier a été déployé dans la zone des Nations Unies, à Genève, a appris Blick. En cause, un potentiel tireur dans une école.
Publié: 05.10.2021 à 19:13 heures
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Dernière mise à jour: 06.10.2021 à 14:18 heures
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Alexandre Cudré

Ce mardi, un important dispositif policier a été aperçu dans les alentours du Campus des Nations de l'Ecole Internationale de Genève, a appris Blick. En cause: une alerte pour un possible tireur.

«Alerte Amok»

Contactée, la police confirme avoir reçu une «alerte Amok» vers 16h15, c'est-à-dire la présence d’un potentiel tireur en mouvement, comme ce fut le cas dans certaines écoles américaines. «Nous avons engagé les moyens prévus dans ce genre de situation», nous indique un porte-parole de la police cantonale de Genève.

Un employé d'un restaurant situé à environ 400 mètres des lieux raconte avoir vu un ballet de véhicules d'urgences. «Il y avait des voitures et des fourgons de police, assure-t-il. J'ai aussi vu des voitures civiles avec des gyrophares et des ambulances.»

«Un ami qui avait des collègues dans la zone m'a dit d'éviter de passer par-là pour rentrer chez moi», reprend-il. L'homme indique n'avoir entendu aucun coup de feu.

Les classes se sont retranchées

Aucun tireur n'a pourtant été aperçu sur place, nous confirme la police cantonale. L'école a-t-elle été évacuée? «Non, dans ce genre de situation, ce n'est pas recommandé. Les classes se sont retranchées en attendant que la situation s'éclaircisse.»

Les troupes de police ont levé le camp à 17h55, après avoir fouillé les bâtiments. «Les enquêteurs de la police judiciaire vont désormais devoir déterminer ce qu'il s'est passé», détaille encore la police cantonale genevoise, qui explique que la fausse alerte a été donnée depuis l'école. Elle rappelle que celle-ci est «passible d'emprisonnement ou d'amende».

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