Marco*, employé de la piste de luge d'été de la Heimwehfluh, a tragiquement perdu la vie vendredi à Interlaken. Lors d'une descente effectué à des fins le Suisse a chuté et s'est grièvement blessé. Bien qu'une personne lui ait rapidement prodigué les premiers soins, le jeune homme de 35 est décédé sur les lieux, comme l'a indiqué le directeur de l'exploitation bernoise à Blick.
Sur les réseaux sociaux, un membre de la famille a lancé un appel à la solidarité en vue d’une commémoration. «Nous nous retrouverons demain soir à 20 heures à la Heimwehfluh», peut-on lire dans une publication Facebook. «Que le plus de personnes possible viennent honorer la mémoire de Marco avec affection.»
«Protestation pacifique»
Les proches invitent les participants à apporter des bougies, qui seront allumées le long de la piste de luge. «Ce doit être un rassemblement paisible, plein d'amour et de lumière.»
La famille évoque également les responsabilités de l’exploitant. Selon elle, cette commémoration servira aussi de «protestation pacifique contre la Heimwehfluh». Elle souhaite que la piste ferme définitivement ses portes et que Marco soit ainsi honoré dignement.
Ce n'est pas la première fois qu'un accident mortel survient sur le parcours. En 2010 déjà, une touriste pakistanaise de 26 ans était décédée sur le même trajet, ce qui avait déjà suscité des inquiétudes sur la sécurité des installations.
L'exploitation a rapidement repris
Le directeur de la Heimwehfluh, David Tschanz, affirme de son côté que la sécurité a toujours été prise au sérieux. «Nous avons arrêté l'exploitation de la piste de luge le jour de l'accident. Mais nous l'avons rouverte dès le lendemain», explique-t-il à Blick.
A ce stade, les circonstances exactes de l’accident restent floues. «Quelque chose a du se passer sur le terrain», avance David Tschanz, en supposant une erreur de conduite de la part de l’employé.
Le directeur insiste sur les efforts entrepris ces dernières années pour renforcer la sécurité. Des coussins en caoutchouc ont été ajoutés, tout comme une seconde ceinture de sécurité, précise-t-il.
*Nom modifié