Les deux meilleures joueuses de la formation du capitaine Heinz Günthardt sortent d'une saison pour le moins compliquée sur le circuit. La championne olympique Belinda Bencic (WTA 13) a certes ajouté un sixième titre à son palmarès (Charleston, USA), mais elle n'a pas dépassé le stade du 3e tour en Grand Chelem.
Jil Teichmann (WTA 35) a quant à elle grimpé jusqu'à la 21e place en juillet, son meilleur classement, après avoir disputé son premier 8e de finale dans un Majeur, à Roland-Garros. Mais la gauchère n'a gagné que cinq des dix-sept matches qu'elle a joués depuis son beau parcours parisien. Viktorija Golubic, elle, a chuté au 77e rang mondial.
La sélection helvétique, complétée par la Grisonne Simona Waltert (119), aborde donc le rendez-vous de Glasgow avec une confiance individuelle en berne. Mais, depuis plus d'une décennie, le capitaine Heinz Günthardt et ses protégées n'ont jamais cessé de clamer leur ambition et leur amour de cette compétition.
Une nouvelle chance à saisir
Le temps ne presse pas encore, Belinda Bencic (25 ans) et Cie ayant encore de belles années devant elles. Mais les opportunités ne seront pas toujours aussi belles que pour cette phase finale 2023, qui se dispute sans la Russie, tenante du trophée et exclue à la suite de l'invasion de l'Ukraine, et sans la numéro 1 mondiale, Iga Swiatek, qui a renoncé à représenter la Pologne en Ecosse.
Sur le papier, seuls les Etats-Unis - qui alignent les 3e et 4e mondiales, Jessica Pegula et Coco Gauff - et la République tchèque - qui présente un effectif très homogène - semblent supérieurs à la Suisse. Mais Pegula, Gauff, Barbora Krejcikova et Katerina Siniakova débarqueront en droite ligne du Texas, où elles ont disputé le Masters. Et ces deux équipes figurent dans le même groupe (D).
Attention au Canada
Si tout semble possible pour une formation helvétique particulièrement motivée, il s'agira néanmoins avant tout de passer la phase de groupes. Et la tâche de la Suisse, pourtant tête de série numéro 1, ne s'annonce guère aisée dans la poule A: l'Italie et, surtout, le Canada, constituent des adversaires redoutables. Et seule la 1re place permettra de poursuivre l'aventure.
Les Suissesses entameront cette phase finale mercredi matin, face à l'Italie de Martina Trevisan (WTA 27). Elles en découdront vendredi avec le Canada, qui compte dans ses rangs la championne de l'US Open 2019 Bianca Andreescu (WTA 46) et la finaliste malheureuse de l'US Open 2021 Leylah Fernandez (WTA 40). L'affrontement avec les joueuses à la feuille d'érable pourrait bien être décisif.
(ATS)