Le forfait de Holger Rune (10), vainqueur-surprise du Masters 1000 de Paris, enlève forcément un peu de piquant à une épreuve qui n'attribue aucun point ATP. Lorenzo Musetti est ainsi le seul top 40 présent à Milan, alors que le vainqueur sortant Carlos Alcaraz (1) avait forcément renoncé à ce rendez-vous, lui qui était qualifié pour les finales des «adultes».
Un groupe très relevé pour Stricker
Pas de chance pour lui, Dominic Stricker se frottera à l'Italien, vainqueur du récent ATP 250 de Naples dans des conditions de jeu similaires, dès la phase de poules. Et le gaucher bernois entamera son tournoi mardi vers 21h00 face au deuxième joueur le mieux classé présent à Milan, Jack Draper (41).
Le champion junior de Roland-Garros 2020 n'a encore jamais affronté le gaucher britannique de 20 ans, qui s'est révélé cette année en atteignant le dernier carré sur le gazon d'Eastbourne avant de se hisser en quarts de finale du Masters 1000 de Montréal. Il se mesurera d'ailleurs aussi pour la première fois à Lorenzo Musetti et à Tseng Chun-Hsin (90), dernier joueur du groupe vert.
Le Bernois en confiance
Dominic Stricker ne peut que bien faire dans ce Masters M21, où la dotation est extrêmement alléchante (82'500 dollars sont garantis pour disputer ses trois matches dans le Round Robin, et le lauréat peut empocher 432'750 dollars s'il termine invaincu). A l'aise en indoor, il est en confiance et débarque à Milan fort du meilleur classement de sa jeune carrière.
Le talentueux Bernois n'a certes pas totalement confirmé sur l'ATP Tour les remarquables résultats obtenus en 2021 (quarts de finale à Genève et Stuttgart), ne dépassant jamais le 2e tour sur le circuit principal. Mais il a poursuivi sa progression, avec deux nouveaux titres conquis sur le front des Challengers dont un en début d'année en salle sur surface rapide (Cleveland).
Dominic Stricker a qui plus est obtenu ses résultats les plus probants sur l'ATP Tour au cours des dernières semaines. Il a ainsi battu deux joueurs figurant parmi les 40 premiers de la hiérarchie en salle en octobre (Botic van de Zandschulp à Anvers, Maxime Cressy à Bâle), à chaque fois en deux sets. De quoi lui autoriser tous les espoirs à Milan, où ses fulgurances pourraient faire merveille.
