Un Euro par adversaire battu
Sur la Vuelta, Gino Mäder collecte de l'argent en faveur de l'environnement

Gino Mäder collecte des fonds pour la protection de l'environnement lors de la Vuelta. Un sujet qui lui tient à cœur. Et il est également impliqué dans d'autres domaines.
Publié: 18.08.2021 à 16:22 heures
|
Dernière mise à jour: 18.08.2021 à 16:25 heures
Partager
Écouter
Mathias Germann, Matthias Davet (adaptation)

Plus il roule, plus son porte-monnaie se vide! Le cycliste professionnel Gino Mäder paie un Euro pour chaque coureur qu'il bat à la Vuelta. Jour après jour, c'est-à-dire pendant trois semaines.

Il souhaite faire don de l'argent collecté à la protection de l'environnement après le tour. «J'ai de nombreux privilèges en tant que cycliste et je suis conscient de mon impact, le plus souvent négatif, sur l'environnement. Mais j'essaie de faire quelque chose», explique le coureur de la formation Bahrain-Victorious.

Il ne sait pas encore exactement quelle organisation recevra son argent. C'est pourquoi il a appelé les internautes à lui envoyer des suggestions sur Twitter. «Je découvre des projets que je n'aurais probablement pas trouvés avec une simple recherche sur internet», avoue Gino Mäder.

Contenu tiers
Pour afficher les contenus de prestataires tiers (Twitter, Instagram), vous devez autoriser tous les cookies et le partage de données avec ces prestataires externes.

184 coureurs participent à la Vuelta. Lors de la première étape, un contre-la-montre individuel, Gino Mäder a terminé à la 31e place. Il s'est donc appauvri de 153 euros. Après la quatrième étape, il a déjà récolté la coquette somme de 609 euros. «Plus il y en a, mieux c'est», sourit le Saint-Gallois.

Dans l'équipe Bahrain-Victorious, il a avant tout un rôle de coéquipier. Mais depuis ses victoires d'étape sur le Giro et dans l'étape reine du Tour de Suisse, tout le peloton sait de quoi il est capable.

Il voyage en train

Mais d'où vient l'engagement du Suisse en faveur de l'environnement? Tout simplement parce que cette question le tient à cœur. Il est végétarien, prend le train chaque fois que possible pour ses voyages et fait ses courses de manière durable. «Et je voudrais une voiture électrique et à hydrogène. Malheureusement, je n'en ai pas encore les moyens», explique Gino Mäder.

Contenu tiers
Pour afficher les contenus de prestataires tiers (Twitter, Instagram), vous devez autoriser tous les cookies et le partage de données avec ces prestataires externes.

Il avait déjà envisagé de faire quelque chose dans ce sens durant l'hiver 2020. Le cycliste danois Mads Pedersen s'était lancé dans un projet similaire pour les victimes des incendies en Australie et avait inspiré le Saint-Gallois.

«Je me suis assez longtemps posé la question si cela avait sa place sur les réseaux sociaux», explique le spécialiste de la montagne. L'accueil a été formidable, il a déjà reçu des centaines de réponses et des milliers de likes. «Cela me rend heureux et j'espère récolter le plus d'argent possible», dit-il.

Partager
Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la