Qualifié par l'UCI de «parcours le plus difficile de l'histoire», le tracé de 267,5 km de la course en ligne masculine des Mondiaux de Kigali a laissé des traces. Malgré l'engouement populaire au bord des routes et un soutien de tous les instants, de nombreux coureurs n'ont pas franchi la ligne d'arrivée. À peine plus de 18 % de ceux qui se sont élancés ont terminé la course, dont le vainqueur Tadej Pogačar.
«Une souffrance rare»
Les raisons expliquant ces nombreux abandons sont variées — d’un problème technique à des conditions climatiques extrêmes, en passant par des maladies — mais la complexité du parcours revient régulièrement. «Je suis rarement arrivé à un stade de souffrance comme celui-ci», confiait notamment le Français Paul Seixas à l’arrivée.
À titre de comparaison, en 2019, lors d'une édition là aussi particulièrement difficile – cette fois-ci en raison des conditions météorologiques dantesques et une forte pluie – ils n’étaient que 46 à terminer les Mondiaux 2019 dans le Yorkshire. Comme quoi, l'épreuve de Kigali semble avoir atteint un niveau de complexité supplémentaire.