L'ambiance était à la détente et aux sourires ce jeudi matin à Beaulieu. Après des mois, voire des années de préparatif, la Fête fédérale de gymnastique pouvait enfin débuter. «Bienvenue chez vous», a lancé Cédric Bovey, son président, devant une assemblée d'officiels, de représentants des médias et de son comité.
Après un hymne, chanté en live dans les langues nationales, il y a eu la fameuse passation de la bannière, entre Aarau 2019 et Lausanne 2025. Un moment forcément émouvant pour le membre de la FSG Vevey-Ancienne. Interview.
Cédric Bovey, ça y est la Fête fédérale de gymnastique est lancée! Quelles sont les émotions qui vous traversent en ce moment?
Il y a énormément de fierté et de reconnaissance. L'organisation d'une Fête fédérale est un travail en commun et les équipes sont juste exceptionnelles. Elles font un travail de fou. Il y a donc de la fierté, la joie et le respect pour toutes ces équipes.
On sait que c'est un immense travail, sur ces derniers mois, voire années. Qu'est-ce que cela représente?
La Fête fédérale, c'est plus de 220 membres du comité d'organisation – des structures, qui gèrent plus d'une dizaine de commissions sur tous les plans, que ce soit la logistique, le sport, la sécurité. C'est quelque chose de gigantesque comme on ne connaît pas d'autres événements.
C'est en effet 350'000 minutes de sport réparties sur ces 10 jours de compétition. C'est ce jeudi que tout débute. C'est le moment où on va pouvoir se rendre compte que tout a bien été mis en place, que tout va fonctionner?
C'est le moment où on se rend compte qu'il y a plein de choses qui fonctionnent, mais aussi plein de choses qu'on a oubliées et c'est normal. Ces premiers jours sont dévolus à faire en sorte que toutes les pièces du puzzle s'imbriquent ensemble.
Maintenant que la Fête fédérale est lancée, quel va être votre rôle pendant ces dix prochains jours?
Il y aura beaucoup de relations médias mais également de suivi du travail des équipes. Il faudra essayer de résoudre les différents problèmes qui pourraient arriver. Mais aussi de participer à la compétition puisque, en tant que gymnaste, je prends part à cette Fête.
On entend souvent les organisateurs se réjouir du dernier soir pour pouvoir souffler, c'est votre cas?
Nous, on se réjouit de tout! De la préparation, du début, de la Fête et de la fin.