Les coulisses du media day
Avant les choses sérieuses, les Suissesses ont appris le sirtaki

Ce lundi, l’équipe de Suisse féminine a atterri en Grèce pour y disputer l’Eurobasket 2025. Peu après avoir posé leurs valises à l’hôtel, les joueuses ont filé à la salle pour des shootings et autres activités. Ambiance sur place.
Publié: 11:29 heures
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Viktoria Ranisavljevic et la Suisse sont bien arrivées au Pirée.
Photo: FIBA
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Matthias DavetJournaliste Blick

En arrivant dans la salle d’entraînement du Pirée, les joueuses de l’équipe de Suisse sont ébahies. Il faut dire que des photographes les attendent, fumée prête, ainsi qu’une danseuse du sirtaki. Pour ces femmes qui ont l’habitude, pour quelques-unes, d’évoluer dans l'anonymat le plus complet, elles sont reconnaissantes de ce qui leur arrive.

«Je n’avais pas vraiment réalisé jusque-là, mais je commence gentiment», explique Nancy Fora, membre de l’effectif. Après un passage par la case maquillage pour celles qui le voulaient, les shootings étaient de mise. «C'est une dinguerie, lâche Nadia Constantin. Ils nous ont mis les petits plats dans les grands et c'est une chance unique. Je vis le truc à fond!» Même si elle a déjà vécu ce genre de moments avec le 3x3, c'était infime par rapport aux moyens mis en place par l'Eurobasket.

Alors que la capitaine Evita Herminjard s'est appropriée l'enceinte de Vania Apostolidou, danseuse professionnelle grecque, celle-ci commence à lui montrer les mouvements basiques du sirtaki. Rapidement, d'autres joueuses se joignent au duo et toutes ensemble, se lancent dans la danse traditionnelle grecque.

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Parmi elles, la meneuse du Nyon Basket Féminin, Laure Margot, qui avoue avoir testé pour la première fois le sirtaki. «Ce n'était pas si mal, non?, nous lance-t-elle. Après, il n'y a pas photo: on est quand même meilleures avec un ballon entre les mains. Mais ça nous fait décompresser.»

«On n’est pas à l’Eurovision ici»

François Gomez, le sélectionneur, a un peu moins goûté aux activités proposées par les organisateurs grecs. Rapidement après ses photos obligatoires, le coach est sorti de la salle avec ses deux assistants. Revenu brièvement pour une interview, le Français n’a pas eu sa langue dans sa poche, comme toujours. «On a tout fait pour être là et on se doit d’être concentrés», souligne-t-il.

François Gomez est venu poser pour ses photos obligatoires, avant de filer.
Photo: FIBA

Directement, François Gomez est parti travailler en compagnie de son staff. «Quand je les vois, je me dis que je vais vite les remettre dans le bain, sourit-il malicieusement. Ce n’est pas l’Eurovision ici.» Le Tricolore, qui ne se dit pas rassuré par la préparation (5 matches, 5 défaites), demande une plus grande capacité d’écoute de la part de son équipe. Et il a promis de ne pas s’énerver contre ses protégées lors de l’entraînement qui suivait les activités médiatiques. Également présent à ce moment, Blick confirme qu’il a tenu sa promesse.

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