«Je parlerai très bientôt à Poutine», affirme Trump
«Je lui parlerai bientôt. Très bientôt. Dans les prochains jours.» Le président américain Donald Trump, qui fait référence à Vladimir Poutine, a annoncé une nouvelle étape dans la lutte pour la paix en Ukraine.
«Ecoutez, nous allons y parvenir», a poursuivi Trump, faisant référence à la situation de plus en plus tendue entre la Russie et l’Ukraine, notamment après l'attaque contre le gouvernement.
Outre l'appel téléphonique à venir, un autre signe indique que des progrès ont été réalisés vers une résolution du conflit en Ukraine. Trump a subtilement évoqué une visite à Washington de plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement européens la semaine prochaine. Cependant, rien n'a encore été confirmé.
Trump fait monter la sauce
Face à l'incertitude qui entoure le sommet pour la paix entre les présidents russe et ukrainien, Donald Trump s'essaie à la métaphore culinaire.
«Nous allons voir si Poutine et Zelensky vont travailler ensemble. Vous savez, c'est un peu comme l'huile et le vinaigre. Ils ne s'entendent pas très bien, pour des raisons évidentes», a dit le président américain pendant un court échange avec des journalistes.
Source: AFP
Les Ukrainiens doivent se préparer à l'hiver à cause de frappes russes sur le secteur de l'énergie
Les Ukrainiens doivent se préparer à d'éventuelles coupures de courant pendant l'automne et l'hiver, a averti lundi un important fournisseur d'électricité, la Russie continuant de viser les infrastructures énergétiques en Ukraine.
Depuis le début de l'invasion russe en 2022, des millions de personnes ont été plongées dans l'obscurité par les attaques. «Compte tenu des récents bombardements, il n'y a pas vraiment lieu d'être optimiste» pour les mois à venir, a estimé sur Facebook Serguiï Kovalenko, le directeur général de Yasno, la compagnie ukrainienne de fourniture d'électricité et de gaz.
Il a appelé les Ukrainiens à se préparer à des rationnements dans leur consommation énergétique en faisant le «plein de batteries mobiles et de lampes de poche».
Source: AFP
«Le plan impérialiste de Poutine ne se terminerait pas avec la conquête de l'Ukraine», estime Merz
La conquête de l'Ukraine ne serait «qu'un début» pour la Russie de Vladimir Poutine, a accusé lundi le chancelier allemand Friedrich Merz. «Tout indique que le plan impérialiste de Poutine ne se terminerait pas avec la conquête de l'Ukraine, mais que ce ne serait qu'un début», a-t-il déclaré lors de la conférence annuelle réunissant les ambassadeurs allemands.
L'Allemagne assiste «quotidiennement à des attaques hybrides de la Russie de plus en plus intenses et agressives», visant notamment ses «infrastructures», a aussi accusé Friedrich Merz. Berlin observe «les provocations» de Moscou «en mer du Nord et en mer Baltique», a ajouté le chancelier, pour qui «la Russie et la Chine tentent de sécuriser des sphères d'influence en Europe du Sud-Est».
Source: AFP
Kiev estime que Moscou dispose entre «trois et six fois plus» de ressources sur le front
La Russie a au minimum «trois fois plus» de forces et des ressources que l'Ukraine sur la ligne de front, a estimé lundi le commandant en chef des armées ukrainiennes, Oleksandre Syrsky. «Actuellement, l'ennemi bénéficie de trois fois plus de forces et de ressources» et, dans «les secteurs principaux» du front, jusqu'à «quatre à six fois» plus, a-t-il expliqué dans un communiqué sur Facebook faisant le bilan du mois d'août.
Oleksandre Syrsky s'est toutefois félicité d'un bilan «positif», après avoir dû récupérer «des territoires perdus» et «stabiliser» la région. Selon lui, les forces ukrainiennes ont repris le contrôle de 58 kilomètres carrés et de plusieurs localités.
Source: AFP
Trump se dit «pas content» après l'attaque russe record contre l'Ukraine
Le président américain Donald Trump a déclaré dimanche qu'il n'était «pas content» en réaction au plus important bombardement aérien russe jamais effectué sur l'Ukraine, tuant quatre personnes et provoquant des incendies dans des bureaux gouvernementaux à Kiev.
«Je ne suis pas pas content. Je ne suis pas content de la situation dans son ensemble», a insisté Donald Trump auprès de journalistes qui l'interrogeaient sur l'attaque survenue dimanche matin, ajoutant: «Je ne suis pas ravi de ce qui se passe là-bas.»
Source: AFP
La Russie a lancé plus de 800 drones et missiles, selon l'armée de l'air
La Russie a tiré au moins 805 drones et 13 missiles sur l'Ukraine entre samedi soir et dimanche matin, la plus grande attaque aérienne depuis le début du conflit, selon l'armée de l'air ukrainienne.
«Les unités de l'armée de l'air ont détecté et suivi 818 vecteurs d'attaque aérienne», a-t-elle écrit sur Telegram. Les défenses aériennes ont abattu ou neutralisé 747 drones et quatre missiles, a ajouté l'armée de l'air.
Source: AFP
Le siège du gouvernement d'Ukraine incendié après des frappes russes
Le siège du gouvernement d'Ukraine a été incendié dimanche à Kiev après une vague de bombardements russes nocturnes qui ont fait au moins cinq morts, dont deux dans la capitale.
«Pour la première fois, le toit et les étages supérieurs du siège du gouvernement ont été endommagés à cause d'une attaque ennemie», a déclaré la Première ministre Ioulia Svyrydenko sur Telegram, postant des images de flammes s'échappant de la façade de l'imposante bâtisse proche de la présidence et du Parlement.
Dans le centre-ville, un journaliste de l'AFP a vu de la fumée s'élever du bâtiment abritant le conseil des ministres, des hélicoptères lâchant de l'eau sur le toit. Alors que les efforts diplomatiques engagés par le président américain Donald Trump pour mettre fin aux combats se sont enlisés ces derniers jours, des alertes aériennes ont été déclenchées dans tout le pays au cours de la nuit.
La capitale a été la cible d'une importante attaque de drones et missiles qui a fait au moins deux morts et 18 blessés, selon les secours. Plusieurs immeubles résidentiels ont également été endommagés par les attaques nocturnes, et une fillette d'un an fait partie des deux victimes décédées.
«Le monde doit répondre à cette destruction non seulement par des mots, mais par des actions. Nous devons renforcer la pression des sanctions, principalement contre le pétrole et le gaz russes», a plaidé la Première ministre, réclamant également des «armes».
Source: ATS
Un mort dans un bombardement russe dans le nord-est de l'Ukraine
«A la suite d'une attaque hostile en périphérie de la localité de Poutvyl, une personne est morte et il y a a des blessés», dont un enfant de neuf ans, a déclaré sur le réseau social Telegram le gouverneur militaire régional Oleg Grygorov.
Dans le sud-est, une attaque russe de drones samedi soir à Zaporijjia a fait au moins 15 blessés dont quatre ont été hospitalisés, a indiqué Ivan Fedorov, le chef de l'administration militaire de cette région en partie occupée par la Russie, publiant des images d'immeubles résidentiels éventrés.
Les forces du Kremlin occupent au total environ 20% du territoire ukrainiens. Après trois ans et demi d'invasion lancée par la Russie, les efforts diplomatiques engagés par le président américain Donald Trump pour mettre fin aux combats se sont enlisés.
Source: ATS
La Chine dénonce la pression des USA ou des Européens par rapport à l'Ukraine
La Chine a dit vendredi «s'opposer fermement» à toute coercition après l'appel du président américain Donald Trump aux dirigeants européens à faire pression économiquement sur Pékin au sujet de la guerre en Ukraine.
«La Chine n'est pas à l'origine de cette crise, pas plus qu'elle n'en est partie prenante. Nous nous opposons fermement à cette tendance qui consiste à invoquer la Chine à tout propos et nous nous opposons fermement à de prétendues pressions économiques exercées à son encontre», a indiqué devant la presse Guo Jiakun, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
Source: AFP
Pour Poutine, n'importe quelle force occidentale sera une «cible légitime» pour l'armée russe
N'importe quelle force occidentale en Ukraine sera une «cible légitime» pour l'armée russe, a prévenu vendredi le président russe Vladimir Poutine, au lendemain d'une réunion des alliés européens de Kiev consacrée aux garanties de sécurité.
«Si des forces, quelles qu'elles soient, y mettent les pieds, surtout maintenant au moment où des combats sont en cours, nous partirons du principe qu'elles seront des cibles légitimes» pour l'armée russe, a déclaré Poutine, lors d'un Forum économique de l'Est à Vladivostok (Extrême-Orient).
«Et si des décisions sont obtenues pour aboutir à la paix, à une paix durable, je ne vois tout simplement pas de sens à leur présence» sur le territoire ukrainien, a-t-il ajouté en appelant à ce que «personne ne doute que la Russie respecte pleinement» les futures garanties de sécurité pour l'Ukraine.
Lors du sommet de la Coalition des volontaires co-dirigée par le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique Keir Starmer, 26 pays, essentiellement européens, se sont «formellement engagés» jeudi à «déployer comme force de réassurance des troupes en Ukraine ou à être présents sur le sol, en mer ou dans les airs», a déclaré Macron.
En vertu de ces plans, dont il s'est refusé à fournir des détails et à préciser les contributions pays par pays, «le jour où le conflit s'arrête, les garanties de sécurité se déploient», a-t-il expliqué, que ce soit via un «cessez-le-feu», un «armistice» ou un «traité de paix». Il ne s'agit donc pas «de mener quelque guerre contre la Russie» mais de la dissuader d'attaquer à nouveau l'Ukraine à l'avenir, a-t-il dit.
Source: AFP
Le Kremlin accuse les Européens d'«entraver» le règlement du conflit en Ukraine,
Le Kremlin est «absolument» opposé aux garanties américaine et européennes militaires offertes à l'Ukraine pour sa sécurité, a déclaré vendredi son porte-parole Dmitri Peskov.
«Les étrangers, en particulier les contingents militaires européens et américains, peuvent-ils fournir et garantir la sécurité de l'Ukraine? Absolument pas, ils ne le peuvent pas», a déclaré le porte-parole à l'agence d'Etat Ria Novosti. «Cela ne peut pas être une garantie de sécurité pour l'Ukraine qui conviendrait à notre pays.»
Dans un entretien accordé cette fois au quotidien russe Izvestia, Dmitri Peskov a poursuivi sur la même lancée. «Les Européens entravent le règlement en Ukraine. Ils n'y contribuent pas», a-t-il martelé, en accusant l'Europe de «poursuivre ses tentatives» de faire de l'Ukraine «le centre de tout ce qui est antirusse».
Source: AFP