Le déploiement de la Garde nationale à Los Angeles par Trump était illégal, décide un juge
Un juge fédéral américain a déclaré jeudi illégal le déploiement ordonné samedi par Donald Trump de la Garde nationale de Californie pour faire face aux manifestations à Los Angeles.
Affirmant que le président n'avait pas «suivi la procédure requise par le Congrès pour ses actes», le juge a également ordonné que le contrôle de ce corps de réserve à double tutelle soit rendu au gouverneur de Californie, le démocrate Gavin Newsom, qui avait attaqué ce déploiement en justice.
Source: AFP
L'administration Trump dénonce une «ingérence extraordinaire» après l'interdiction de déployer la Garde nationale
L'administration américain a dénoncé jeudi une «ingérence extraordinaire» après qu'un juge a déclaré illégal le déploiement de la Garde nationale, nouveau revers sur le front judiciaire pour Donald Trump dans sa réponse aux manifestations de Los Angeles.
Le ministère de la Justice a immédiatement interjeté appel, arguant que cette décision était «une ingérence extraordinaire dans les pouvoirs constitutionnels du président en tant que commandant en chef pour appeler la Garde nationale si nécessaire».
Arrestations de migrants: la présidente mexicaine fait part de son désaccord à l'administration Trump
La présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, s'est opposée aux arrestations de migrants, dont des Mexicains, aux Etats-Unis lors d'une réunion avec le sous-secrétaire d'Etat américain, Christopher Landau, a-t-elle déclaré jeudi.
«Nous avons parlé de la défense de nos frères migrants, et du fait que nous n'étions pas d'accord sur le fait de recourir à des descentes de police pour arrêter des personnes qui travaillent honnêtement», a déclaré la présidente de gauche au sujet de sa rencontre avec l'émissaire de Donald Trump mercredi à Mexico, avant qu'il ne poursuive sa tournée au Guatemala et au Salvador.
Les descentes migratoires défendues par le président américain Donald Trump, qui ont conduit à la détention d'au moins 61 Mexicains, nuisent «non seulement aux individus mais aussi à l'économie elle-même» de ce pays, a ajouté la présidente de gauche.
Source: AFP
Trump s'attribue le retour au calme à Los Angeles
Donald Trump a attribué le relatif retour au calme à Los Angeles au déploiement de militaires qu'il a ordonné, sur lequel doit se pencher jeudi la justice, au moment où des manifestations d'ampleur limitée contre sa politique migratoire musclée se multiplient aux Etats-Unis.
«Los Angeles a été sûre et calme ces deux dernières nuits», s'est réjoui sur son réseau Truth Social le président américain, qui en a encore attribué les mérites à sa décision d'envoyer l'armée dans la deuxième métropole du pays.
Source: AFP
Couvre-feu décrété à Spokane, dans l'Etat de Washington
La mairie de Spokane a annoncé mercredi un couvre-feu après une manifestation dans cette ville de l'Etat de Washington, dans le nord-ouest des Etats-Unis, contre la politique migratoire musclée du président Donald Trump.
Le couvre-feu est imposé de 21h30 mercredi à 5h00 jeudi (04h30 à 12h GMT), a annoncé sur X la mairie de cette ville d'environ 230'000 habitants. Berceau des protestations, Los Angeles avait décrété un tel couvre-feu mardi soir.
Source: AFP
Les manifestations s'étendent aux Etats-Unis malgré les sommations de Trump
Les manifestations se multiplient aux Etats-Unis contre la politique migratoire musclée de Donald Trump, malgré le déploiement de militaires à Los Angeles et la promesse du président de ne jamais laisser …la loi de la rue régner en Amérique». Après Los Angeles, la ville de Spokane, dans l'Etat de Washington, a décrété un couvre-feu dans la nuit de mercredi à jeudi après une manifestation.
«Je dirais qu'en général, tout est sous contrôle ici à Ground Zero», a déclaré à l'AFP Lynn Sturgis, une enseignante à la retraite de 66 ans, devant les bureaux du gouvernement fédéral, épicentre des manifestations dans le centre-ville. «Notre ville n'est pas du tout en feu, elle ne brûle pas, comme notre terrible dirigeant essaie de vous le faire croire», a-t-elle ajouté.
Source: AFP
Plus de 1000 personnes encore dans les rues de Los Angeles
Plus de 1000 personnes ont encore manifesté pacifiquement mercredi à Los Angeles contre la politique migratoire du président américain Donald Trump, avant une deuxième nuit de couvre-feu. La mesure a été imposée par la maire pour prévenir pillage et vandalisme.
«Je dirais qu'en général, tout est sous contrôle ici à Ground Zero», a déclaré Lynn Sturgis, une enseignante à la retraite de 66 ans, devant les bureaux du gouvernement fédéral, épicentre des manifestations dans le centre-ville. «Notre ville n'est pas du tout en feu. Elle ne brûle pas, comme notre terrible dirigeant essaie de vous le faire croire», a-t-elle ajouté, en parlant de Donald Trump.
«Le couvre-feu reste en vigueur ce soir [...] afin d'arrêter les mauvais acteurs qui profitent de l'escalade chaotique du président», a écrit mercredi sur le réseau social X la maire démocrate Karen Bass.
Source: AFP
Trump «ne laissera jamais la loi de la rue régner», assure la Maison Blanche
La Maison Blanche a défendu mercredi la réponse de Donald Trump aux manifestations à Los Angeles, et affirmé que le président – qui a déployé des milliers de militaires en Californie – ne laisserait «jamais la loi de la rue régner en Amérique».
«Le devoir le plus basique de l'Etat est de préserver l'Etat de droit, et ce gouvernement embrasse cette responsabilité sacrée», a déclaré lors d'un point presse la porte-parole de l'exécutif américain, Karoline Leavitt.
La porte-parole est également repartie à l'offensive contre le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, qui a «attisé les flammes» de la contestation et «diabolisé» les agents fédéraux de la police de l'immigration (ICE).
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Trump «ne s'arrêtera pas» à Los Angeles, alerte le gouverneur de Californie
Gavin Newsom, l'influent gouverneur démocrate de Californie, est passé à l'offensive politique mardi en alertant sur l'intervention de Donald Trump contre les manifestations à Los Angeles, estimant que cela pourrait bel et bien s'étendre à tout le pays.
Cité parmi les favoris pour une candidature démocrate à la prochaine présidentielle, Gavin Newsom estime que le président républicain a largement outrepassé son autorité en envoyant l'armée face aux manifestants à Los Angeles.
«La Californie est peut-être la première, mais il est clair que cela ne s'arrêtera pas là», a averti Gavin Newsom mardi dans une allocution télévisée. Donald Trump, a-t-il ajouté, est un «président qui ne veut être limité par aucune loi ou constitution, perpétuant un assaut contre la tradition américaine».
Source: AFP
Arrestations de personnes violant le couvre-feu
La police de Los Angeles a annoncé mardi qu'elle procédait à des arrestations de groupes violant le couvre-feu mis en place pour empêcher les incidents provoqués par les manifestants opposés à la politique migratoire du gouvernement américain.
«Des groupes multiples continuent de se rassembler... et des arrestations massives sont en cours. Le couvre-feu est en vigueur», a indiqué la police de la ville sur X, sans préciser ou donner un ordre de grandeur de ce qu'elle entend par «massive».
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Trump s'en prend frontalement à l'Europe et son «immigration hors de contrôle»
Donald Trump a affirmé mardi que l'Europe devait agir «contre l'immigration hors de contrôle» et «avant qu'il ne soit trop tard», faisant un lien avec les manifestations à Los Angeles contre sa politique migratoire.
«Comme le monde entier peut désormais le constater, l'immigration hors de contrôle conduit au chaos, au dysfonctionnement et au désordre. Et vous savez quoi? C'est aussi le cas en Europe. C'est ce qui se passe dans de nombreux pays d'Europe. Ils feraient mieux de faire quelque chose avant qu'il ne soit trop tard», a-t-il déclaré lors d'un discours sur une base militaire.
La Maison Blanche a aussi apporté publiquement son soutien à des formations ou figures d'extrême-droite en Europe, qu'il s'agisse de Marine Le Pen ou du parti allemand AfD.
Source: AFP
Ca chauffe à Los Angeles entre les forces de l'ordre et les manifestants, qui dénoncent depuis trois jours la politique migratoire de Donald Trump. Comme le rapporte Natasha Bertrand, correspondante de CNN, sur X, un bataillon de Marines d'environ 700 hommes vient d'être mobilisé face aux manifestations à Los Angeles.
Cependant, leur rôle exact reste flou. «Comme les soldats de la Garde nationale, il leur est interdit de mener des actions de maintien de l'ordre, telles que des arrestations, sauf si Trump invoque la loi sur l'insurrection», a déclaré Natasha Bertrand. Le déploiement d'un bataillon de Marines entier marque toutefois une escalade significative.
La Garde nationale, une action «illégale»
Le procureur général de Californie, Rob Bonta, a porté de lourdes accusations contre le président américain. «Depuis que Trump a annoncé son intention de déployer des troupes, la situation sur le terrain s'est rapidement aggravée», a-t-il déclaré. «Nous ne saurons jamais ce qui aurait pu se passer si le président avait laissé nos autorités étatiques et locales faire le travail important qu'elles accomplissaient déjà et qu'elles sont plus que capables de faire.» Rob Bonta précise que les violences ont commencé après que Trump a mobilisé la Garde nationale. Il qualifie cet ordre «d'inutile, contre-productif et, surtout, d'illégal».
Selon Politico, la Californie va faire appel pour annuler le déploiement de la Garde nationale à Los Angeles. Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a déclaré au journal que la loi fédérale imposait à Trump de coordonner le déploiement de la Garde nationale avec l'Etat. «Il n'y a eu aucune communication via notre bureau, point final. Il s'agit donc, par définition, d'un acte illégal», a déclaré Gavin Newsom.
Toutefois, Donald Trump a déclaré lors d'une apparition à la Maison Blanche que ces émeutes n'étaient pas une insurrection. Mais que sans son intervention, elles auraient toutefois pu en devenir une. Interrogé, il a insisté sur le fait qu'il ne souhaitait pas de «guerre civile».
Trump Tower occupée
Plus tôt dans la journée de l'autre côté du pays, des manifestants avaient temporairement occupé la Trump Tower à New York. «La police a commencé à évacuer les manifestants de la Trump Tower», a déclaré Sandra Smith, présentatrice de Fox News. Les manifestants ont d'abord eu la possibilité de quitter le bâtiment de leur plein gré. La police de New York a escorté tous ceux qui ont résisté et les a escortés hors du bâtiment, menottés avec des serre-câbles.