Le Liban condamne une ingérence «inacceptable» de l'Iran concernant le désarmement du Hezbollah
Le ministère libanais des Affaires étrangères a condamné samedi une «ingérence flagrante et inacceptable» de l'Iran après des propos de Téhéran exprimant son «opposition» à la décision libanaise de désarmer le Hezbollah, allié de l'Iran.
Le ministère «condamne les récentes déclarations de M. Ali Akbar Velayati, conseiller du Guide suprême de la République islamique d'Iran qui constituent une ingérence flagrante et inacceptable dans les affaires intérieures du Liban», a indiqué le ministère sur X.
Source: AFP
Paris salue une «décision courageuse et historique» du Liban
Le ministre français des Affaires étrangères a félicité jeudi le Liban pour sa «décision courageuse et historique» prise cette semaine de désarmer le Hezbollah, qui doit lui permettre selon lui d'«aller vers une pleine souveraineté».
Dans un message publié sur X, Jean-Noël Barrot«salue» cette décision «d'un Etat fort, disposant du monopole de la force légitime, capable d'assurer la protection de toutes les communautés, de reconstruire un pays dévasté par la guerre et la crise économique, et de garantir son intégrité territoriale au sein de frontières agréées avec ses voisins».
Source: AFP
Une frappe israélienne au Liban a fait cinq morts et dix blessés
Cinq personnes ont été tuées et dix autres blessées dans une frappe israélienne dans l'est du Liban, a indiqué le ministère libanais de la Santé, la dernière attaque en date en dépit d'un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah soutenu par l'Iran.
«La frappe israélienne sur la route de Masnaa a entraîné un bilan préliminaire de cinq morts et de dix blessés,» a déclaré le ministère dans un communiqué, tandis que l'agence officielle ANI a rapporté une frappe sur un véhicule dans cette zone, proche de la frontière syrienne. L'attaque s'est produite au moment où le gouvernement libanais débattait du désarmement du Hezbollah.
Source: AFP
Le Liban décide de désarmer le Hezbollah... qui s'insurge
Le gouvernement libanais a chargé mardi l'armée de préparer un plan d'action pour désarmer le Hezbollah d'ici la fin de l'année, une mesure sans précédent depuis la fin de la guerre civile en 1990. Le Hezbollah a réagi mercredi en affirman que le gouvernement libanais avait commis un «péché grave» en décidant de le désarmer d'ici fin 2025 et qu'il ferait comme si cette décision «n'existait pas», ses opposants saluant une «décision historique».
Le gouvernement «a commis une faute grave en prenant une décision qui prive le Liban de l'arme de la résistance contre l'ennemi israélien», a réagi le mouvement chiite soutenu par l'Iran, estimant que cette décision «sapait la souveraineté du Liban» et «donnait les mains libres à Israël». «C'est pourquoi nous ferons comme si elle n'existait pas», a-t-il ajouté.
Le Hezbollah considère que cette décision est «le fruit des injonctions de l'émissaire américain Tom Barrack», en référence à une proposition qu'il a soumise aux autorités et qui prévoit le désarmement du mouvement selon un calendrier précis. Elle «sert pleinement les intérêts d'Israël et laisse le Liban exposé face à l'ennemi israélien, sans moyen de dissuasion», accuse le parti.
La décision du gouvernement s'inscrit dans le cadre de l'application du cessez-le-feu conclu sous médiation américaine, qui a mis fin le 27 novembre à plus d'un an de conflit entre le Hezbollah et Israël. L'accord prévoit que seuls six organismes militaires et de sécurité sont autorisés à porter les armes.
Source: AFP
Israël dit avoir tué un membre du Hezbollah dans l'est du Liban
L'armée israélienne a annoncé mercredi avoir tué, dans un bombardement aérien, un membre du Hezbollah dans la région de la Bekaa, dans l'est du Liban, qui dirigeait des réseaux de la formation libanaise en Syrie, selon elle.
Mardi soir, l'armée de l'air «a neutralisé Hossam Qasem Ghorab, un terroriste du Hezbollah qui opérait depuis le territoire libanais pour diriger des cellules terroristes en Syrie», a dit l'armée dans un communiqué.
Ces réseaux basés en Syrie «planifiaient de lancer des attaques à la roquette vers les hauteurs du plateau du Golan», a-t-elle ajouté, en référence à cette région occupée et annexée par Israël après la guerre de 1967 avec la Syrie.
Source: AFP
L'Iran exécute un homme condamné pour espionnage au profit d'Israël
Les autorités iraniennes ont exécuté mercredi un homme condamné pour espionnage au profit d'Israël, l'ayant accusé d'avoir transmis des informations sur un scientifique nucléaire tué lors de la guerre de 12 jours déclenchée par Israël en juin, a indiqué l'organe du pouvoir judiciaire.
«Roozbeh Vadi (...) a été exécuté à l'issue d'une procédure judiciaire et après la confirmation de sa peine par la Cour suprême», a rapporté Mizan Online. Il avait transmis des renseignements sur «un scientifique nucléaire assassiné lors de la récente agression du régime sioniste», selon la même source.
Source: AFP
Israël annonce avoir intercepté un missile tiré du Yémen
L'armée israélienne a annoncé mardi avoir intercepté un missile tiré depuis le Yémen, dont le lancement a déclenché les sirènes d'alerte aérienne dans plusieurs zones du pays.
«Un missile qui avait été lancé du Yémen a été intercepté" par l'armée de l'air, a écrit l'armée israélienne sur ses réseaux sociaux. "Les sirènes ont retenti conformément au protocole». Elle avait auparavant fait état d'un «tir de projectile houthi depuis le Yémen».
Les Houthis, qui contrôlent la capitale Sanaa et de larges pans du Yémen, en guerre depuis 2014, font partie de l'alliance contre Israël mise en place par Téhéran, qui comprend d'autres groupes comme le Hezbollah au Liban et le Hamas palestinien.
Source: AFP
Téhéran exige que Washington lui rende des comptes sur les attaques
Téhéran attend des Etats-Unis, en cas de reprise des négociations, qu'ils rendent des comptes et versent des dédommagements pour leurs attaques sur des sites nucléaires iraniens, a déclaré lundi un haut responsable, tout en excluant des pourparlers directs avec Washington.
En juin, Israël avait lancé une offensive sans précédent contre l'Iran et notamment ses infrastructures nucléaires. Les Etats-Unis étaient intervenus en bombardant des sites nucléaires iraniens.
Téhéran veut des dédommagements
«En cas de potentielles négociations (...) un des sujets à l'ordre du jour concernera le besoin de faire rendre des comptes aux Etats-Unis et de réclamer des dédommagements pour l'agression militaire contre les installations nucléaires pacifiques de l'Iran», a indiqué devant la presse le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï.
Interrogé sur l'éventualité de pourparlers directs, il a répondu: «Non.» Washington avait déjà qualifié de «ridicule» la demande de compensations attendues par Téhéran.
Source: AFP
Quatre morts dans les frappes israéliennes sur le Liban jeudi
Quatre personnes ont été tuées dans la série de frappes israéliennes qui ont visé jeudi soir le sud et l'est du Liban, a annoncé vendredi le ministère libanais de la Santé, sans autre précision.
Le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, avait affirmé que «les infrastructures» du Hezbollah pro-iranien, dont un «important site de production de missiles», avaient été visés.
Source: AFP
Le Liban veut retirer ses armes au Hezbollah, assure son président
Le président libanais Joseph Aoun a affirmé jeudi la détermination de son pays, soumis à une intense pression américaine, à désarmer le Hezbollah malgré le refus du mouvement pro-iranien.
La veille, le chef du Hezbollah Naïm Qassem, dont la formation est sortie très affaiblie d'une guerre avec Israël, a estimé que toute demande de désarmer son mouvement revenait à «servir le projet israélien».
Il a accusé l'émissaire américain Tom Barrack, qui a appelé au désarmement du Hezbollah, de recourir à la «menace et l'intimidation pour aider Israël», pays allié des Etats-Unis et ennemi du Hezbollah.
Quelques heures après les déclarations de Joseph Aoun, l'armée israélienne a mené de nouveaux bombardements au Liban contre «les infrastructures» du Hezbollah, dont un «important site de production de missiles», selon le ministre de la Défense Israël Katz.
Source: AFP