Scandale à la télévision allemande
Une femme joue de la flûte avec son vagin devant la caméra

Une Australienne a provoqué un tollé lors d'une émission de talents sur RTL lorsqu'elle a commencé à jouer de la flûte à l'aide de son vagin. La chaîne a été vivement critiquée, mais n'en subira pas les conséquences.
Publié: 31.01.2024 à 22:03 heures
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Cette Australienne a fait tourner les têtes avec sa prestation à la télévision allemande.
Photo: DUKAS
Fynn Müller

Scandale sur le plateau de l'émission «Supertalent»: lors de la diffusion du show de samedi soir, une femme originaire d'Australie a présenté son talent quelque peu particulier. Elle a interprété la chanson pour enfants «Alle meine Entchen» avec une flûte à bec qu'elle a introduit... dans son vagin. La scène a suscité l'indignation des téléspectateurs.

Le public qualifie la prestation de «mauvais goût», comme on peut le lire dans les commentaires de l'émission. Certains internautes appellent même au boycott du format de la chaîne allemande. «C'est un show familial, cette scène n'a pas sa place dans cette émission. C'est gênant», écrit un utilisateur. Ou encore: «On ne devrait pas montrer ce genre de choses à la télévision.»

RTL a-t-elle le droit de diffuser cette scène à la télé?

L'autorité des médias du Land de Basse-Saxe (NLM) a reçu de nombreuses plaintes qui ont conduit à un examen de l'événement en question. Comme le rapporte le site d'information t-online, le NLM est arrivé à la conclusion qu'«il n'y a pas de soupçon initial d'infraction aux dispositions de la protection des mineurs dans la radiodiffusion et les télémédias».

Il ne s'agit pas d'un «contenu médiatique potentiellement préjudiciable au développement» du public cible visé, soit des familles avec des enfants de plus de 12 ans. «Nous ne voyons pas de risque d'imitation», peut-on encore lire. De plus, le show n'a «rien à voir avec la vie quotidienne».

En conclusion, l'autorité de surveillance des médias écrit: «La NLM comprend que l'on puisse considérer ce spectacle comme une faute de goût. Toutefois, la tâche de la surveillance publique des médias n'est pas de sanctionner les questions de goût.» La question de savoir si et sous quelle forme une chaîne comme RTL devrait diffuser des scènes comme celle de la «femme à la flûte» «devrait être menée ailleurs». 

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