Israël annonce à son tour la libération de 90 prisonniers palestiniens
Israël a annoncé dans la nuit de dimanche à lundi avoir libéré 90 prisonniers palestiniens dans le cadre du premier échange de prisonniers prévu par l'accord de trêve avec le Hamas après la libération par le mouvement islamiste de trois otages israéliennes qui étaient retenues à Gaza.
«Ce soir, 90 terroristes ont été (...) libéré» de la prison militaire d'Ofer, en Cisjordanie occupée, et d'un centre de détention à Jérusalem, indique un communiqué de l'Autorité pénitentiaire israélienne. Une foule en liesse a acclamé lundi peu après 1h30 du matin (23h30 GMT dimanche) le passage des bus transportant des prisonniers palestiniens libérés, selon des journalistes AFP sur place.
Des centaines de personnes se sont massées sur une route reliant Beitunia à Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne, en brandissant des drapeaux palestiniens et d'autres de divers mouvements politiques palestiniens, notamment celui du Hamas, sur fond de feux d'artifice.
Source: AFP
Des centaines d'habitants tentent de revenir dans le sud du Liban malgré la présence de l'armée israélienne
Des centaines d'habitants du sud du Liban tentaient dimanche matin de revenir dans leurs villages, malgré la présence des forces israéliennes qui ont tiré en leur direction, faisant deux morts et 32 blessés selon un média d'Etat.
Des correspondants de l'AFP ont vu des convois de dizaines de voitures, brandissant les drapeaux jaunes du Hezbollah libanais, converger vers plusieurs villages. L'armée israélienne devait achever dimanche son retrait du sud du pays en vertu d'un accord de cessez-le-feu mettant fin à sa guerre avec le mouvement pro-iranien Hezbollah, mais elle a repoussé cette échéance.
Source: AFP
Israël accuse le Hamas de deux violations de l'accord de trêve
Israël a accusé dimanche le Hamas de deux violations de l'accord de trêve, justifiant ainsi son refus de laisser les déplacés dans le sud de la bande de Gaza retourner dans le nord.
Arbel Yehuda, une femme civile dont Israël réclamait la libération samedi, «n'a pas été libérée et la liste du statut», des otages - morts ou vivants - «n'a pas été soumise» par le mouvement palestinien, a dénoncé le bureau du Premier ministre dans un communiqué.
Source: AFP
Le président américain dit avoir débloqué la livraison de grosses bombes à Israël
Le président américain Donald Trump a affirmé samedi qu'un «grand nombre de choses» commandées par Israël aux Etats-Unis étaient maintenant livrées. Des informations de presse ont rapporté que son gouvernement avait débloqué une livraison de bombes de 907 kg.
L'ancien gouvernement américain avait suspendu l'année dernière les livraisons à Israël de 1800 bombes de 2000 livres (907 kg), alors que l'armée israélienne envisageait une offensive à grande échelle sur Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.
Plus de un million de Palestiniens déplacés par les combats y avaient trouvé refuge. Le président américain de l'époque Joe Biden avait averti que l'utilisation de ce type de bombe dans de telles zones causerait une «grande tragédie humaine».
Source: AFP
Donald Trump dit réfléchir à un plan pour déplacer des Palestiniens
Le président américain Donald Trump a évoqué samedi l'idée d'un plan visant à «faire le ménage» dans la bande de Gaza pour obtenir la paix. L'objectif serait d'envoyer les Palestiniens de ce territoire vers l'Egypte et la Jordanie «temporairement» ou «à long terme».
«On parle d'environ 1,5 million de personnes et on fait tout simplement le ménage là-dedans», a déclaré M. Trump à des journalistes, comparant le territoire palestinien à un «site de démolition» après 15 mois de guerre.
Plus de 2,1 millions de Palestiniens dans cette bande de terre de 41 km de long pour une largeur de six à douze kilomètres.
Cette proposition serait «une excellente idée», a estimé dimanche un ministre d'extrême-droite du gouvernement israélien. «Après des années de glorification du terrorisme, (les Palestiniens) pourront établir une nouvelle et belle vie ailleurs», a ajouté dans un communiqué le ministre des Finances Bezalel Smotrich, dont le parti est indispensable à la coalition du gouvernement de Benjamin Netanyahu.
D'un autre côté, le Jihad islamique, mouvement islamiste palestinien allié du Hamas à Gaza, a dénoncé dimanche l'idée du président américain Donald Trump de déplacer les Palestiniens dans des pays de la région, jugeant que ses propos encourageaient les «crimes de guerre et crimes contre l'humanité».
Source: AFP
Une polémique sur l'accord de trêve bloque le retour au nord des déplacés Gazaouis
Des Palestiniens du nord de la bande de Gaza déplacés dans le sud par la guerre espéraient pouvoir rentrer chez eux samedi grâce à la trêve. Las, ils sont des centaines à êtres restés bloqués par l'armée israélienne avec charrettes et baluchons, sur un terrain inhospitalier.
Crainte d'incidents violents
C'est l'histoire d'un casse-tête entre deux ennemis, qui ruine l'espoir du retour. Le «corridor de Netzarim» est une bande de terre de sept kilomètres de long, militarisée par Israël, qui coupe Gaza en deux de la frontière israélienne à la mer Méditerranée, isolant ainsi le nord du sud du territoire.
Et samedi, la police palestinienne a dû empêcher des centaines de personnes déplacées d'atteindre le carrefour du même nom, où plusieurs chars et véhicules blindés israéliens bloquaient le passage, pour éviter des incidents potentiellement violents.
Discorde sur les détails de la trêve
Au coeur du blocage: les détails de l'accord de trêve qui n'ont jamais été publiés, multipliant rumeurs, conjectures et manipulations diverses.
Le Hamas affirme que, selon cet accord, les forces israéliennes devaient se retirer de Netzarim samedi, lors du deuxième échange d'otages et de prisonniers de l'accord. Une information confirmée par certains médias israéliens, citant des sources au coeur du pouvoir.
Une otage supplémentaire aurait dû être libérée
Mais Israël a décidé de ne pas évacuer le corridor, protestant contre le fait qu'une otage civile, censée être libérée samedi, avait été finalement retenue à Gaza.
Les autorités israéliennes arguent que le mouvement islamiste palestinien n'a lui même pas respecté l'accord de trêve, qui stipulerait qu'il devait rendre à sa famille ce samedi Arbel Yehud, enlevée lors de l'attaque du 7 octobre 2023.
En tant que femme civile, elle «était censée être libérée», alors que ce sont quatre soldates qui ont recouvré la liberté, a indiqué un communiqué du bureau du Premier ministre, Benjamin Netanyahu.
Le Hamas «n'a pas respecté l'accord sur son obligation de restituer en premier les femmes civiles», a martelé de son côté le porte-parole de l'armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari.
De fait, tous les déplacés palestiniens qui espéraient rentrer chez eux dans le nord de Gaza, une semaine après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, dimanche dernier, ont été stoppés dans leur élan.
Source: AFP
Les quatre otages israéliennes libérées sont dans un état stable
Les quatre soldates israéliennes libérées samedi après plus de 15 mois de captivité à Gaza sont dans «état stable», a annoncé dimanche, après de premiers examens médicaux, l'hôpital où elles ont été admises près de Tel-Aviv.
«Je suis heureuse de pouvoir dire que leur état de santé est stable», a déclaré à la presse le Dr Lena Koren Feldman, directrice adjointe du Centre médical Rabin de Petah Tikvah. «Comme on pouvait s'y attendre, (leur) longue captivité dans des conditions éprouvantes est visible», a-t-elle cependant relevé.
Source: ATS
Les quatre otages israéliennes ont été remises au CICR à Gaza
Les quatre otages israéliennes détenues par le Hamas ont été remises samedi au CICR à Gaza, a constaté un journaliste AFP. Leur libération s'inscrit dans le cadre d'un échange avec 200 prisonniers palestiniens.
Source: ATS
Israël doit libérer 200 Palestiniens en échange des quatre otages
Israël doit libérer samedi 200 Palestiniens détenus dans ses prisons en échange de quatre soldates prises en otage par le Hamas le 7 octobre 2023, dans le cadre de l'accord de trêve, ont indiqué des sources palestiniennes.
Cette liste de prisonniers, dont certains seront ramenés à Gaza et d'autres en Cisjordanie occupée, comprend 120 condamnés à la réclusion à perpétuité, parmi lesquels 70 doivent être exilés hors des Territoires palestiniens, a précisé une de ces deux sources sous couvert d'anonymat, compte tenu de la sensibilité du sujet.
Des dizaines de combattants du Hamas et du djihad islamique en armes se sont rassemblés samedi matin sur une place de Gaza-ville, où devraient être remises à la Croix-Rouge les quatre soldates israéliennes, selon un journaliste de l'AFP.
source: AFP
Des dizaines de combattants du Hamas sur une place de Gaza-ville pour l'échange de prisonniers
Des dizaines de combattants du Hamas et du Jihad islamique en armes sont rassemblés samedi sur une place de Gaza-ville, où devraient être remises à la Croix-Rouge quatre soldates israéliennes dans le cadre d'un nouvel échange de prisonniers, selon un journaliste de l'AFP.
Les combattants des Brigades Ezzedine al-Qassam, branche militaire du Hamas, en treillis et cagoulés, sont arrivés les premiers à bord de pick-ups, vers 09H30 (07H30 GMT), suivis par ceux des Brigades al-Qods, branche armée du Jihad islamique.
Source: AFP
Le Hamas publie les noms de quatre «soldates» israéliennes devant être libérées samedi
Le Hamas a publié les noms de quatre «soldates» qui doivent être libérées samedi dans le cadre d'une deuxième série d'échanges contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël, conformément à l'accord de trêve dans la bande de Gaza.
Le bureau du Premier ministre a confirmé peu après avoir reçu une «liste d'otages» libérables, via les médiateurs, sans préciser si elles appartenaient à l'armée.
Source: AFP