Plusieurs arrestations
3 millions d’euros de préjudice: un trafic de voitures de luxe démantelé

Un réseau international de trafic de voitures de luxe a été démantelé en France. Six personnes ont été arrêtées pour avoir volé et maquillé des véhicules en Europe avant de les expédier au Moyen-Orient, causant un préjudice estimé à trois millions d'euros.
Publié: 10:59 heures
Partager
Écouter
Un trafic international de voitures de luxe a été démantelé en France.
Photo: AFP
Post carré.png
AFP Agence France-Presse

Un réseau international de trafic de voitures de luxe, qui maquillait en France les véhicules volés en Europe avant de les expédier par voie aérienne au Moyen-Orient, a été démantelé pour un préjudice évalué à trois millions d'euros, a annoncé samedi la gendarmerie nationale.

Dans le cadre de cette enquête ouverte par le parquet de Lyon et confiée à la Section de recherches des transports aériens (SRTA) de la gendarmerie, six personnes ont été interpellées le 29 septembre dans la région lyonnaise. Les 1er et 2 octobre, deux ont été placées en détention provisoire et quatre sous contrôle judiciaire. L'affaire a démarré avec la découverte début août de véhicules volés et maquillés prêts à partir à l'étranger par voie aérienne.

Trois millions de préjudices

Les premiers éléments de l'enquête ont mis en lumière un réseau international de vol et recel de véhicules de luxe, notamment des Ferrari. Les voitures étaient volées en Europe (Suisse, Allemagne...) puis maquillées en France avant d'être exportées vers le Moyen-Orient via l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, a précisé la gendarmerie dans un communiqué.

Les malfaiteurs changeaient les plaques d'immatriculation et effaçaient les numéros de série des véhicules. Le 19 août, alors qu'elles allaient être expédiées à l'étranger, trois voitures de luxe (des Ferrari) ont été saisies dans un garage de transit près de l'aéroport de Roissy.

Après avoir identifié les membres du réseau ainsi que différents garages par lesquels transitaient les véhicules avant leur départ, les enquêteurs du SRTA avec l'appui du GIGN (Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale) ont procédé le 29 septembre à l'interpellation des six personnes mises en cause. «À ce stade, a indiqué la gendarmerie, l'ensemble du préjudice est estimé à trois millions d'euros.» 

Partager
Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la
Articles les plus lus
    Articles les plus lus