La secousse, ressentie dans une grande partie de l'est du Japon, a fait trembler les bâtiments et déclenché des alarmes sur les téléphones des habitants, destinées à leur donner le temps de se mettre à l'abri.
L'épicentre du tremblement de terre, survenu à 22h41 (15h41 en Suisse) était situé à 80 km de profondeur dans le département de Chiba (est de Tokyo), a indiqué la JMA. L'USGS a estimé sa profondeur à 61 kilomètres.
Vendredi matin, l'agence pour la gestion des catastrophes et des incendies a donné un bilan de 32 blessés, majoritairement légers. Des incendies ont été signalés dans un bâtiment et deux raffineries, mais ils ont été circonscrits.
La circulation de trains locaux mais aussi de trains à grande vitesse (Shinkansen) a été immédiatement suspendue par précaution. Vendredi matin, des retards étaient encore signalés à la gare de Shinagawa, à Tokyo. Des vérifications ont également lieu dans les centrales nucléaires, aucune anomalie n'ayant été signalée immédiatement.
Le Japon hanté par le séisme de 2011
«S'il vous plaît, prenez des mesures pour protéger votre vie tout en vous tenant au courant des dernières informations» sur le séisme, a tweeté le premier ministre japonais Fumio Kishida, élu lundi par le Parlement.
Le Japon se trouve sur la «ceinture de feu» de l'océan Pacifique, un arc d'intense activité sismique qui s'étend à travers l'Asie du Sud-Est et le bassin du Pacifique. Il a de strictes normes de construction pour que ses bâtiments soient capables de résister à de fortes secousses.
Un séisme de magnitude 6,1 avait déjà été ressenti la semaine dernière au large des côtes nord-ouest du Japon, mais n'avait pas causé de dégâts.
Le Japon reste hanté par le séisme et le tsunami dévastateurs de 2011 (plus de 18'500 morts), qui ont provoqué la catastrophe nucléaire de Fukushima.
(ATS)