Le Hamas «ne voulait pas d'accord», veut «mourir», dit Trump
Donald Trump a déclaré vendredi que le Hamas «ne voulait pas d'accord» après l'échec des négociations en vue d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, et voulait «mourir».
«Le Hamas ne voulait pas vraiment conclure un accord. Je pense qu'ils veulent mourir. Et c'est très, très grave», a déclaré le président américain à des journalistes peu avant son départ pour l'Ecosse.
«Il va falloir finir le travail»
«On en est arrivé à un point où il va falloir finir le travail», a-t-il dit, soulignant que le mouvement islamiste palestinien ne souhaitait pas conclure un accord car «ils savent ce qui se passe après qu'on a récupéré les derniers otages».
«Je vous l'ai dit (...), il sera très difficile pour le Hamas de conclure un accord, car il perdra son bouclier, sa couverture», a poursuivi le président américain, disant s'attendre à ce qu'ils soient «traqués».
Source: AFP
Des sirènes retentissent dans plusieurs régions en Israël, l'armée a dit avoir détecté un «projectile» depuis le Yémen
L'armée israélienne a annoncé vendredi avoir intercepté un missile tiré depuis le Yémen en direction d'Israël, où les sirènes d'alerte ont retenti dans plusieurs régions.
«Un missile lancé depuis le Yémen a été intercepté par l'armée de l'air israélienne», a indiqué un communiqué militaire. Mardi, l'armée israélienne a annoncé avoir intercepté un missile tiré par les rebelles houthis du du Yémen vers Israël.
Source: AFP
En Cisjordanie, l'Autorité palestinienne affirme qu'un adolescent tué par l'armée israélienne
Le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne a déclaré vendredi qu'un adolescent palestinien était décédé après que l'armée israélienne lui avait tiré dessus mercredi dans le nord de la Cisjordanie occupée.
«Le jeune Mohammed Khaled Hassan Mabrouk (14 ans) est mort en martyr, succombant à ses graves blessures après avoir été touché par des tirs de l'occupation (Israël, NDLR) dans le camp d'al-Aïn, dans la région de Naplouse, avant-hier mercredi», a indiqué le ministère dans un communiqué.
Des médias palestiniens affirment que l'armée israélienne a effectué un raid dans ce camp pour y arrêter un homme recherché. Sollicitée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat.
Source: AFP
La Défense civile fait état de 28 morts dans des opérations militaires israéliennes
La Défense civile à Gaza a fait état de 28 morts vendredi dans de nouvelles opérations militaires israéliennes dans le territoire palestinien dévasté et assiégé.
Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que cinq Palestiniens avaient été tués dans une frappe dans le quartier d'al-Rimal à Gaza-ville, sur l'école al-Qahira transformée en abri pour des personnes déplacées par la guerre.
Cinq autres ont été tués dans une frappe sur une tente de déplacés du marché d'al-Yarmouk dans le centre de la ville de Gaza, toujours selon l'organisation de premiers secours.
Les autres personnes sont mortes dans des incidents séparés survenus majoritairement dans le nord de la bande de Gaza, et aussi à Deir al-Balah (centre), Khan Younès (sud) et Rafah (sud), d'après le bilan de la Défense civile.
Ce dernier précise qu'au moins six personnes ont été tuées alors qu'elles attendaient de l'aide dans différentes parties du territoire palestinien. Sollicitée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas été en mesure de commenter dans l'immédiat ces faits rapportés par la Défense civile.
Source: AFP
«La catastrophe humanitaire à Gaza doit cesser immédiatement», exhortent Paris, Londres et Berlin
«La catastrophe humanitaire à laquelle nous assistons à Gaza doit cesser immédiatement», ont exhorté vendredi Paris, Londres et Berlin, dans un communiqué commun.
Réagissant à l'alerte lancée par l'ONU et les ONG qui dénoncent un risque de famine imminente et généralisée, les trois capitales européennes ont appelé le gouvernement israélien à «lever immédiatement les restrictions sur l'acheminement de l'aide».
La France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne rappelent également à Israël qu'il «doit respecter ses obligations en vertu du droit international humanitaire». «Le moment est venu de mettre fin à la guerre à Gaza», ajoutent-ils, exhortant «toutes les parties à mettre un terme au conflit en concluant immédiatement un cessez-le-feu».
Ils réitèrent leur appel à la libération des otages israéliens et au désarmement du Hamas. Ils disent également «s'opposer fermement à toute tentative visant à imposer la souveraineté israélienne sur les territoires palestiniens occupés».
«Les menaces d'annexion, les colonies et les actes de violence commis par les colons à l'encontre des Palestiniens compromettent les perspectives d'une solution négociée prévoyant la coexistence de deux Etats», mettent-ils en garde.
Source: AFP
Ce que dit Macron sur la Palestine «ne changera rien», selon Trump
Le président américain Donald Trump a minimisé vendredi les déclarations de son homologue français Emmanuel Macron sur la reconnaissance d'un Etat palestinien, disant qu'elles n'avaient guère «de poids» et «ne changeront rien».
«Ce qu'il dit importe peu. C'est quelqu'un de très bien, je l'apprécie, mais cette déclaration n'a pas beaucoup de poids», a-t-il affirmé à la presse à la Maison Blanche peu avant son départ pour l'Ecosse. «Cela ne changera rien», a-t-il ajouté.
Source: AFP
Le Hamas accuse le médiateur américain de revirement
Un responsable du Hamas a accusé vendredi l'émissaire américain Steve Witkoff de revirement après que ce dernier a acté l'échec des négociations indirectes entre le mouvement islamiste et Israël pour une trêve à Gaza.
«Les déclarations négatives de l'émissaire américain Witkoff vont complètement à l'encontre du contexte dans lequel s'est déroulé le dernier cycle de négociations et il le sait parfaitement», a déclaré Bassem Naïm, important membre du bureau politique du Hamas, lors d'un entretien avec l'AFP.
«Elles s'inscrivent dans une logique de soutien à la position israélienne», a-t-il ajouté. Les négociations indirectes entre Israël et le Hamas en vue d'un cessez-le-feu sont dans l'impasse, plus de deux semaines après avoir commencé.
La bonne foi du Hamas mise en cause
L'émissaire américain Steve Witkoff a acté jeudi l'échec de ces pourparlers menés à Doha sous médiation qatarie, américaine et égyptienne, et annoncé le rappel pour consultation de l'équipe américaine, mettant en cause la bonne foi du Hamas.
Bassem Naïm a accusé Steve Witkoff d'avoir changé d'avis en expliquant que l'émissaire américain avait estimé «il y a seulement quelques jours» que les échanges étaient positifs.
Faire pression sur Israël
«Les médiateurs ont accueilli très positivement la réponse du Hamas, qu'ils ont considérée comme constructive et susceptible de mener à un accord, d'autant qu'elle se rapproche largement de la proposition soumise par les médiateurs aux deux parties», a affirmé Bassem Naïm.
Bassem Naïm a appelé l'émissaire américain à «faire pression» sur le gouvernement israélien qui n'a pas l'intention de parvenir à un accord de trêve, selon lui. Le Premier ministre israélien a estimé plus tard jeudi que Steve Witkoff avait «vu juste» dans ses déclarations sur les négociations et que «le Hamas [était] l'obstacle à un accord de libération des otages».
Source: AFP
Près d'une personne sur trois à Gaza ne mange pas pendant des jours
Environ un tiers des habitants de la bande de Gaza ne mangent pas pendant des jours et la malnutrition est en forte augmentation, a indiqué vendredi le Programme alimentaire mondiale (PAM), l'agence de l'ONU s'occupant de l'aide alimentaire.
«La crise alimentaire à Gaza a atteint des niveaux de désespoir sans précédent. Près d'une personne sur trois ne mange pas depuis plusieurs jours. La malnutrition est en forte augmentation, avec 90'000 femmes et enfants ayant besoin d'un traitement urgent», a indiqué le PAM dans un communiqué à l'AFP.
Source: AFP
Le chef de l'ONU fustige le manque d'«humanité» pour les Palestiniens de Gaza
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a fustigé vendredi le manque d'«humanité» et de «compassion» pour les Palestiniens de la bande de Gaza, qui traverse non seulement une crise humanitaire mais «une crise morale qui défie la conscience mondiale».
«Depuis le début, j'ai condamné de façon répétée les horribles attaques du Hamas du 7 octobre. Mais rien ne peut justifier l'explosion de morts et de destruction que nous avons vue depuis. L'ampleur et la portée sont au-delà de tout ce que nous avons vu dans l'histoire récente», a-t-il déclaré lors d'une intervention par vidéo lors de l'assemblée d'Amnesty International.
La communauté internationale trop inactive
«Je ne peux pas expliquer le niveau d'indifférence et d'inaction que nous constatons chez trop de personnes dans la communauté internationale. Le manque de compassion. Le manque de vérité. Le manque d'humanité», a-t-il lancé.
«Les enfants disent vouloir aller au paradis, parce qu'au moins, disent-ils, il y a à manger là-bas», a ajouté le secrétaire général. «Ce n'est pas seulement une crise humanitaire. C'est une crise morale qui défie la conscience mondiale. Nous continuerons à nous exprimer à chaque occasion. Mais les mots ne nourrissent pas les enfants qui ont faim.»
Des travailleurs de l'ONU meurent de faim
«Nos employés héroïques continuent de faire leur travail dans des conditions inimaginables. Beaucoup d'entre eux sont tellement anesthésiés et épuisés qu'ils disent qu'ils ne se sentent ni morts ni vivants», a-t-il également décrit. «Nous avons des appels vidéos avec nos propres humanitaires qui meurent de faim sous nos yeux.»
Il a également dénoncé la mort de «plus de 1000 Palestiniens tués en tentant de chercher à manger» depuis le 27 mai, lorsque la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), avec laquelle l'ONU refuse de travailler, a commencé à fonctionner.
«Nous avons besoin d'action. D'un cessez-le-feu immédiat et permanent. De la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages. D'un accès humanitaire immédiat et sans entrave», a-t-il plaidé, assurant que l'ONU était prête, en cas de cessez-le-feu, à augmenter «radicalement» ses opérations humanitaires.
Source: AFP
Netanyahu réaffirme que le Hamas fait obstacle à un accord de libération des otages
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réaffirmé vendredi que le mouvement islamiste du Hamas faisait «obstacle» à un accord de libération des otages détenus dans la bande de Gaza.
«L'envoyé spécial au Moyen-Orient Steve Witkoff a vu juste. Le Hamas est l'obstacle à un accord de libération des otages», a-t-il déclaré dans un communiqué. «En collaboration avec nos alliés américains, nous étudions actuellement d'autres options pour ramener nos otages chez eux, mettre fin au règne terroriste du Hamas et garantir une paix durable pour Israël et notre région."
Source: AFP
«On ne peut plus accepter massacres et famine», dit Antonio Tajani
«On ne peut plus accepter massacres et famine» dans la bande de Gaza, a affirmé vendredi à Rome le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani, se refusant cependant à reconnaître à ce stade l'Etat palestinien, comme va le faire la France.
«La reconnaissance d'un nouvel Etat palestinien doit avoir lieu en même temps que leur reconnaissance de l'Etat d'Israël», a-t-il estimé, s'attirant les critiques de l'opposition.
Source: AFP
Le Hamas «ne voulait pas d'accord», veut «mourir», dit Trump
Donald Trump a déclaré vendredi que le Hamas «ne voulait pas d'accord» après l'échec des négociations en vue d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, et voulait «mourir».
«Le Hamas ne voulait pas vraiment conclure un accord. Je pense qu'ils veulent mourir. Et c'est très, très grave», a déclaré le président américain à des journalistes peu avant son départ pour l'Ecosse.
«Il va falloir finir le travail»
«On en est arrivé à un point où il va falloir finir le travail», a-t-il dit, soulignant que le mouvement islamiste palestinien ne souhaitait pas conclure un accord car «ils savent ce qui se passe après qu'on a récupéré les derniers otages».
«Je vous l'ai dit (...), il sera très difficile pour le Hamas de conclure un accord, car il perdra son bouclier, sa couverture», a poursuivi le président américain, disant s'attendre à ce qu'ils soient «traqués».
Source: AFP
Des sirènes retentissent dans plusieurs régions en Israël, l'armée a dit avoir détecté un «projectile» depuis le Yémen
L'armée israélienne a annoncé vendredi avoir intercepté un missile tiré depuis le Yémen en direction d'Israël, où les sirènes d'alerte ont retenti dans plusieurs régions.
«Un missile lancé depuis le Yémen a été intercepté par l'armée de l'air israélienne», a indiqué un communiqué militaire. Mardi, l'armée israélienne a annoncé avoir intercepté un missile tiré par les rebelles houthis du du Yémen vers Israël.
Source: AFP
En Cisjordanie, l'Autorité palestinienne affirme qu'un adolescent tué par l'armée israélienne
Le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne a déclaré vendredi qu'un adolescent palestinien était décédé après que l'armée israélienne lui avait tiré dessus mercredi dans le nord de la Cisjordanie occupée.
«Le jeune Mohammed Khaled Hassan Mabrouk (14 ans) est mort en martyr, succombant à ses graves blessures après avoir été touché par des tirs de l'occupation (Israël, NDLR) dans le camp d'al-Aïn, dans la région de Naplouse, avant-hier mercredi», a indiqué le ministère dans un communiqué.
Des médias palestiniens affirment que l'armée israélienne a effectué un raid dans ce camp pour y arrêter un homme recherché. Sollicitée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat.
Source: AFP
La Défense civile fait état de 28 morts dans des opérations militaires israéliennes
La Défense civile à Gaza a fait état de 28 morts vendredi dans de nouvelles opérations militaires israéliennes dans le territoire palestinien dévasté et assiégé.
Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que cinq Palestiniens avaient été tués dans une frappe dans le quartier d'al-Rimal à Gaza-ville, sur l'école al-Qahira transformée en abri pour des personnes déplacées par la guerre.
Cinq autres ont été tués dans une frappe sur une tente de déplacés du marché d'al-Yarmouk dans le centre de la ville de Gaza, toujours selon l'organisation de premiers secours.
Les autres personnes sont mortes dans des incidents séparés survenus majoritairement dans le nord de la bande de Gaza, et aussi à Deir al-Balah (centre), Khan Younès (sud) et Rafah (sud), d'après le bilan de la Défense civile.
Ce dernier précise qu'au moins six personnes ont été tuées alors qu'elles attendaient de l'aide dans différentes parties du territoire palestinien. Sollicitée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas été en mesure de commenter dans l'immédiat ces faits rapportés par la Défense civile.
Source: AFP
«La catastrophe humanitaire à Gaza doit cesser immédiatement», exhortent Paris, Londres et Berlin
«La catastrophe humanitaire à laquelle nous assistons à Gaza doit cesser immédiatement», ont exhorté vendredi Paris, Londres et Berlin, dans un communiqué commun.
Réagissant à l'alerte lancée par l'ONU et les ONG qui dénoncent un risque de famine imminente et généralisée, les trois capitales européennes ont appelé le gouvernement israélien à «lever immédiatement les restrictions sur l'acheminement de l'aide».
La France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne rappelent également à Israël qu'il «doit respecter ses obligations en vertu du droit international humanitaire». «Le moment est venu de mettre fin à la guerre à Gaza», ajoutent-ils, exhortant «toutes les parties à mettre un terme au conflit en concluant immédiatement un cessez-le-feu».
Ils réitèrent leur appel à la libération des otages israéliens et au désarmement du Hamas. Ils disent également «s'opposer fermement à toute tentative visant à imposer la souveraineté israélienne sur les territoires palestiniens occupés».
«Les menaces d'annexion, les colonies et les actes de violence commis par les colons à l'encontre des Palestiniens compromettent les perspectives d'une solution négociée prévoyant la coexistence de deux Etats», mettent-ils en garde.
Source: AFP
Ce que dit Macron sur la Palestine «ne changera rien», selon Trump
Le président américain Donald Trump a minimisé vendredi les déclarations de son homologue français Emmanuel Macron sur la reconnaissance d'un Etat palestinien, disant qu'elles n'avaient guère «de poids» et «ne changeront rien».
«Ce qu'il dit importe peu. C'est quelqu'un de très bien, je l'apprécie, mais cette déclaration n'a pas beaucoup de poids», a-t-il affirmé à la presse à la Maison Blanche peu avant son départ pour l'Ecosse. «Cela ne changera rien», a-t-il ajouté.
Source: AFP
Le Hamas accuse le médiateur américain de revirement
Un responsable du Hamas a accusé vendredi l'émissaire américain Steve Witkoff de revirement après que ce dernier a acté l'échec des négociations indirectes entre le mouvement islamiste et Israël pour une trêve à Gaza.
«Les déclarations négatives de l'émissaire américain Witkoff vont complètement à l'encontre du contexte dans lequel s'est déroulé le dernier cycle de négociations et il le sait parfaitement», a déclaré Bassem Naïm, important membre du bureau politique du Hamas, lors d'un entretien avec l'AFP.
«Elles s'inscrivent dans une logique de soutien à la position israélienne», a-t-il ajouté. Les négociations indirectes entre Israël et le Hamas en vue d'un cessez-le-feu sont dans l'impasse, plus de deux semaines après avoir commencé.
La bonne foi du Hamas mise en cause
L'émissaire américain Steve Witkoff a acté jeudi l'échec de ces pourparlers menés à Doha sous médiation qatarie, américaine et égyptienne, et annoncé le rappel pour consultation de l'équipe américaine, mettant en cause la bonne foi du Hamas.
Bassem Naïm a accusé Steve Witkoff d'avoir changé d'avis en expliquant que l'émissaire américain avait estimé «il y a seulement quelques jours» que les échanges étaient positifs.
Faire pression sur Israël
«Les médiateurs ont accueilli très positivement la réponse du Hamas, qu'ils ont considérée comme constructive et susceptible de mener à un accord, d'autant qu'elle se rapproche largement de la proposition soumise par les médiateurs aux deux parties», a affirmé Bassem Naïm.
Bassem Naïm a appelé l'émissaire américain à «faire pression» sur le gouvernement israélien qui n'a pas l'intention de parvenir à un accord de trêve, selon lui. Le Premier ministre israélien a estimé plus tard jeudi que Steve Witkoff avait «vu juste» dans ses déclarations sur les négociations et que «le Hamas [était] l'obstacle à un accord de libération des otages».
Source: AFP
Près d'une personne sur trois à Gaza ne mange pas pendant des jours
Environ un tiers des habitants de la bande de Gaza ne mangent pas pendant des jours et la malnutrition est en forte augmentation, a indiqué vendredi le Programme alimentaire mondiale (PAM), l'agence de l'ONU s'occupant de l'aide alimentaire.
«La crise alimentaire à Gaza a atteint des niveaux de désespoir sans précédent. Près d'une personne sur trois ne mange pas depuis plusieurs jours. La malnutrition est en forte augmentation, avec 90'000 femmes et enfants ayant besoin d'un traitement urgent», a indiqué le PAM dans un communiqué à l'AFP.
Source: AFP
Le chef de l'ONU fustige le manque d'«humanité» pour les Palestiniens de Gaza
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a fustigé vendredi le manque d'«humanité» et de «compassion» pour les Palestiniens de la bande de Gaza, qui traverse non seulement une crise humanitaire mais «une crise morale qui défie la conscience mondiale».
«Depuis le début, j'ai condamné de façon répétée les horribles attaques du Hamas du 7 octobre. Mais rien ne peut justifier l'explosion de morts et de destruction que nous avons vue depuis. L'ampleur et la portée sont au-delà de tout ce que nous avons vu dans l'histoire récente», a-t-il déclaré lors d'une intervention par vidéo lors de l'assemblée d'Amnesty International.
La communauté internationale trop inactive
«Je ne peux pas expliquer le niveau d'indifférence et d'inaction que nous constatons chez trop de personnes dans la communauté internationale. Le manque de compassion. Le manque de vérité. Le manque d'humanité», a-t-il lancé.
«Les enfants disent vouloir aller au paradis, parce qu'au moins, disent-ils, il y a à manger là-bas», a ajouté le secrétaire général. «Ce n'est pas seulement une crise humanitaire. C'est une crise morale qui défie la conscience mondiale. Nous continuerons à nous exprimer à chaque occasion. Mais les mots ne nourrissent pas les enfants qui ont faim.»
Des travailleurs de l'ONU meurent de faim
«Nos employés héroïques continuent de faire leur travail dans des conditions inimaginables. Beaucoup d'entre eux sont tellement anesthésiés et épuisés qu'ils disent qu'ils ne se sentent ni morts ni vivants», a-t-il également décrit. «Nous avons des appels vidéos avec nos propres humanitaires qui meurent de faim sous nos yeux.»
Il a également dénoncé la mort de «plus de 1000 Palestiniens tués en tentant de chercher à manger» depuis le 27 mai, lorsque la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), avec laquelle l'ONU refuse de travailler, a commencé à fonctionner.
«Nous avons besoin d'action. D'un cessez-le-feu immédiat et permanent. De la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages. D'un accès humanitaire immédiat et sans entrave», a-t-il plaidé, assurant que l'ONU était prête, en cas de cessez-le-feu, à augmenter «radicalement» ses opérations humanitaires.
Source: AFP
Netanyahu réaffirme que le Hamas fait obstacle à un accord de libération des otages
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réaffirmé vendredi que le mouvement islamiste du Hamas faisait «obstacle» à un accord de libération des otages détenus dans la bande de Gaza.
«L'envoyé spécial au Moyen-Orient Steve Witkoff a vu juste. Le Hamas est l'obstacle à un accord de libération des otages», a-t-il déclaré dans un communiqué. «En collaboration avec nos alliés américains, nous étudions actuellement d'autres options pour ramener nos otages chez eux, mettre fin au règne terroriste du Hamas et garantir une paix durable pour Israël et notre région."
Source: AFP
«On ne peut plus accepter massacres et famine», dit Antonio Tajani
«On ne peut plus accepter massacres et famine» dans la bande de Gaza, a affirmé vendredi à Rome le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani, se refusant cependant à reconnaître à ce stade l'Etat palestinien, comme va le faire la France.
«La reconnaissance d'un nouvel Etat palestinien doit avoir lieu en même temps que leur reconnaissance de l'Etat d'Israël», a-t-il estimé, s'attirant les critiques de l'opposition.
Source: AFP