C'est une vidéo dont le Congrès des Etats-Unis se serait bien passé. Un assistant parlementaire au Sénat américain a été licencié, soupçonné d’avoir tourné une sextape dans l’une des salles d’audience. L'accusé se nomme Aidan Maese-Czeropski et secondait le sénateur démocrate Ben Cardin, selon des informations du média Politico. Cette sextape aurait été tournée dans la salle Hart 216 du Capitole, une salle d'audience judiciaire chargée d'histoire, notamment connue pour avoir accueilli la commission sur les événements du 11 septembre 2001, ou l’audition d’un directeur du FBI sur le cas Donald Trump.
Le site d'extrême-droite Daily Caller a été le premier à diffuser des images de la vidéo, qui montrait les deux hommes en pleins ébats. Bien que l'identité de l'autre homme n'ait pas été confirmée, Aidan Maese-Czeropski a été rapidement identifié comme l'un des participants. Le bureau du sénateur Cardin a confirmé qu'Aidan Maese-Czeropski n'était plus employé par le Sénat, sans fournir plus de détails.
Les conservateurs crient au scandale
Dans un message posté sur LinkedIn, Aidan Maese-Czeropski a évoqué des actions passées qui auraient démontré un manque de jugement sans mentionner la vidéo en question. Il a toutefois réaffirmé son respect pour son lieu de travail: «Cela a été une période difficile pour moi, car j'ai été attaqué sur l'identité de ceux que j'aime dans le but de poursuivre un agenda politique. Même si certaines de mes actions dans le passé ont fait preuve d'un manque de jugement, j'aime mon travail et je ne manquerai jamais de respect à mon lieu de travail. Toute tentative visant à caractériser mes actions autrement est fabriquée et j'explorerai les options juridiques qui s'offrent à moi dans ces affaires.»
La police du Capitole a ouvert une enquête sur cet incident, qui a suscité une vague de critiques. L'aile conservatrice du Congrès a insisté sur la nature homosexuelle de la relation mise en scène dans la vidéo, entraînant des commentaires homophobes à l'encontre d'Aidan Maese-Czeropski. Le Sénat américain, ainsi que le bureau du sénateur Cardin, ont indiqué que l'affaire était toujours en cours d'examen, sans faire de commentaires supplémentaires pour le moment.
