Un quart des emplois mondiaux sont potentiellement exposés à l'intelligence artificielle (IA) générative. La part atteint même 34% dans les pays riches, selon un rapport de l'Organisation internationale du travail (OIT) publié mardi à Genève.
Les femmes sont plus affectées que les hommes. Parmi les activités, les emplois de bureau sont les plus menacés d'être menés en partie par une IA générative. Mais celle-ci porte aussi de plus en plus sur d'autres branches, comme les finances.
Renforcer la qualité des emplois
En revanche, les emplois assumés entièrement par une IA restent limités. De nombreuses tâches continuent de s'appuyer sur une approche humaine, ajoute encore l'OIT.
Les contraintes technologiques, les décalages en termes d'infrastructures ou encore le manque de compétences vont provoquer d'importantes différences entre les pays. L'organisation appelle les autorités, les patrons et les syndicats à des politiques proactives pour renforcer la qualité des emplois dans les branches exposées à cette technologie, ajoute également le rapport.