Les autorités vénézuéliennes ont libéré dimanche huit opposants, dont deux de nationalité italienne, et en ont assigné cinq autres à résidence, a annoncé une branche de l'opposition qui négocie régulièrement des libérations avec le gouvernement.
La majorité des personnes ainsi relâchées avaient été inculpées dans le cadre d'une affaire de corruption présumée liée à des mairies gérées par l'opposition, dénoncée par le gouvernement au début de l'année.
«Nous continuons la lutte pour tous»
«Aujourd'hui, plusieurs familles ont pu serrer dans leurs bras leurs proches. Nous savons qu'il en reste encore beaucoup et nous ne les oublions pas, nous continuons la lutte pour tous», a écrit sur X l'opposant et ancien candidat à la présidentielle Henrique Capriles.
«Nous l'avons toujours dit et nous le maintenons: nous parlerons à qui de droit pour qu'il n'y ait plus un seul prisonnier politique dans notre Venezuela», a-t-il ajouté.
Ont été libérés Víctor Jurado, Simón Vargas, Arelis Ojeda Escalante, Mayra Castro, Diana Berrío, Gorka Carnevalli et Margarita Assenzo, ainsi que l'ancien député Américo De Grazia, arrêté après la crise déclenchée au moment de la réélection du président Nicolás Maduro, en 2024, a précisé M. Capriles.
Des Italiens toujours détenus
Nabil Maalouf, Valentín Gutiérrez Pineda, Rafael Ramírez, Pedro Guanipa et David Barroso ont quant à eux été assignés à résidence.
Le gouvernement italien a de son côté confirmé la remise en liberté d'Américo De Grazia et de Margarita Assenzo. Rome a en outre affirmé continuer à oeuvrer à la libération d'autres Italiens toujours détenus au Venezuela.