RSF dénonce «l'assassinat» d'un journaliste d'Al Jazeera
L'organisation de défense de la presse Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé lundi «avec force et colère l'assassinat revendiqué» par l'armée israélienne d'un journaliste de la chaîne Al Jazeera dans la bande de Gaza.
«Anas al-Sharif, l'un des journalistes les plus célèbres de la bande de Gaza, était la voix de la souffrance imposée par Israël aux Palestiniens de Gaza», a estimé l'ONG dans un communiqué transmis à l'AFP, en demandant une «action forte de la communauté internationale pour stopper l'armée israélienne».
Al Jazeera, chaîne basée au Qatar, a annoncé dimanche la mort de cinq de ses journalistes lors d'une frappe israélienne dans la bande de Gaza. Parmi eux, Anas al-Sharif, 28 ans, reporter bien connu de ses téléspectateurs, que l'armée israélienne a reconnu avoir ciblé en le qualifiant de «terroriste». Les autres morts sont le correspondant Mohammed Qreiqeh, ainsi que des cameramen, Ibrahim Zaher, Mohammed Noufal et Moamen Aliwa.
Selon RSF, près de 200 journalistes ont été tués dans la guerre lancée en représailles à la sanglante attaque du mouvement palestinien Hamas du 7 octobre 2023.
Source: AFP
Les familles d'otages appellent à la grève générale en Israël
Les familles des otages israéliens toujours aux mains du Hamas appellent à la grève générale à partir du dimanche 17 août. «Dimanche prochain, nous ferons tous une pause et dirons: 'ça suffit, arrêtez la guerre, libérez les otages.' C'est entre nos mains», confie au Times of Israel Reut Recht-Edri, qui a perdu son fils dans l'attaque du 7 octobre 2023.
Citoyens, associations, syndicats et entreprises sont concernés. Cette rare protestation dénonce le plan de Netanyahu d’occuper Gaza. Anat Angrest, mère d’un otage, appelle les chefs d’entreprise à ne pas rester silencieux, car «le silence tue nos enfants».
Source: franceinfo
Greta Thunberg et d'autres militants partiront de nouveau pour Gaza
Une nouvelle flottille chargée d'aide humanitaire prendra la mer depuis plusieurs ports méditerranéens à destination de Gaza pour "briser le blocus israélien illégal", a fait savoir dimanche soir la militante suédoise Greta Thunberg, qui en fera partie.
«Le 31 août, nous lançons la plus grande tentative jamais réalisée pour briser le blocus israélien illégal de Gaza, avec des dizaines de bateaux partant d'Espagne. Nous en rejoindrons des dizaines d'autres le 4 septembre, partant de Tunisie et d'autres ports», a-t-elle écrit sur Instagram.
Humanitaires, médecins, artistes – parmi lesquels l'actrice américaine Susan Sarandon, l'acteur suédois Gustaf Skarsgård ou encore l'acteur irlandais Liam Cunningham – ainsi que d'autres militants issus de 44 pays prendront part à cette initiative baptisée «Global Sumud Flotilla», selon le site de l'organisateur. Le nombre de bateaux qui iront à Gaza n'a pas été précisé.
Source: ATS
L'Australie va reconnaître l'Etat de Palestine
L'Australie va reconnaître l'Etat de Palestine à l'occasion de l'Assemblée générale de l'ONU en septembre, a annoncé le Premier ministre Anthony Albanese lundi.
«La paix ne peut être que temporaire» tant que les Israéliens et les Palestiniens ne disposent pas de leurs Etats, a déclaré le chef du gouvernement travailliste à la presse, ajoutant: «L'Australie va reconnaître le droit du peuple palestinien à un Etat qui lui est propre.»
Al Jazeera annonce la mort de cinq de ses journalistes dans une frappe israélienne «ciblée» à Gaza
Al Jazeera a annoncé que cinq de ses journalistes, dont un correspondant très connu de ses téléspectateurs, avaient été tués dimanche dans une frappe israélienne sur leur tente à Gaza.
«Le journaliste d'Al Jazeera Anas al-Sharif a été tué avec trois collègues dans ce qui semble être une attaque ciblée israélienne, a déclaré le directeur de l'hôpital al-Shifa à Gaza-ville», a rapporté la chaîne basée au Qatar.
L'armée israélienne a confirmé avoir ciblé Anas al-Sharif, qu'elle a qualifié de «terroriste» qui «se faisait passer pour un journaliste». Anas al-Sharif était l'un des visages les plus connus parmi les correspondants couvrant au quotidien la guerre à Gaza, lancée en représailles à la sanglante attaque du Hamas du 7 octobre 2023.
La chaîne a fait état de quatre autres victimes: le correspondant «Mohammed Qreiqeh ainsi que les cameramen Ibrahim Zaher, Mohammed Noufal et Moamen Aliwa.»
Source: AFP
Le Hamas accuse Netanyahu de dire «une série de mensonges» dans sa conférence de presse
Le Hamas a accusé dimanche Benjamin Netanyahu de dire «une série de mensonges» au cours d'une conférence de presse dans laquelle il a notamment affirmé que le plan d'Israël pour conquérir la ville de Gaza était le «meilleur moyen de terminer la guerre».
Le Premier ministre israélien, Benjamin «Netanyahu continue de mentir, de tromper et de chercher à induire le public en erreur. Tout ce qu'il a dit lors de la conférence de presse constitue une série de mensonges. Il est incapable d'affronter la vérité et à la place, il s'emploie à la déformer et à la dissimuler», a déclaré à l'AFP Taher al-Nounou, conseiller pour les médias du chef du bureau politique du Hamas.
Source: AFP
Netanyahu affirme avoir autorisé plus de journalistes internationaux à entrer dans Gaza
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé dimanche avoir donné l'ordre à l'armée d'autoriser un plus grand nombre de journalistes de la presse internationale à travailler sous son contrôle dans la bande de Gaza.
«Nous avons décidé et donné l'ordre aux militaires d'inviter des journalistes étrangers, plus de journalistes étrangers, beaucoup», a assuré Netanyahu au cours d'une conférence de presse.
«Il y a un problème pour assurer la sécurité, mais je pense que cela peut être fait de manière responsable et prudente afin de préserver votre propre sécurité», a-t-il ajouté, affirmant que la directive avait été donnée «depuis deux jours». Il n'a cependant pas donné d'autres précisions.
200 journalistes tués en 20 mois
Depuis le début de la guerre contre le Hamas à Gaza, en représailles à la sanglante attaque du 7 octobre 2023, la presse internationale n'est pas autorisée à travailler librement dans le territoire palestinien. Seuls quelques médias, triés sur le volet, y sont entrés embarqués (en 'embed') avec l'armée israélienne, leurs reportages étant soumis à une stricte censure militaire.
La presse internationale travaille en s'appuyant sur des journalistes et correspondants locaux, qui ont payé un lourd tribut au conflit: près de 200 ont été tués en 20 mois par l'armée israélienne, dont au moins 45 dans l'exercice de leur profession, selon Reporters sans frontière (RSF).
RSF accuse les autorités israéliennes d'imposer un «blocus médiatique» à Gaza en y «interdisant l'entrée aux journalistes étrangers» et en «orchestrant un contrôle implacable de l'information».
Source: AFP
Friedrich Merz défend sa décision d'arrêter certaines livraisons d'armes à Israël
Le chancelier allemand Friedrich Merz a défendu dimanche sa décision de suspendre certaines livraisons d'armes à Israël, qui suscite des critiques au sein de son propre camp.
«La République fédérale d'Allemagne est aux côtés d'Israël depuis 80 ans», a déclaré Friedrich Merz à la chaîne de télévision ARD, «cela ne changera pas». «Nous continuerons à aider ce pays à se défendre».
Criblé par les critiques
Vendredi, Friedrich Merz avait annoncé que l'Allemagne suspendait l'exportation d'équipements militaires susceptibles d'être utilisés dans la bande de Gaza, en réponse aux projets israéliens de prendre le contrôle de la ville de Gaza.
L'embargo partiel sur les armes décrété par Friedrich Merz a suscité des critiques publiques de la part de membres de son parti, la CDU, notamment de son organisation de jeunesse, selon laquelle cette décision va à l'encontre des principes fondamentaux de l'Allemagne et du parti.
Le chancelier a affirmé avoir rassuré le président israélien dimanche matin en lui affirmant que l'Allemagne ne rompait pas son amitié traditionnelle avec Israël. «Nous avons un point de désaccord, qui concerne l'action militaire d'Israël dans la bande de Gaza», a-t-il déclaré. «C'est quelque chose qu'une amitié peut supporter».
Source: AFP
Le plan de Netanyahu pour Gaza va «aggraver» la crise humanitaire, critiquent huit pays européens
L'Espagne et sept autres nations européennes ont condamné dimanche le plan d'Israël visant à prendre le contrôle de la ville de Gaza, avertissant qu'il allait «aggraver» la crise humanitaire et mettre «davantage en péril la vie des otages» israéliens.
Cette condamnation intervient au moment où le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu défend devant la presse son plan qui a déclenché une vague de critiques nationales, y compris de ses alliés d'extrême droite, et internationales.
Dans une déclaration commune, les ministres des Affaires étrangères de huit pays ont indiqué que ce projet «ne ferait qu'aggraver la crise humanitaire et mettre davantage en péril la vie des otages».
«Une mortalité inacceptable»
Outre celui de l'Espagne, les ministres des Affaires étrangères de l'Islande, de l'Irlande, du Luxembourg, de Malte, de Norvège, du Portugal et de la Slovénie sont également signataires.
Ils ont estimé que cette opération pourrait entraîner «une mortalité inacceptable et le déplacement forcé de près d'un million de civils palestiniens», selon une déclaration publiée par le ministère des Affaires étrangères espagnol.
Selon eux, l'offensive planifiée et l'occupation de Gaza constitueraient «un obstacle majeur à la mise en oeuvre de la solution à deux Etats, la seule voix vers une paix globale, juste et durable».
Source: AFP
Le nouveau plan israélien pour Gaza est le «meilleur moyen de terminer la guerre», affirme Netanyahu
Le nouveau plan de l'armée israélienne pour conquérir la ville de Gaza «ne vise pas à occuper Gaza», mais Israël «n'a pas d'autre choix pour terminer le travail» et il est le «meilleur moyen de terminer la guerre», a affirmé dimanche le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.
Israël «gagnera la guerre» à Gaza «avec ou sans le soutien des autres» pays, a ajouté le premier ministre israélien.
«Nous allons désigner des couloirs protégés» pour la distribution d'aide dans la bande de Gaza et «augmenter le nombre de sites de distribution d'aide de la GHF» (Fondation privée soutenue par les Etats-Unis et Israël), a dit Netanyahu au cours d'une conférence de presse.
La mise en oeuvre du plan israélien de prise de contrôle de la ville de Gaza risque de déclencher «une nouvelle calamité» qui aurait des résonances «dans toute la région», a mis en garde dimanche un haut responsable de l'ONU.
La décision du gouvernement israélien représente un risque de «nouvel épisode tragique de ce conflit, avec des conséquences potentielles au-delà d'Israël et du territoire palestinien occupé», a déclaré Miroslav Jenca, sous-secrétaire général de l'ONU, en ouverture d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité consacrée à ce conflit.
Source: AFP
Netanyahu va s'exprimer sur son plan contesté
Le Premier ministre israélien doit s'exprimer dimanche après-midi sur son plan de conquête de la ville de Gaza, contesté à la fois par ses alliés d'extrême-droite et les familles des otages, avant une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation dans le territoire palestinien. Il donnera à 16h30 locales (15h30 en Suisse) une conférence de presse à Jérusalem, ont indiqué ses services.
Après 22 mois de guerre, Benjamin Netanyahu est confronté à une très forte pression, en Israël sur le sort des 49 otages encore aux mains du Hamas, et à l'étranger pour faire taire les armes dans la bande de Gaza dévastée, où plus de deux millions de Palestiniens sont menacés d'une «famine généralisée» selon l'ONU.
Selon le plan validé par le cabinet de sécurité israélien vendredi, au terme de presque une nuit de discussions, l'armée «se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza», en grande partie détruite dans le nord du territoire, «tout en distribuant une aide humanitaire» hors des zones de combat.
Source: ATS
Des milliers de manifestants à Tel-Aviv refusent la prise de contrôle de Gaza
Des dizaines de milliers de manifestants sont descendus samedi à Tel-Aviv pour appeler à la fin de la guerre dans la bande de Gaza, au lendemain de l'annonce du plan israélien pour la conquête de la ville de Gaza, la plus grande du territoire palestinien.
Samedi à Tel-Aviv, les journalistes de l'AFP présents sur place ont estimé à des dizaines de milliers le nombre des manifestants, le Forum des familles des otages faisant état de 100'000 participants. Les autorités n'ont pas fourni d'estimation officielle.
Les manifestants brandissaient des pancartes et des photos des otages toujours détenus dans le territoire palestinien, exhortant le gouvernement à obtenir leur libération.
«Si vous envahissez certaines parties de Gaza et que les otages sont tués, nous vous poursuivrons sur les places publiques, pendant les campagnes électorales et à tout moment et en tout lieu», a déclaré à l'AFP Shahar Mor Zahiro, un proche d'un otage tué, dans un «message direct au Premier ministre».
Les familles des otages et les militants israéliens en faveur de la paix avec les Palestiniens réclament un cessez-le-feu avec le Hamas pour obtenir la libération des derniers captifs.
Source: AFP
RSF dénonce «l'assassinat» d'un journaliste d'Al Jazeera
L'organisation de défense de la presse Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé lundi «avec force et colère l'assassinat revendiqué» par l'armée israélienne d'un journaliste de la chaîne Al Jazeera dans la bande de Gaza.
«Anas al-Sharif, l'un des journalistes les plus célèbres de la bande de Gaza, était la voix de la souffrance imposée par Israël aux Palestiniens de Gaza», a estimé l'ONG dans un communiqué transmis à l'AFP, en demandant une «action forte de la communauté internationale pour stopper l'armée israélienne».
Al Jazeera, chaîne basée au Qatar, a annoncé dimanche la mort de cinq de ses journalistes lors d'une frappe israélienne dans la bande de Gaza. Parmi eux, Anas al-Sharif, 28 ans, reporter bien connu de ses téléspectateurs, que l'armée israélienne a reconnu avoir ciblé en le qualifiant de «terroriste». Les autres morts sont le correspondant Mohammed Qreiqeh, ainsi que des cameramen, Ibrahim Zaher, Mohammed Noufal et Moamen Aliwa.
Selon RSF, près de 200 journalistes ont été tués dans la guerre lancée en représailles à la sanglante attaque du mouvement palestinien Hamas du 7 octobre 2023.
Source: AFP
Les familles d'otages appellent à la grève générale en Israël
Les familles des otages israéliens toujours aux mains du Hamas appellent à la grève générale à partir du dimanche 17 août. «Dimanche prochain, nous ferons tous une pause et dirons: 'ça suffit, arrêtez la guerre, libérez les otages.' C'est entre nos mains», confie au Times of Israel Reut Recht-Edri, qui a perdu son fils dans l'attaque du 7 octobre 2023.
Citoyens, associations, syndicats et entreprises sont concernés. Cette rare protestation dénonce le plan de Netanyahu d’occuper Gaza. Anat Angrest, mère d’un otage, appelle les chefs d’entreprise à ne pas rester silencieux, car «le silence tue nos enfants».
Source: franceinfo
Greta Thunberg et d'autres militants partiront de nouveau pour Gaza
Une nouvelle flottille chargée d'aide humanitaire prendra la mer depuis plusieurs ports méditerranéens à destination de Gaza pour "briser le blocus israélien illégal", a fait savoir dimanche soir la militante suédoise Greta Thunberg, qui en fera partie.
«Le 31 août, nous lançons la plus grande tentative jamais réalisée pour briser le blocus israélien illégal de Gaza, avec des dizaines de bateaux partant d'Espagne. Nous en rejoindrons des dizaines d'autres le 4 septembre, partant de Tunisie et d'autres ports», a-t-elle écrit sur Instagram.
Humanitaires, médecins, artistes – parmi lesquels l'actrice américaine Susan Sarandon, l'acteur suédois Gustaf Skarsgård ou encore l'acteur irlandais Liam Cunningham – ainsi que d'autres militants issus de 44 pays prendront part à cette initiative baptisée «Global Sumud Flotilla», selon le site de l'organisateur. Le nombre de bateaux qui iront à Gaza n'a pas été précisé.
Source: ATS
L'Australie va reconnaître l'Etat de Palestine
L'Australie va reconnaître l'Etat de Palestine à l'occasion de l'Assemblée générale de l'ONU en septembre, a annoncé le Premier ministre Anthony Albanese lundi.
«La paix ne peut être que temporaire» tant que les Israéliens et les Palestiniens ne disposent pas de leurs Etats, a déclaré le chef du gouvernement travailliste à la presse, ajoutant: «L'Australie va reconnaître le droit du peuple palestinien à un Etat qui lui est propre.»
Al Jazeera annonce la mort de cinq de ses journalistes dans une frappe israélienne «ciblée» à Gaza
Al Jazeera a annoncé que cinq de ses journalistes, dont un correspondant très connu de ses téléspectateurs, avaient été tués dimanche dans une frappe israélienne sur leur tente à Gaza.
«Le journaliste d'Al Jazeera Anas al-Sharif a été tué avec trois collègues dans ce qui semble être une attaque ciblée israélienne, a déclaré le directeur de l'hôpital al-Shifa à Gaza-ville», a rapporté la chaîne basée au Qatar.
L'armée israélienne a confirmé avoir ciblé Anas al-Sharif, qu'elle a qualifié de «terroriste» qui «se faisait passer pour un journaliste». Anas al-Sharif était l'un des visages les plus connus parmi les correspondants couvrant au quotidien la guerre à Gaza, lancée en représailles à la sanglante attaque du Hamas du 7 octobre 2023.
La chaîne a fait état de quatre autres victimes: le correspondant «Mohammed Qreiqeh ainsi que les cameramen Ibrahim Zaher, Mohammed Noufal et Moamen Aliwa.»
Source: AFP
Le Hamas accuse Netanyahu de dire «une série de mensonges» dans sa conférence de presse
Le Hamas a accusé dimanche Benjamin Netanyahu de dire «une série de mensonges» au cours d'une conférence de presse dans laquelle il a notamment affirmé que le plan d'Israël pour conquérir la ville de Gaza était le «meilleur moyen de terminer la guerre».
Le Premier ministre israélien, Benjamin «Netanyahu continue de mentir, de tromper et de chercher à induire le public en erreur. Tout ce qu'il a dit lors de la conférence de presse constitue une série de mensonges. Il est incapable d'affronter la vérité et à la place, il s'emploie à la déformer et à la dissimuler», a déclaré à l'AFP Taher al-Nounou, conseiller pour les médias du chef du bureau politique du Hamas.
Source: AFP
Netanyahu affirme avoir autorisé plus de journalistes internationaux à entrer dans Gaza
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé dimanche avoir donné l'ordre à l'armée d'autoriser un plus grand nombre de journalistes de la presse internationale à travailler sous son contrôle dans la bande de Gaza.
«Nous avons décidé et donné l'ordre aux militaires d'inviter des journalistes étrangers, plus de journalistes étrangers, beaucoup», a assuré Netanyahu au cours d'une conférence de presse.
«Il y a un problème pour assurer la sécurité, mais je pense que cela peut être fait de manière responsable et prudente afin de préserver votre propre sécurité», a-t-il ajouté, affirmant que la directive avait été donnée «depuis deux jours». Il n'a cependant pas donné d'autres précisions.
200 journalistes tués en 20 mois
Depuis le début de la guerre contre le Hamas à Gaza, en représailles à la sanglante attaque du 7 octobre 2023, la presse internationale n'est pas autorisée à travailler librement dans le territoire palestinien. Seuls quelques médias, triés sur le volet, y sont entrés embarqués (en 'embed') avec l'armée israélienne, leurs reportages étant soumis à une stricte censure militaire.
La presse internationale travaille en s'appuyant sur des journalistes et correspondants locaux, qui ont payé un lourd tribut au conflit: près de 200 ont été tués en 20 mois par l'armée israélienne, dont au moins 45 dans l'exercice de leur profession, selon Reporters sans frontière (RSF).
RSF accuse les autorités israéliennes d'imposer un «blocus médiatique» à Gaza en y «interdisant l'entrée aux journalistes étrangers» et en «orchestrant un contrôle implacable de l'information».
Source: AFP
Friedrich Merz défend sa décision d'arrêter certaines livraisons d'armes à Israël
Le chancelier allemand Friedrich Merz a défendu dimanche sa décision de suspendre certaines livraisons d'armes à Israël, qui suscite des critiques au sein de son propre camp.
«La République fédérale d'Allemagne est aux côtés d'Israël depuis 80 ans», a déclaré Friedrich Merz à la chaîne de télévision ARD, «cela ne changera pas». «Nous continuerons à aider ce pays à se défendre».
Criblé par les critiques
Vendredi, Friedrich Merz avait annoncé que l'Allemagne suspendait l'exportation d'équipements militaires susceptibles d'être utilisés dans la bande de Gaza, en réponse aux projets israéliens de prendre le contrôle de la ville de Gaza.
L'embargo partiel sur les armes décrété par Friedrich Merz a suscité des critiques publiques de la part de membres de son parti, la CDU, notamment de son organisation de jeunesse, selon laquelle cette décision va à l'encontre des principes fondamentaux de l'Allemagne et du parti.
Le chancelier a affirmé avoir rassuré le président israélien dimanche matin en lui affirmant que l'Allemagne ne rompait pas son amitié traditionnelle avec Israël. «Nous avons un point de désaccord, qui concerne l'action militaire d'Israël dans la bande de Gaza», a-t-il déclaré. «C'est quelque chose qu'une amitié peut supporter».
Source: AFP
Le plan de Netanyahu pour Gaza va «aggraver» la crise humanitaire, critiquent huit pays européens
L'Espagne et sept autres nations européennes ont condamné dimanche le plan d'Israël visant à prendre le contrôle de la ville de Gaza, avertissant qu'il allait «aggraver» la crise humanitaire et mettre «davantage en péril la vie des otages» israéliens.
Cette condamnation intervient au moment où le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu défend devant la presse son plan qui a déclenché une vague de critiques nationales, y compris de ses alliés d'extrême droite, et internationales.
Dans une déclaration commune, les ministres des Affaires étrangères de huit pays ont indiqué que ce projet «ne ferait qu'aggraver la crise humanitaire et mettre davantage en péril la vie des otages».
«Une mortalité inacceptable»
Outre celui de l'Espagne, les ministres des Affaires étrangères de l'Islande, de l'Irlande, du Luxembourg, de Malte, de Norvège, du Portugal et de la Slovénie sont également signataires.
Ils ont estimé que cette opération pourrait entraîner «une mortalité inacceptable et le déplacement forcé de près d'un million de civils palestiniens», selon une déclaration publiée par le ministère des Affaires étrangères espagnol.
Selon eux, l'offensive planifiée et l'occupation de Gaza constitueraient «un obstacle majeur à la mise en oeuvre de la solution à deux Etats, la seule voix vers une paix globale, juste et durable».
Source: AFP
Le nouveau plan israélien pour Gaza est le «meilleur moyen de terminer la guerre», affirme Netanyahu
Le nouveau plan de l'armée israélienne pour conquérir la ville de Gaza «ne vise pas à occuper Gaza», mais Israël «n'a pas d'autre choix pour terminer le travail» et il est le «meilleur moyen de terminer la guerre», a affirmé dimanche le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.
Israël «gagnera la guerre» à Gaza «avec ou sans le soutien des autres» pays, a ajouté le premier ministre israélien.
«Nous allons désigner des couloirs protégés» pour la distribution d'aide dans la bande de Gaza et «augmenter le nombre de sites de distribution d'aide de la GHF» (Fondation privée soutenue par les Etats-Unis et Israël), a dit Netanyahu au cours d'une conférence de presse.
La mise en oeuvre du plan israélien de prise de contrôle de la ville de Gaza risque de déclencher «une nouvelle calamité» qui aurait des résonances «dans toute la région», a mis en garde dimanche un haut responsable de l'ONU.
La décision du gouvernement israélien représente un risque de «nouvel épisode tragique de ce conflit, avec des conséquences potentielles au-delà d'Israël et du territoire palestinien occupé», a déclaré Miroslav Jenca, sous-secrétaire général de l'ONU, en ouverture d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité consacrée à ce conflit.
Source: AFP
Netanyahu va s'exprimer sur son plan contesté
Le Premier ministre israélien doit s'exprimer dimanche après-midi sur son plan de conquête de la ville de Gaza, contesté à la fois par ses alliés d'extrême-droite et les familles des otages, avant une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation dans le territoire palestinien. Il donnera à 16h30 locales (15h30 en Suisse) une conférence de presse à Jérusalem, ont indiqué ses services.
Après 22 mois de guerre, Benjamin Netanyahu est confronté à une très forte pression, en Israël sur le sort des 49 otages encore aux mains du Hamas, et à l'étranger pour faire taire les armes dans la bande de Gaza dévastée, où plus de deux millions de Palestiniens sont menacés d'une «famine généralisée» selon l'ONU.
Selon le plan validé par le cabinet de sécurité israélien vendredi, au terme de presque une nuit de discussions, l'armée «se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza», en grande partie détruite dans le nord du territoire, «tout en distribuant une aide humanitaire» hors des zones de combat.
Source: ATS
Des milliers de manifestants à Tel-Aviv refusent la prise de contrôle de Gaza
Des dizaines de milliers de manifestants sont descendus samedi à Tel-Aviv pour appeler à la fin de la guerre dans la bande de Gaza, au lendemain de l'annonce du plan israélien pour la conquête de la ville de Gaza, la plus grande du territoire palestinien.
Samedi à Tel-Aviv, les journalistes de l'AFP présents sur place ont estimé à des dizaines de milliers le nombre des manifestants, le Forum des familles des otages faisant état de 100'000 participants. Les autorités n'ont pas fourni d'estimation officielle.
Les manifestants brandissaient des pancartes et des photos des otages toujours détenus dans le territoire palestinien, exhortant le gouvernement à obtenir leur libération.
«Si vous envahissez certaines parties de Gaza et que les otages sont tués, nous vous poursuivrons sur les places publiques, pendant les campagnes électorales et à tout moment et en tout lieu», a déclaré à l'AFP Shahar Mor Zahiro, un proche d'un otage tué, dans un «message direct au Premier ministre».
Les familles des otages et les militants israéliens en faveur de la paix avec les Palestiniens réclament un cessez-le-feu avec le Hamas pour obtenir la libération des derniers captifs.
Source: AFP