L'armée israélienne assure que la frappe qui a tué des enfants cherchant de l'eau était une «erreur»
Dix personnes, dont de nombreux enfants, ont été tuées dimanche dans une frappe sur un site de distribution d'eau dans le centre de Gaza, ont indiqué des responsables sanitaires locaux, dans un incident mortel que l'armée israélienne a qualifié d'«erreur technique» avec une munition.
Les forces de défense israéliennes ont déclaré avoir lancé dimanche «une frappe visant un terroriste du Jihad islamique», mais que «suite à une erreur technique avec la munition, celle-ci est tombée à des dizaines de mètres de la cible».
L'armée israélienne a déclaré être «au courant des allégations de victimes» et enquêter sur l'incident. «Tsahal regrette tout préjudice causé aux civils non impliqués.»
Source: Washington Post
Un haut responsable du Hamas dément des avancées dans les négociations pour un cessez-le-feu à Gaza
Un haut responsable du Hamas a démenti mercredi les rumeurs selon lesquelles les négociations pour un cessez-le-feu et la libération des otages détenus à Gaza avaient avancé, notamment sur la question de l'ampleur d'un retrait israélien.
«L'occupant n'a encore fourni aucune carte, nouvelle ou révisée, concernant le retrait militaire de la bande de Gaza, ce qu'il prétend au sujet de la présentation de ces nouvelles cartes est faux», a déclaré à l'AFP Bassem Naïm après que les médias israéliens, dont la radio-télévision publique Kan, ont évoqué des avancées sur l'ampleur d'un retrait de l'armée israélienne dans la bande de Gaza.
Source: AFP
La Fondation humanitaire de Gaza annonce un bilan de 20 morts à un point d'aide
La Fondation humanitaire de Gaza (GHF) a fait état mercredi d'un bilan de 20 morts à un point d'aide dans le territoire palestinien, accusant des individus armés d'avoir provoqué «une bousculade», bien que cette version des faits soit contestée par des sources palestiniennes.
«D'après les informations dont nous disposons, 19 des victimes ont été piétinées et une autre a été poignardée dans une bousculade chaotique et dangereuse provoquée par des agitateurs dans la foule», a précisé cette organisation privée, soutenue par les Etats-Unis et Israël, dans un communiqué.
La Défense civile, une organisation dispensant des premiers secours, a également rapporté la mort de 20 personnes. Mais elle a précisé qu'elles étaient mortes «à la suite de tirs de l'occupation israélienne et d'un mouvement de foule parmi les personnes en quête de nourriture dans la zone d'al-Tina, au sud-ouest de Khan Younès, près d'un centre de distribution d'aide».
«Des milliers de personnes – parmi elles des femmes et des enfants – s'étaient rassemblées» lorsque l'armée «a ouvert le feu et lancé du gaz lacrymogène, provoquant un mouvement de panique, alors que les gardes du centre d'aide (de la GHF) avaient fermé les portes principales devant ces personnes affamées», a déclaré le porte-parole de l'organisation, Mahmoud Bassal.
Source: AFP
La Défense civile fait état de 18 personnes tuées par des raids et tirs israéliens
La Défense civile dans la bande de Gaza a fait état de 18 personnes tuées mardi par de nouveaux raids aériens et tirs de l'armée israélienne dans le territoire palestinien, dont deux femmes près d'un centre d'aide.
«Au moins 18 martyrs ont été transportés par les équipes de la Défense civile (vers les hôpitaux pour y être déclarées morts) depuis 02H00 du matin (23H00 GMT)», a affirmé à l'AFP cette organisation de premiers secours.
La plupart des personnes décédées ont été tuées par des bombardements aériens sur le nord de la bande de Gaza, selon la Défense civile, qui évoque le cas de six personnes tuées par un raid sur une tente à Rimal, à Gaza-ville. Deux femmes ont également été tuées «par des tirs de l'armée» israélienne dans la zone d'al-Chakouch, près d'un point de distribution d'aide américaine, au nord-ouest de Rafah (sud), ajoute la même source, faisant état de 13 blessés.
Source: AFP
L'UE a des cartes en main pour sanctionner Israël mais hésite à les jouer
Les chefs de la diplomatie des pays de l'UE examinent mardi un ensemble de mesures à prendre éventuellement contre Israël pour sanctionner la violation des droits humains à Gaza, mais avec peu de chances de passer aux actes, selon des diplomates à Bruxelles.
Un rapport de la Commission européenne, présenté fin juin aux Vingt-Sept, estime qu'Israël a violé l'article 2 de l'accord d'association qui l'unit à l'UE, en matière de respect des droits de l'homme. En conséquence, Kaja Kallas a préparé une liste d'options possibles: suspension de l'accord tout entier, interdiction des exportations en provenance des territoires palestiniens occupés, révision de la politique de visas ou encore suspension de la partie commerciale de l'accord d'association.
Mais, selon plusieurs diplomates européens, il est peu probable que les ministres prennent une décision, et même qu'ils discutent le détail des mesures proposées par Bruxelles. Pour certains pays, cette supposée amélioration sur le terrain, qui reste toutefois à vérifier, éloigne toute perspective de sanctions à l'encontre d'Israël, au moins dans l'immédiat. «Je suis sûr qu'aucune (mesure) ne sera adoptée par les Etats membres», a assuré lundi à Bruxelles le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar.
Les 27 se sont montrés particulièrement divisés sur l'attitude à adopter vis-à-vis d'Israël depuis le début du conflit. Plusieurs Etats membres, dont l'Allemagne, insistent sur le droit d'Israël à se défendre, dans le respect du droit international, tandis que d'autres, comme l'Espagne, dénoncent un «génocide» à l'encontre des Palestiniens de Gaza. Les 27 devraient toutefois trouver mardi un terrain commun pour réaffirmer la nécessité d'appliquer pleinement sur le terrain l'accord négocié par l'Union européenne afin d'accroître l'aide humanitaire à Gaza, selon ces diplomates.
Source: AFP
Démission des trois membres de la commission de l'ONU sur Israël et les territoires palestiniens
Les trois membres de la Commission de l'ONU chargée d'enquêter sur les atteintes aux droits humains commises en Israël et dans les territoires palestiniens occupés ont démissionné, a déclaré à l'AFP un porte-parole onusien lundi.
Cette commission, créée en 2021 et vivement critiquée par Israël, est présidée par la Sud-Africaine Navi Pillay, qui fut présidente du Tribunal pénal international pour le Rwanda, juge à la Cour pénale internationale (CPI) et haute-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme.
Ses deux autres membres sont l'Indien Miloon Kothari et l'Australien Chris Sidoti. Ces trois experts ont envoyé leur lettre de démission de façon séparé les 8, 9 et 10 juillet au président du Conseil des droits de l'homme, l'ambassadeur suisse Jürg Lauber.
«Il a lancé un appel aux délégations pour que des candidatures soient proposées, avec pour date limite le 31 août», a expliqué le porte-parole du Conseil, Pascal Sim. L'objectif est de nommer de nouveaux experts début novembre, une fois que les trois membres démissionnaires de la commission auront présenté leur dernier rapport au moment de la prochaine assemblée générale de l'ONU à New York.
Source: AFP
Israël et le Hamas s'accusent mutuellement, les négociations continuent
Les médiateurs s'efforçaient lundi de surmonter les divergences entre Israël et le Hamas afin de débloquer les pourparlers sur une trêve dans la bande de Gaza. Israël et le mouvement islamiste palestinien s'accusent mutuellement d'enrayer ces négociations lancées le 6 juillet à Doha par l'intermédiaire du Qatar, des Etats-Unis et de l'Egypte, sur la base d'une proposition prévoyant une trêve de 60 jours associée à une libération d'otages israéliens retenus à Gaza.
«Les médiateurs s'efforcent activement d'explorer des mécanismes innovants pour aider à combler les divergences restantes et maintenir la dynamique des négociations», a affirmé à l'AFP un responsable au fait des discussions. Selon lui, les discussions portent actuellement sur «les plans de redéploiement proposés des forces israéliennes à l'intérieur de Gaza».
Le Hamas a accusé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de faire obstacle à un accord. «Netanyahu est doué pour faire échouer chaque cycle de négociations l'un après l'autre et refuse de conclure un accord» de cessez-le-feu, a affirmé le mouvement. Samedi, deux sources palestiniennes avaient déclaré à l'AFP que les discussions butaient sur une proposition d'Israël de maintenir des troupes dans le territoire, dévasté par 21 mois de guerre. Le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, a toujours rejeté une telle éventualité.
Benjamin Netanyahu a de son côté répété ces derniers jours les objectifs de la guerre: libérer tous les otages, désarmer le Hamas et le chasser de Gaza.
Source: AFP
Au moins 22 personnes tuées dans des raids israéliens
La Défense civile dans la bande de Gaza a fait état d'au moins 22 personnes tuées lundi dans de nouveaux bombardements israéliens sur le territoire palestinien ravagé et affamé par 21 mois de guerre.
Selon le porte-parole de cette organisation de premiers secours, Mahmoud Bassal, 10 Palestiniens ont été tués dans trois raids sur différents quartiers de la ville de Gaza (nord) et 12 ont péri dans d'autres bombardements sur la zone de Khan Younès (sud).
Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas commenté dans l'immédiat ces informations, mais elle a indiqué dans un communiqué que les forces israéliennes avaient détruit «des bâtiments et des infrastructures terroristes» utilisés par le Hamas et le Jihad islamique palestinien dans les quartiers de Choujaiya et de Zeitoun, dans la ville de Gaza.
Ces nouveaux bombardements surviennent alors que les négociations indirectes entre Israël et le mouvement islamiste Hamas sur un cessez-le-feu et une libération des otages détenus dans la bande de Gaza sont dans une impasse.
Source: AFP
Des ministres israéliens et palestiniens attendus à Bruxelles pour une réunion avec l'UE
Les ministres israéliens et palestiniens chargés des Affaires étrangères sont attendus lundi à Bruxelles pour une réunion entre l'Union européenne et ses voisins du Sud, le gouvernement palestinien démentant une rencontre entre les deux responsables. Cette réunion, qui vise à approfondir la coopération entre l'UE et ses voisins du Sud, du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, se tient sur fond de guerre dans la bande de Gaza.
Le ministère palestinien des Affaires étrangères et des expatriés a confirmé dans un communiqué la présence à la réunion de la ministre déléguée aux Affaires étrangères de l'Autorité palestinienne, Varsen Aghabekian Shahin, mais a démenti une rencontre avec son homologue israélien Gideon Saar, critiquant «certains médias et réseaux sociaux» qui avaient publié des informations en ce sens.
Source: AFP
Trump dit espérer que la question de Gaza soit «réglée» la semaine prochaine
Le président américain Donald Trump a dit dimanche espérer que la question de la bande de Gaza soit «réglée» la semaine prochaine, sur fond de difficiles tractations entre Israël et le Hamas palestinien pour parvenir à un cessez-le-feu.
«Sur Gaza, nous discutons et nous espérons que ce sera réglé la semaine prochaine», a dit Donald Trump, alors que les deux camps s'accusent mutuellement d'enrayer ces négociations indirectes lancées le 6 juillet à Doha pour mettre fin à 21 mois de guerre.
Source: AFP
Un projet de «ville humanitaire» israélien pour Gaza provoque un tollé
Une proposition israélienne visant à regrouper l'ensemble de la population de Gaza dans une «ville humanitaire» provoque un tollé, ses détracteurs y voyant une première étape vers le retour d'une administration israélienne dans le petit territoire palestinien.
Présenté le 7 juillet par le ministre de la Défense, Israël Katz, le plan prévoit l'établissement d'une zone fermée dans le sud de la bande de Gaza en cas de cessez-le-feu de 60 jours avec le Hamas, actuellement en négociation au Qatar.
Selon M. Katz, cette zone accueillerait dans un premier temps quelque 600'000 déplacés originaires du sud de Gaza et comprendrait quatre centres de distribution d'aide humanitaire, gérés par des organisations internationales. A terme, l'ensemble de la population civile de Gaza, soit plus de deux millions de personnes, serait relocalisée dans cette zone. Les nouveaux arrivants seraient soumis à un contrôle de sécurité pour assurer qu'ils ne sont pas affiliés au Hamas. Une fois admis, ils ne seraient pas autorisés à quitter la zone. La sécurité serait assurée à distance par l'armée israélienne, selon M. Katz.
Ce projet a déclenché un torrent de critiques, y compris au sein de la direction sécuritaire israélienne. Les médias ont rapporté que le chef d'état-major, le lieutenant-général Eyal Zamir, avait fustigé cette proposition lors d'une réunion du cabinet, arguant qu'elle détournerait l'attention des deux principaux objectifs de la guerre: anéantir le Hamas et obtenir la libération des otages.
L'Unrwa, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, a comparé cette installation à un «camp de concentration». Le ministre britannique chargé du Moyen-Orient, Hamish Falconer, s'est déclaré «consterné» par le projet: «Le territoire palestinien ne doit pas être réduit. Les civils doivent pouvoir regagner leurs foyers», a-t-il écrit sur X.
Source: AFP
L'armée israélienne assure que la frappe qui a tué des enfants cherchant de l'eau était une «erreur»
Dix personnes, dont de nombreux enfants, ont été tuées dimanche dans une frappe sur un site de distribution d'eau dans le centre de Gaza, ont indiqué des responsables sanitaires locaux, dans un incident mortel que l'armée israélienne a qualifié d'«erreur technique» avec une munition.
Les forces de défense israéliennes ont déclaré avoir lancé dimanche «une frappe visant un terroriste du Jihad islamique», mais que «suite à une erreur technique avec la munition, celle-ci est tombée à des dizaines de mètres de la cible».
L'armée israélienne a déclaré être «au courant des allégations de victimes» et enquêter sur l'incident. «Tsahal regrette tout préjudice causé aux civils non impliqués.»
Source: Washington Post
Un haut responsable du Hamas dément des avancées dans les négociations pour un cessez-le-feu à Gaza
Un haut responsable du Hamas a démenti mercredi les rumeurs selon lesquelles les négociations pour un cessez-le-feu et la libération des otages détenus à Gaza avaient avancé, notamment sur la question de l'ampleur d'un retrait israélien.
«L'occupant n'a encore fourni aucune carte, nouvelle ou révisée, concernant le retrait militaire de la bande de Gaza, ce qu'il prétend au sujet de la présentation de ces nouvelles cartes est faux», a déclaré à l'AFP Bassem Naïm après que les médias israéliens, dont la radio-télévision publique Kan, ont évoqué des avancées sur l'ampleur d'un retrait de l'armée israélienne dans la bande de Gaza.
Source: AFP
La Fondation humanitaire de Gaza annonce un bilan de 20 morts à un point d'aide
La Fondation humanitaire de Gaza (GHF) a fait état mercredi d'un bilan de 20 morts à un point d'aide dans le territoire palestinien, accusant des individus armés d'avoir provoqué «une bousculade», bien que cette version des faits soit contestée par des sources palestiniennes.
«D'après les informations dont nous disposons, 19 des victimes ont été piétinées et une autre a été poignardée dans une bousculade chaotique et dangereuse provoquée par des agitateurs dans la foule», a précisé cette organisation privée, soutenue par les Etats-Unis et Israël, dans un communiqué.
La Défense civile, une organisation dispensant des premiers secours, a également rapporté la mort de 20 personnes. Mais elle a précisé qu'elles étaient mortes «à la suite de tirs de l'occupation israélienne et d'un mouvement de foule parmi les personnes en quête de nourriture dans la zone d'al-Tina, au sud-ouest de Khan Younès, près d'un centre de distribution d'aide».
«Des milliers de personnes – parmi elles des femmes et des enfants – s'étaient rassemblées» lorsque l'armée «a ouvert le feu et lancé du gaz lacrymogène, provoquant un mouvement de panique, alors que les gardes du centre d'aide (de la GHF) avaient fermé les portes principales devant ces personnes affamées», a déclaré le porte-parole de l'organisation, Mahmoud Bassal.
Source: AFP
La Défense civile fait état de 18 personnes tuées par des raids et tirs israéliens
La Défense civile dans la bande de Gaza a fait état de 18 personnes tuées mardi par de nouveaux raids aériens et tirs de l'armée israélienne dans le territoire palestinien, dont deux femmes près d'un centre d'aide.
«Au moins 18 martyrs ont été transportés par les équipes de la Défense civile (vers les hôpitaux pour y être déclarées morts) depuis 02H00 du matin (23H00 GMT)», a affirmé à l'AFP cette organisation de premiers secours.
La plupart des personnes décédées ont été tuées par des bombardements aériens sur le nord de la bande de Gaza, selon la Défense civile, qui évoque le cas de six personnes tuées par un raid sur une tente à Rimal, à Gaza-ville. Deux femmes ont également été tuées «par des tirs de l'armée» israélienne dans la zone d'al-Chakouch, près d'un point de distribution d'aide américaine, au nord-ouest de Rafah (sud), ajoute la même source, faisant état de 13 blessés.
Source: AFP
L'UE a des cartes en main pour sanctionner Israël mais hésite à les jouer
Les chefs de la diplomatie des pays de l'UE examinent mardi un ensemble de mesures à prendre éventuellement contre Israël pour sanctionner la violation des droits humains à Gaza, mais avec peu de chances de passer aux actes, selon des diplomates à Bruxelles.
Un rapport de la Commission européenne, présenté fin juin aux Vingt-Sept, estime qu'Israël a violé l'article 2 de l'accord d'association qui l'unit à l'UE, en matière de respect des droits de l'homme. En conséquence, Kaja Kallas a préparé une liste d'options possibles: suspension de l'accord tout entier, interdiction des exportations en provenance des territoires palestiniens occupés, révision de la politique de visas ou encore suspension de la partie commerciale de l'accord d'association.
Mais, selon plusieurs diplomates européens, il est peu probable que les ministres prennent une décision, et même qu'ils discutent le détail des mesures proposées par Bruxelles. Pour certains pays, cette supposée amélioration sur le terrain, qui reste toutefois à vérifier, éloigne toute perspective de sanctions à l'encontre d'Israël, au moins dans l'immédiat. «Je suis sûr qu'aucune (mesure) ne sera adoptée par les Etats membres», a assuré lundi à Bruxelles le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar.
Les 27 se sont montrés particulièrement divisés sur l'attitude à adopter vis-à-vis d'Israël depuis le début du conflit. Plusieurs Etats membres, dont l'Allemagne, insistent sur le droit d'Israël à se défendre, dans le respect du droit international, tandis que d'autres, comme l'Espagne, dénoncent un «génocide» à l'encontre des Palestiniens de Gaza. Les 27 devraient toutefois trouver mardi un terrain commun pour réaffirmer la nécessité d'appliquer pleinement sur le terrain l'accord négocié par l'Union européenne afin d'accroître l'aide humanitaire à Gaza, selon ces diplomates.
Source: AFP
Démission des trois membres de la commission de l'ONU sur Israël et les territoires palestiniens
Les trois membres de la Commission de l'ONU chargée d'enquêter sur les atteintes aux droits humains commises en Israël et dans les territoires palestiniens occupés ont démissionné, a déclaré à l'AFP un porte-parole onusien lundi.
Cette commission, créée en 2021 et vivement critiquée par Israël, est présidée par la Sud-Africaine Navi Pillay, qui fut présidente du Tribunal pénal international pour le Rwanda, juge à la Cour pénale internationale (CPI) et haute-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme.
Ses deux autres membres sont l'Indien Miloon Kothari et l'Australien Chris Sidoti. Ces trois experts ont envoyé leur lettre de démission de façon séparé les 8, 9 et 10 juillet au président du Conseil des droits de l'homme, l'ambassadeur suisse Jürg Lauber.
«Il a lancé un appel aux délégations pour que des candidatures soient proposées, avec pour date limite le 31 août», a expliqué le porte-parole du Conseil, Pascal Sim. L'objectif est de nommer de nouveaux experts début novembre, une fois que les trois membres démissionnaires de la commission auront présenté leur dernier rapport au moment de la prochaine assemblée générale de l'ONU à New York.
Source: AFP
Israël et le Hamas s'accusent mutuellement, les négociations continuent
Les médiateurs s'efforçaient lundi de surmonter les divergences entre Israël et le Hamas afin de débloquer les pourparlers sur une trêve dans la bande de Gaza. Israël et le mouvement islamiste palestinien s'accusent mutuellement d'enrayer ces négociations lancées le 6 juillet à Doha par l'intermédiaire du Qatar, des Etats-Unis et de l'Egypte, sur la base d'une proposition prévoyant une trêve de 60 jours associée à une libération d'otages israéliens retenus à Gaza.
«Les médiateurs s'efforcent activement d'explorer des mécanismes innovants pour aider à combler les divergences restantes et maintenir la dynamique des négociations», a affirmé à l'AFP un responsable au fait des discussions. Selon lui, les discussions portent actuellement sur «les plans de redéploiement proposés des forces israéliennes à l'intérieur de Gaza».
Le Hamas a accusé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de faire obstacle à un accord. «Netanyahu est doué pour faire échouer chaque cycle de négociations l'un après l'autre et refuse de conclure un accord» de cessez-le-feu, a affirmé le mouvement. Samedi, deux sources palestiniennes avaient déclaré à l'AFP que les discussions butaient sur une proposition d'Israël de maintenir des troupes dans le territoire, dévasté par 21 mois de guerre. Le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, a toujours rejeté une telle éventualité.
Benjamin Netanyahu a de son côté répété ces derniers jours les objectifs de la guerre: libérer tous les otages, désarmer le Hamas et le chasser de Gaza.
Source: AFP
Au moins 22 personnes tuées dans des raids israéliens
La Défense civile dans la bande de Gaza a fait état d'au moins 22 personnes tuées lundi dans de nouveaux bombardements israéliens sur le territoire palestinien ravagé et affamé par 21 mois de guerre.
Selon le porte-parole de cette organisation de premiers secours, Mahmoud Bassal, 10 Palestiniens ont été tués dans trois raids sur différents quartiers de la ville de Gaza (nord) et 12 ont péri dans d'autres bombardements sur la zone de Khan Younès (sud).
Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas commenté dans l'immédiat ces informations, mais elle a indiqué dans un communiqué que les forces israéliennes avaient détruit «des bâtiments et des infrastructures terroristes» utilisés par le Hamas et le Jihad islamique palestinien dans les quartiers de Choujaiya et de Zeitoun, dans la ville de Gaza.
Ces nouveaux bombardements surviennent alors que les négociations indirectes entre Israël et le mouvement islamiste Hamas sur un cessez-le-feu et une libération des otages détenus dans la bande de Gaza sont dans une impasse.
Source: AFP
Des ministres israéliens et palestiniens attendus à Bruxelles pour une réunion avec l'UE
Les ministres israéliens et palestiniens chargés des Affaires étrangères sont attendus lundi à Bruxelles pour une réunion entre l'Union européenne et ses voisins du Sud, le gouvernement palestinien démentant une rencontre entre les deux responsables. Cette réunion, qui vise à approfondir la coopération entre l'UE et ses voisins du Sud, du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, se tient sur fond de guerre dans la bande de Gaza.
Le ministère palestinien des Affaires étrangères et des expatriés a confirmé dans un communiqué la présence à la réunion de la ministre déléguée aux Affaires étrangères de l'Autorité palestinienne, Varsen Aghabekian Shahin, mais a démenti une rencontre avec son homologue israélien Gideon Saar, critiquant «certains médias et réseaux sociaux» qui avaient publié des informations en ce sens.
Source: AFP
Trump dit espérer que la question de Gaza soit «réglée» la semaine prochaine
Le président américain Donald Trump a dit dimanche espérer que la question de la bande de Gaza soit «réglée» la semaine prochaine, sur fond de difficiles tractations entre Israël et le Hamas palestinien pour parvenir à un cessez-le-feu.
«Sur Gaza, nous discutons et nous espérons que ce sera réglé la semaine prochaine», a dit Donald Trump, alors que les deux camps s'accusent mutuellement d'enrayer ces négociations indirectes lancées le 6 juillet à Doha pour mettre fin à 21 mois de guerre.
Source: AFP
Un projet de «ville humanitaire» israélien pour Gaza provoque un tollé
Une proposition israélienne visant à regrouper l'ensemble de la population de Gaza dans une «ville humanitaire» provoque un tollé, ses détracteurs y voyant une première étape vers le retour d'une administration israélienne dans le petit territoire palestinien.
Présenté le 7 juillet par le ministre de la Défense, Israël Katz, le plan prévoit l'établissement d'une zone fermée dans le sud de la bande de Gaza en cas de cessez-le-feu de 60 jours avec le Hamas, actuellement en négociation au Qatar.
Selon M. Katz, cette zone accueillerait dans un premier temps quelque 600'000 déplacés originaires du sud de Gaza et comprendrait quatre centres de distribution d'aide humanitaire, gérés par des organisations internationales. A terme, l'ensemble de la population civile de Gaza, soit plus de deux millions de personnes, serait relocalisée dans cette zone. Les nouveaux arrivants seraient soumis à un contrôle de sécurité pour assurer qu'ils ne sont pas affiliés au Hamas. Une fois admis, ils ne seraient pas autorisés à quitter la zone. La sécurité serait assurée à distance par l'armée israélienne, selon M. Katz.
Ce projet a déclenché un torrent de critiques, y compris au sein de la direction sécuritaire israélienne. Les médias ont rapporté que le chef d'état-major, le lieutenant-général Eyal Zamir, avait fustigé cette proposition lors d'une réunion du cabinet, arguant qu'elle détournerait l'attention des deux principaux objectifs de la guerre: anéantir le Hamas et obtenir la libération des otages.
L'Unrwa, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, a comparé cette installation à un «camp de concentration». Le ministre britannique chargé du Moyen-Orient, Hamish Falconer, s'est déclaré «consterné» par le projet: «Le territoire palestinien ne doit pas être réduit. Les civils doivent pouvoir regagner leurs foyers», a-t-il écrit sur X.
Source: AFP