Lorsque les membres du Hamas sont sortis de la bande de Gaza et ont attaqué Israël le 7 octobre, de nombreux civils ont été torturés, tués et des femmes violées, selon les informations publiées par Tsahal. Le groupe armé palestinien a toutefois rejeté l'accusation d'agressions sexuelles.
Une enquête de deux mois du «New York Times» a toutefois permis de mettre en lumière plusieurs cas de violences sexuelles. Comme dans de nombreux conflits armés – récemment encore en Ukraine – le viol est utilisé comme «arme de guerre», reconnu par l'ONU comme une stratégie politique répondant à un plan militaire particulier. La violence sexuelle est systématiquement utilisée comme arme pour affaiblir l’adversaire.
Numéros d'urgence
Police: 117 | Urgences médicales: 144 | La Main Tendue: 143
Adresses des lieux d'accueil
Centres d'accueil pour les femmes violentées et leurs enfants
Canton de Berne
Solidarité Femmes
Centre de consultation de Solidarité femmes région biennoise
Rue du Contrôle 12
2503 Bienne
Tél. 032 322 03 44
www.solfemmes.ch
Canton de Fribourg
Solidarité Femmes / Centre LAVI
Case postale 1400
1701 Fribourg
Tél. 026 322 22 02
www.sf-lavi.ch/
Centre de consultation LAVI
Boulevard de Pérolles 18A
1701 Fribourg
Tél. 026 305 15 80
https://www.fr.ch/sej/
Canton de Genève
AVVEC (ancien Solidarité Femmes)
Rue de Montchoisy 46
1207 Genève
Tél. 022 797 10 10
www.avvec.ch
Canton de Neuchâtel
SAVI (Service d'aide aux victimes)
Rue Daniel Jean-Richard 43
2301 La Chaux-de-Fonds
Tél. 032 889 66 49
savi.ne@ne.ch
Rue J.L. de Pourtalès 1
CP 2050
2001 Neuchâtel
Tél. 032 889 66 49
savi.ne@ne.ch
Association Solidarité Femmes
www.sfne.ch
Canton du Jura
Il n'existe pas de centre d'accueil au Jura. Les femmes victimes de violence peuvent s'adresse à Solidarité Femmes à La Chaux-de-Fonds. Le centre LAVI du Jura peut proposer d'autres ressources.
Canton de Vaud
Centre d'accueil MalleyPrairie
Chemin de la Prairie 34
1007 Lausanne
Tél. 021 620 76 76
www.malleyprairie.ch
ASTREE (Association de Soutien aux victimes de Traite Et d'Exploitation)
Ruelle de Bourg 7
1003 Lausanne
info@astree.ch
021 544 27 97/98
www.astree.ch
Canton du Valais
Foyer Point du Jour
Région de Martigny
Tél. 078 883 38 07
www.pointdujour.ch
L'Accueil Aurore
Région de Sion
Tél.027 323 22 00
accueil.aurore@bluewin.ch
Unterschlupf
Région de Brig
Tel. 079 628 87 80
info@unterschlupf.ch
En Suisse
Fédération des maisons d'accueil
https://frauenhaus-schweiz.ch
Numéros d'urgence
Police: 117 | Urgences médicales: 144 | La Main Tendue: 143
Adresses des lieux d'accueil
Centres d'accueil pour les femmes violentées et leurs enfants
Canton de Berne
Solidarité Femmes
Centre de consultation de Solidarité femmes région biennoise
Rue du Contrôle 12
2503 Bienne
Tél. 032 322 03 44
www.solfemmes.ch
Canton de Fribourg
Solidarité Femmes / Centre LAVI
Case postale 1400
1701 Fribourg
Tél. 026 322 22 02
www.sf-lavi.ch/
Centre de consultation LAVI
Boulevard de Pérolles 18A
1701 Fribourg
Tél. 026 305 15 80
https://www.fr.ch/sej/
Canton de Genève
AVVEC (ancien Solidarité Femmes)
Rue de Montchoisy 46
1207 Genève
Tél. 022 797 10 10
www.avvec.ch
Canton de Neuchâtel
SAVI (Service d'aide aux victimes)
Rue Daniel Jean-Richard 43
2301 La Chaux-de-Fonds
Tél. 032 889 66 49
savi.ne@ne.ch
Rue J.L. de Pourtalès 1
CP 2050
2001 Neuchâtel
Tél. 032 889 66 49
savi.ne@ne.ch
Association Solidarité Femmes
www.sfne.ch
Canton du Jura
Il n'existe pas de centre d'accueil au Jura. Les femmes victimes de violence peuvent s'adresse à Solidarité Femmes à La Chaux-de-Fonds. Le centre LAVI du Jura peut proposer d'autres ressources.
Canton de Vaud
Centre d'accueil MalleyPrairie
Chemin de la Prairie 34
1007 Lausanne
Tél. 021 620 76 76
www.malleyprairie.ch
ASTREE (Association de Soutien aux victimes de Traite Et d'Exploitation)
Ruelle de Bourg 7
1003 Lausanne
info@astree.ch
021 544 27 97/98
www.astree.ch
Canton du Valais
Foyer Point du Jour
Région de Martigny
Tél. 078 883 38 07
www.pointdujour.ch
L'Accueil Aurore
Région de Sion
Tél.027 323 22 00
accueil.aurore@bluewin.ch
Unterschlupf
Région de Brig
Tel. 079 628 87 80
info@unterschlupf.ch
En Suisse
Fédération des maisons d'accueil
https://frauenhaus-schweiz.ch
Pour constituer son enquête, le quotidien américain s'est entretenu avec plus de 150 personnes – médecins, témoins, volontaires, policiers – pour comprendre le schéma plus large de l'utilisation des violences sexuelles.
Allongée sur le sol, à moitié nue
L'une des premières vidéos diffusées sur Internet après l'attaque montre une femme à moitié nue, vêtue d'une robe noire déchirée, sans sous-vêtements, les jambes écartées, montrant des signes d'abus. Son visage est brûlé. Elle est méconnaissable. La femme est identifiée: Gal Abdush, mère de deux enfants. Elle a disparu avec son mari le jour de la rave Supernova.
Plusieurs soldats et secouristes volontaires israéliens ont déclaré au «New York Times» avoir trouvé plus de 30 corps de femmes et de jeunes filles dans le même état: Jambes écartées, sous-vêtements déchirés, signes d'abus dans la région génitale.
Selon le «New York Times», des viols ou des abus sexuels ont eu lieu à sept endroits différents, principalement le long de la route 232 – sur le site de la rave, à Be'eri et Kfar Aza. Certaines victimes ont également été mutilées. Le journal a reçu des photos du corps d'une femme d'un kibboutz qui a été martelée avec des clous dans les cuisses et à l'aine.
Pas d'autopsie ni prélèvement
Les enquêteurs de la plus haute unité de la police nationale israélienne, Lahav 433, continuent de rassembler les rapports sur les violences sexuelles commises par le Hamas et tentent d'en avoir une vue d'ensemble. Toutefois, il ne sera jamais possible d'en saisir toute l'ampleur, car aucune autopsie ni prélèvement n'ont été réalisés. Les victimes ont été enterrées le plus rapidement possible pour des raisons religieuses, sans aucun examen pour expliquer les causes du décès et les violences subies. Aucun chiffre n'a été publié. Moshe Fintzy, commissaire adjoint et porte-parole principal de la police nationale israélienne, a déclaré: «Nous n'avons eu aucune autopsie, zéro.»
L'unité doit donc s'appuyer sur des images, des vidéos et sur les rares témoignages de survivants, car pour l'instant, aucune femme violée encore vivante ne s'est exprimée publiquement. Ce qui ressort des premiers récits, est à peine supportable. Sapir, une comptable de 24 ans, est l'une d'entre elles. Caché sous un tas de feuille durant l'attaque, elle raconte au «New York Times» comment des groupes d'hommes lourdement armés ont violé et tué au moins cinq femmes.
Selon son témoignage, l'une des victimes aurait été emmenée par un homme, trainée par les cheveux, son pantalon aux genoux. Un autre homme se tenait derrière elle pour la pénétrer. A chaque fois que la femme tressaillait, il l'a poignardée dans le dos. Sapir raconte ensuite qu'une autre femme aurait été violée, puis «déchiquetée en morceaux». Pendant qu'un homme continuait de la pénétrer, un autre lui a tranché la poitrine. «Puis, il jette son sein à quelqu'un d'autre. Ils jouent avec, le jettent et il tombe sur la route», déclare la jeune femme.
«Comme si quelqu'un l'avait déchirée»
Elle aurait encore assisté à trois autres viols et aurait ensuite vu les membres du Hamas trimballer trois têtes de femmes coupées. Sapir a pu fournir des images de ce qu'elle a vu. Elle raconte: «J'étais détachée émotionnellement. Je regardais tout cela comme si je le photographiais avec mes yeux, sans oublier aucun détail. Je me disais à moi-même: 'Je devrai me souvenir de tout'.»
D'autres témoignages récoltés par le «New York Times» concordent avec le sien. Beaucoup évoquent des mutilations au niveau des parties génitales. Des soldats israéliens rapportent que deux femmes de l'armée ont reçu une balle ciblée dans le vagin. Une autre femme, dont le corps a été retrouvé sur le bord de la route 232 à côté du site de la rave, présentait des sévices graves: la région de son vagin semblait avoir été ouverte, «comme si quelqu'un l'avait déchirée».
Les victimes ne peuvent pas encore parler
Selon Gil Horev, porte-parole du Ministère israélien du Bien-être et des Affaires sociales, il y a au moins trois femmes et un homme qui ont survécu à des agressions sexuelles. Une femme, victime d'un viol collectif lors de la rave Supernova, est actuellement traitée par deux thérapeutes. Elle n'est pas encore en mesure de parler aux enquêteurs de ce qu'elle a vécu.
Être victime d'une agression sexuelle cause un traumatisme violent. Pendant des années, les victimes peuvent ne pas trouver la force de raconter.