Un homme de 37 ans arrêté
Des os et du sang retrouvés au domicile d'un tueur en série en Argentine

Un homme de 37 ans a été inculpé en Argentine pour le meurtre et le démembrement d'au moins cinq personnes. Le suspect, accusé d'homicide aggravé par cruauté, ciblait apparemment des personnes marginalisées et aurait principalement sévi les vendredis.
Publié: 02:49 heures
|
Dernière mise à jour: 03:02 heures
Partager
Écouter
Les enquêteurs ont retrouvé des os, du sang, des morceaux de peau et même un nez au domicile du suspect (cliché symbolique/Keystone archives).
Photo: Natacha Pisarenko
sda-logo.jpeg
ATS Agence télégraphique suisse

La justice argentine a inculpé lundi un homme soupçonné d'avoir tué puis démembré à son domicile cinq personnes au moins, toutes un vendredi, a indiqué mardi le parquet de la province de Jujuy. Le suspect, âgé de 37 ans, a été placé en détention provisoire. Il est accusé d'"homicide aggravé par cruauté». L'affaire s'est orientée sur des meurtres en série après que les enquêteurs ont relevé des liens parmi cinq personnes disparues.

«Des os, du sang, des morceaux de peau et même un nez» ont été retrouvés au domicile du suspect, a rapporté le procureur général de Jujuy. Lors de la perquisition, un jeune homme de 16 ans, qui s'est présenté comme le neveu du propriétaire, a déclaré aux policiers: «Je veux parler. Je veux raconter ce qui se passe», selon les déclarations du procureur en charge de l'affaire au média local A24.

«Il les tuait et coupait leurs parties»

Il a ainsi affirmé que son oncle «sortait les vendredis après-midi et revenait le soir avec différentes personnes. Apparemment, il leur offrait du travail et les invitait à boire quelque chose chez lui».«Je partais parce que je savais que, là-bas, il se passait de mauvaises choses. Il les frappait beaucoup, les tuait, coupait leurs parties, les brûlait et les mettait dans des sacs poubelles», a raconté le jeune homme.

Selon le procureur général, les victimes «étaient des personnes en situation de marginalité qui erraient dans les rues», généralement âgées. L'enquête s'attache pour l'heure à «analyser ces restes supposés humains et obtenir des échantillons biologiques des parents des disparus pour effectuer un comparatif» d'ADN, a indiqué le procureur général.

Partager
Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la