A une semaine du scrutin
Défiée par Trump, Harris l'appelle à faire aussi un test cognitif

La candidate démocrate à la présidentielle américaine Kamala Harris s'est dite prête lundi à faire un test cognitif après avoir été défiée par son rival républicain Donald Trump, qu'elle a invité, à son tour, à faire de même.
Publié: 28.10.2024 à 22:27 heures
Kamala Harris a affirmé lundi qu'elle était prête à passer un test cognitif, répondant ainsi au défi lancé par son rival républicain Donald Trump. Elle a en retour invité l'ancien président à en faire de même.
Photo: AFP
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ATS Agence télégraphique suisse

Kamala Harris, candidate démocrate pour la présidentielle américaine, a affirmé lundi qu'elle était prête à passer un test cognitif, répondant ainsi au défi lancé par son rival républicain Donald Trump. Elle a en retour invité l'ancien président à en faire de même. La sénatrice et actuelle vice-présidente a tenu à souligner sa transparence et son ouverture face aux questions de santé mentale, un point sur lequel elle semble vouloir faire contraste avec son opposant.

A une semaine du scrutin du 5 novembre, la course déjà tendue à la Maison Blanche vire de plus en plus aux passes d'armes personnelles entre les deux candidats, la vice-présidente mettant en avant les discours décousus de l'ex-président comme autant de signes de son «instabilité». Donald Trump, qui à 78 ans serait le plus vieux président à prêter serment s'il est élu, n'est pas en reste, ayant qualifié Kamala Harris d'"idiote» qui devrait «passer un test cognitif».

Interrogée sur la chaîne CBS sur sa disposition à se soumettre à un tel test, la candidate démocrate de 60 ans a répondu «bien sûr». «Je le mettrais au défi de passer le même», a-t-elle ajouté dans un sourire moqueur.

«Il est de plus en plus instable et déséquilibré, et il s'abaisse aux insultes parce qu'il n'a en fait aucun programme pour le peuple américain», a-t-elle riposté, le jugeant «inapte» à exercer la fonction de président.

43 millions ont déjà voté

Alors que Kamala Harris tente de convaincre au centre, et notamment les républicains les plus modérés, Donald Trump a adopté une stratégie opposée en confortant sa base radicale de droite avec une rhétorique virulente contre ses adversaires ou encore les immigrés.

Près de 43 millions d'Américains ont déjà voté de manière anticipée pour ce scrutin qui s'annonce comme le plus serré de l'histoire moderne des Etats-Unis.

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