Le PLR Vaud a présenté mardi à Lutry ses priorités pour la rentrée politique et parlementaire, en présence de ses trois ministres au Conseil d'Etat. Le parti a notamment mis l'accent sur l'économie, l'efficience au sein de l'Etat et la sécurité. La santé n'est pas en reste: le parti veut la tenue d'Etats généraux.
La présidente du PLR Vaud Florence Bettschart-Narbel a indiqué que son parti déposerait au Grand Conseil une résolution pour demander l'organisation d'Etats généraux de la santé. L'objectif est de faire «un diagnostic précis de la situation sanitaire vaudoise, à définir les priorités et à trouver des solutions concrètes pour améliorer la collaboration et garantir le maillage territorial», a-t-elle affirmé.
Elle a dénoncé «une vision centralisatrice, donnant tout pouvoir à l'Etat et au CHUV, imposée depuis plusieurs années par des ministres socialistes». Selon elle, les décisions sont prises «sans discussion réelle avec les autres acteurs de la santé, ni concertation et coordination, en huis clos». L'idée est donc de réunir autour d'une même table: institutions publiques, cliniques et cabinets privés, hôpitaux régionaux, professionnels de santé, associations de patients, médecins, communes et régions.
Quatre autres priorités
Le PLR Vaud s'est fixé quatre autres priorités pour sa rentrée politique. Il veut renforcer la compétitivité et l'attractivité de l'économie vaudoise. Il prosera différentes interventions au parlement pour diminuer les charges administratives, renforcer l'offre de formation ou encore combattre la croissance de la charge salariale (salaire minimal, congé parental, etc).
Il plaidera aussi pour moins de bureaucratie et pour une meilleure efficience au sein de l'administration cantonale (allégement, mutualisation et digitalisation des processus), pour une sécurité renforcée dans la rue ainsi que pour des traitements institutionnels et ambulatoires des personnes toxicodépendantes, et enfin, pour une meilleure justice fiscale à l'égard des femmes grâce à l'imposition individuelle.