Genève garde le cap
Malgré les doléances françaises, l'exclusion des élèves frontaliers est maintenue

Le Conseil d'Etat genevois a reçu l'ambassadrice de France et la préfète d'Auvergne-Rhône-Alpes concernant l'exclusion des élèves frontaliers des écoles genevoises. Malgré les doléances françaises, l'exécutif maintient sa décision.
Publié: 16:27 heures
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Dernière mise à jour: 16:28 heures
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A Genève, le Conseil d'Etat a décidé que les élèves frontaliers ne seront plus du tout admis dans les écoles du canton (image d'illustration)
Photo: KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD

Le Conseil d'Etat genevois a reçu vendredi l'ambassadrice de France en Suisse et la préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes au sujet de l'exclusion des élèves frontaliers du système scolaire genevois. L'exécutif a réaffirmé le maintien du dispositif prévu et proposé la mise en place d'un groupe de suivi.

Marion Paradas, ambassadrice de France en Suisse et Fabienne Buccio, préfète de la région Auvergene-Rhône-Alpes, ont été reçues par les conseillers d'Etat Thierry Apothéloz, Nathalie Fontanet et Anne Hiltpold, indique vendredi le Conseil d'Etat dans un communiqué. Les élus genevois ont entendu les doléances françaises.

Ils ont par ailleurs «regretté l'absence d'une information proactive» à l'intention des autorités françaises avant la prise de décision. Pour rappel, la décision d'exclure les élèves domiciliés en France des écoles genevoises avait été annoncée en 2018, avec une disposition transitoire qui permettait aux élèves ayant débuté leur scolarité à Genève, ou ayant des frères et soeurs scolarisés dans le canton d'y rester.

Nouvelle proposition

Le Conseil d'Etat a annoncé la fin de ce régime en juin. Il a rappelé vendredi qu'il restait tout de même une période transitoire, permettant aux élèves frontaliers de terminer leur cycle de scolarité à Genève à la rentrée 2026. Malgré cela, 329 élèves frontaliers scolarisés à Genève arriveront à terme et devront se répartir dans près de 90 communes françaises en septembre 2026.

Une nouvelle proposition a aussi été avancée par le Conseil d'Etat. Il a suggéré la mise en place d'un groupe de suivi pour estimer de manière quantitative et géographique les impacts de cette décision sur les communes touchées. A noter que deux recours ont été déposés devant la Chambre constitutionnelle par un collectif de familles.

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