Les 185 Etats réunis à Genève pour tenter d'arracher un accord international contre la pollution plastique n'ont pas encore rendu les armes. Les discussions vont se poursuivre vendredi, a annoncé tard jeudi le président des négociations, dans une confusion totale.
Confusion totale
Luis Vayas Valdivieso est obligé d'ouvrir une plénière avant le délai de minuit pour annoncer que les pourparlers continueraient vendredi. La prochaine réunion sous ce format aura lieu «à une heure à établir», a-t-il ajouté en quelques secondes, avant de quitter précipitamment la salle.
Cette scène a provoqué une énorme confusion parmi les délégations. Certaines ignoraient si les pourparlers se poursuivraient dans la nuit en petits groupes ou non. La plupart ont fini par quitter le Palais des Nations.
Un nouveau compromis sur la table
Un nouveau texte de compromis a été proposé dans la nuit de jeudi à vendredi aux gouvernements de 185 pays qui négocient avec difficulté un traité international contre la pollution plastique à Genève, a constaté l'AFP.
Ce texte, qui comporte encore plus d'une centaine de points à clarifier, constitue une «base acceptable de négociation» ont indiqué deux sources gouvernementales distinctes interrogées par l'AFP, mais plusieurs ONG environnementales ont critiqué un texte toujours «insuffisant» pour «protéger la santé humaine et l'environnement».