Modifications approuvées
Le Conseil national veut une armée plus moderne et flexible

L'armée suisse se modernise pour mieux répondre aux besoins des militaires. Le Conseil national a approuvé des modifications de la loi, permettant plus de flexibilité dans la durée des écoles de recrues et maintenant un effectif d'au moins 100'000 militaires.
Publié: 15.09.2025 à 22:47 heures
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Le commandant des Forces aériennes suisses, le général de division Peter Merz. (Image d'illustration)
Photo: IMAGO/Björn Trotzki
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ATS Agence télégraphique suisse

L'armée suisse doit être plus flexible pour répondre aux besoins des militaires. Après le Conseil des Etats, le National a approuvé lundi des modifications de la loi sur l'armée demandées par le Conseil fédéral.

Le gouvernement prévoit que les écoles de recrues puissent être plus courtes que 18 semaines en fonction des besoins de l'instruction. Les jours restants doivent être accomplis de manière plus flexible selon les besoins de l'armée et des militaires. La durée totale de l'instruction reste inchangée.

Le Conseil des Etats avait biffé la disposition, souhaitant d'abord des indications plus claires quant à la durée minimale. Le National a lui suivi le Conseil fédéral. Il a également refusé que l'école de recrues soit accomplie jusqu'à l'âge de 30 ans au plus tard, contre 25 aujourd'hui.

Le dossier au Conseil d'Etat

Concernant les effectifs de l'armée, le droit en vigueur dit que l'armée doit disposer d'un effectif réglementaire de 100'000 militaires astreints et d'un effectif réel de 140'000 au plus. Le camp bourgeois a réussi à faire préciser que l'armée doit disposer d'un effectif réglementaire d'au moins 100'000 militaires astreints et d'un effectif réel suffisant pour garantir en tout temps l'effectif réglementaire. La gauche et le PVL s'y sont opposés en vain.

D'autres modifications concernent les affaires compensatoires, les cybermenaces, la numérisation, le développement de la promotion militaire de la paix, l'instruction et le perfectionnement dans le système de santé militaire ainsi que la recherche et développement dans le domaine du matériel de l'armée. Le dossier repart au Conseil des Etats.

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