L'entreprise suisse nie
Stadler Rail a-t-il fait affaire avec le Bélarus, pays sous sanctions internationales?

Le Bélarus affirme avoir conclu un contrat avec Stadler Rail sur des trains, révèle la RTS ce lundi. De son côté, l'entreprise suisse nie toute signature. Cette démarche interpelle en raison des sanctions internationales visant le pays.
Publié: 02.09.2025 à 12:20 heures
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Stadler Rail nie avoir signé un contrat avec le Bélarus, mais confirme la tenue de discussions. (Image d'illustration)
Photo: keystone-sda.ch
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Olalla Piñeiro TrigoJournaliste Blick

L'entreprise ferroviaire suisse Stadler Rail est-elle sur le point de conclure un gros contrat avec le Bélarus? La RTS s'est emparée du sujet ce lundi 1er septembre, après qu'un haut responsable des chemins de fer bélarusse a annoncé l'affaire dans un média d'Etat. Celui-ci a évoqué une commande de 65 trains – électriques et diesel, qui seront produits dans une filiale de Stadler Rail située à Minsk, dans la capitale.

Sous sanctions internationales

Une démarche qui suscite l'interrogation, au vu des sanctions suisses et européennes imposées au Bélarus en réaction à la répression civile dans le pays et du soutien à l'offensive russe en Ukraine. Le président, Alexandre Loukachenko, est considéré comme un fidèle allié de Vladimir Poutine, lui prêtant main forte au niveau logistique et militaire. 

En plus de sanctions financières, la Suisse s'engage notamment à ne pas livrer d'équipement militaire, de machines, de technologies ou de logiciels susceptibles d'être utilisés à des fins répressives, militaires ou défensives. Interrogée par le média de service public, Stadler Rail confirme des «discussions», mais nie toute «signature» de contrat. Elle précise respecter les sanctions en cours et être «consciente» que dans le régime actuel, «la livraison et production de trains» est interdite. 

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