Il reconnaît les faits
Un cas de viol par soumission chimique choque la justice vaudoise

La Cour d'appel pénale vaudoise confirme 20 ans de prison pour un viol par soumission chimique. L'auteur a reconnu sa culpabilité en appel. Une mesure thérapeutique institutionnelle remplace l'internement initialement prononcé.
Publié: 17.10.2025 à 17:35 heures
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La Cour d'appel pénale vaudoise confirme 20 ans de prison pour un viol par soumission chimique. (Image d'illustration)
Photo: Shutterstock
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ATS Agence télégraphique suisse

La Cour d'appel pénale du Tribunal cantonal vaudois a confirmé la peine de 20 ans de prison dans une affaire de viol par soumission chimique. L'auteur principal avait été condamné en janvier dernier par le Tribunal criminel de Lausanne pour tentative d'assassinat et viol avec cruauté. En appel, il a finalement reconnu sa pleine responsabilité et admis sa culpabilité.

L'audience de la Cour d'appel s'est tenue lundi dernier à huis clos, a indiqué vendredi le Tribunal cantonal vaudois. L'appelant sollicitait une nouvelle expertise psychiatrique sur la question de sa responsabilité et contestait notamment l'infraction de tentative d'assassinat, écrit l'instance judiciaire sise à Lausanne.

«Les débats de deuxième instance se sont tenus à huis clos complet afin de préserver la victime, en particulier de lui éviter toute confrontation aux actes qu'elle a subis. Pour les mêmes motifs, l'arrêt ne sera pas publié sur le site internet de jurisprudence du Tribunal cantonal», peut-on lire dans le communiqué.

Finalement pas d'internement

Interrogé par la Cour d'appel pénale et confronté aux actes qu'il avait commis et filmés, l'appelant a «finalement reconnu sa pleine responsabilité et admis sa culpabilité pour l'ensemble des infractions retenues à son encontre». «Il a dès lors limité les conclusions de son appel à la contestation de la mesure d'internement prononcée à son encontre», explique le Tribunal.

Suivant l'avis des experts, la Cour d'appel pénale a «considéré que le traitement des troubles mentaux de l'appelant n'était pas voué à l'échec et a ordonné une mesure thérapeutique institutionnelle en lieu et place d'un internement», est-il indiqué.

Dans cette affaire particulièrement atroce, le comparse de l'auteur principal, avait, lui, écopé de 42 mois de détention et d'une mesure de traitement institutionnel en milieu fermé. Le procès en première instance avait eu lieu à huis clos partiel et la presse avait reçu l'injection de ne pas rapporter les sévices sexuels commis afin que la victime ne puisse en avoir connaissance.

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