C'est presque un appel à l'aide que lance Alain Soral. La figure d'extrême droite basée à Lausanne fait une nouvelle fois face à la justice, après avoir été condamné en 2024 en Suisse pour des propos homophobes contre une journaliste. L'essayiste franco-suisse sera entendu le 24 novembre prochain par le parquet vaudois pour provocation publique au crime ou à la violence, discrimination, incitation à la haine et infraction à la loi sur les armes.
Des soucis d'argent?
Pour le représenter, il cherche un avocat vaudois qui non seulement ne lui coûte pas trop cher, mais partage également ses convictions «pour la liberté d'expression», rapporte ce mardi 21 octobre «24 heures», qui s'appuie sur une vidéo dans laquelle il s'exprime sur le sujet. Alain Soral y déplore les coûts exorbitants que demandent les professionnels du droit suisses. Il explique avoir déjà renvoyé ses deux anciens avocats, qu'il jugeait trop coûteux.
Déjà embourbé dans plusieurs affaires judiciaires en France, le polémiste doit assumer plusieurs frais de justice. Des procédures qui ont fini par porter un coup dur à ses finances? Contacté, Alain Soral n'a pas souhaité répondre aux sollicitations du quotidien vaudois.